Lorsqu'on demande à des experts et à des intervenants en toxicomanie s'il est possible pour un « ancien alcoolique » de boire à nouveau, de façon raisonnable, après avoir effectué une cure de désintoxication, la réponse est pratiquement toujours la même: tout dépend de la gravité et des niveaux de risque de la maladie ...
La consommation excessive d'alcool affecte à peu près toutes les parties du corps. Bien que la gravité des réactions varie d'une personne à l'autre, il est clair que boire avec modération minimise ces effets indésirables.
Parler avec des personnes de confiance peut apporter un soulagement et l'aide de professionnel-le-s (services spécialisés dans les problèmes d'alcool) ou des groupes d'entraide peut être très bénéfique. En outre, les proches doivent veiller à ne pas s'empêtrer à nouveau dans les anciens comportements codépendants.
La personne peut également présenter une forte agitation, de l'irritabilité, avoir des troubles du sommeil, des cauchemars, des angoisses et présenter une humeur dépressive. On observe souvent un «état de manque» important. C'est-à-dire, une pulsion irrépressible et dévorante de consommation d'alcool: le craving.
Évidemment, il y a des risques que la consommation reprenne de plus belle et que leur cas s'aggrave. Pourtant, certaines personnes peuvent y arriver avec beaucoup, beaucoup de volonté. «Une consommation sans risque n'existe pas, ajoute l'intervenante. Et la rechute est quelque chose qui survient assez fréquemment.
La personne pour qui « La rechute fait partie du rétablissement », ou pire, pour qui « La rechute, ce n'est pas grave », est souvent une personne qui n'a jamais perdu de proches, dépendant ou non, suite à la rechute d'une personne auparavant en rétablissement.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
En général, les personnes alcoolique sortent de leur condition de sevrage alcool après 8 jours. Or, il peut durer plusieurs autres semaines selon l'intensité de l'addiction, de son ancienneté ainsi que de l'état immunitaire, physique et mentale de la personne.
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive.
Si l'on considère l'alcoolisme sous le seul angle de l'addiction-maladie, la dépendance à l'alcool est en effet une pathologie chronique dont les facteurs d'entretien, tant neurobiologiques qu'environnementaux, conduisent à des rechutes fréquentes.
Dans le processus du sevrage alcool, le gingembre est utilisé pour son caractère antioxydant. Cela permet à l'organisme d'éliminer la toxine générée par l'alcool. Aussi, la tisane de gingembre produit une sensation de vomissement avant de consommer de l'alcool.
Au moins 2 des manifestations suivantes apparaissant quelques heures ou quelques jours après l'arrêt ou la réduction d'un usage d'alcool : hyperactivité neurovégétative (transpiration, fréquence cardiaque > 100/min) augmentation du tremblement des mains. insomnie.
En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Une consommation au départ occasionnelle peut devenir une habitude et être problématique. On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Le sevrage d'alcool
Les symptômes de sevrage commencent à se faire sentir 24 heures après la réduction ou l'arrêt d'une consommation de longue durée. L'individu est sujet à des tremblements, en particulier des mains, et parfois de la langue et de la tête.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool. une augmentation du temps passé à consommer des boissons alcoolisées et à récupérer de leurs effets négatifs. l'impossibilité de contrôler sa consommation en termes de début, de fin et de quantité bue.
Si la maladie s'aggrave pendant la rémission, on parlera de rechute. Si la maladie réapparaît après la guérison, il s'agit cette fois d'une récidive. Enfin, si la personne ne parvient pas à se sortir totalement du symptôme dépressif pendant au moins deux ans, on considère qu'il s'agit d'une forme chronique.
se réveiller au milieu de la nuit, être incapable de se rendormir, se réveiller une heure ou deux avant l'heure de lever habituelle, être fatigué, avoir peu de désir sexuel, bouger et parler lentement, avoir peu d'appétit etc…)
La rechute est le retour, la réapparition des symptômes d'une lésion qui était en voie de guérison. La récidive est la réapparition d'une lésion après un temps plus ou moins long de guérison. L'aggravation est l'augmentation de la gravité d'une lésion ou de ses séquelles.