Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort.
« le blob est un être vivant fascinant, car ils nous renseignent sur nos origines. Apparu il y a plus de 500 millions d'années, il nous prouve que l'apprentissage a précédé l'émergence du cerveau. »
Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre ! Avoine bio ou céréales ultra transformées, il a aussi des préférences alimentaires selon son pays d'origine...
On la trouve sur les troncs d'arbres en décomposition, sous l'écorce ou les feuilles mortes de la litière. Tu la reconnaîtras à la couleur jaune du spécimen gélatineux, avec des veines à l'intérieur, ou brune du spécimen compact. Le blob ressemble à un champignon mais ce n'est pas un champignon.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
On parlera volontiers de proto-intelligence. Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Les myxomycètes peuvent être de différentes couleurs (rouge, rose, blanc...), mais le blob, Physarum polycephalum, est reconnaissable à sa couleur jaune vive.
Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Quelle odeur a le blob ? Lorsque Physarum polycephalum est en bonne santé, il émet une agréable odeur de fruit exotique proche de la banane plantain.
Peut-il manger de la viande ? Dans la nature, il se nourrit de bactéries et de champignons.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.