Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
D'après le Livre Guinness des records, le plus grand blob cultivé en laboratoire mesure 10 mètres carrés. Il s'agit évidemment d'une seule et même cellule. Le fait est que le blob a la capacité de diviser ses noyaux tout en gardant la cellule intacte. Ainsi, une cellule peut avoir de nombreux noyaux.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Le blob est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents. Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores comme pour les champignons) partent en quête d'une cellule de type de sexe différent.
Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel).
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Avec l'humidité, les flocons d'avoine non phagocytés par le blob peuvent vite causer un développement de moisissures. - ou encore un retard de changement de boite de votre blob.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
Pourquoi acheter un blob ? Le blob est une créature mystérieuse, qui existe depuis un milliard d'années et qui est capable de s'adapter à tous les changements qui l'entourent. Un organisme unique et étrange à la fois, mais très intéressant, un cadeau idéal pour tous ceux qui sont attirés par la science et l'inconnu.
Le BloB a besoin d'un environnement propre
Prévoyez de changer son agar agar une fois tous les deux à 4 jours et retirez les flocons d'avoine qu'il a laissé !
Que vous soyez chercheur ou amateur, professeur ou élève, parent ou enfant, sur terre ou dans l'espace, pour acheter ou pour offrir, découvrez tout ce qu'il vous faut savoir sur le blob, apprenez à l'élever en toute simplicité et trouvez l'offre qui vous correspondra le mieux.
Pour se déplacer il déploie des veines appelées pseudopodes dans lesquelles le mouvement de va et vient du cytoplasme. lui fait atteindre des vitesses allant de 1 à 4 centimètres par heure.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média.