Lorsqu'ils sont détectés tôt, la plupart des carcinomes basocellulaires (CBC) peuvent être traités et soignés. Un traitement rapide est vital, car à mesure que la tumeur se développe, elle devient plus dangereuse et potentiellement défigurante, nécessitant un traitement plus étendu.
Si elles peuvent régresser spontanément, il est préférable de les traiter par l'application d'azote liquide (si les lésions sont peu nombreuses) ou par d'autres moyens (chimiothérapie locale ou photothérapie dynamique si les lésions sont nombreuses) pour éviter leur transformation en carcinome épidermoïde.
Le carcinome basocellulaire représente 70 % de ces cancers de la peau. Il est également celui qui se soigne le mieux.
Les tumeurs grossissent très lentement, parfois si lentement qu'elles ne sont pas détectées au stade précoce. Cependant, la vitesse de croissance est très variable d'une tumeur à l'autre, certaines grossissant d'environ 1 centimètre par an.
Le carcinome débute le plus souvent par une petite papule brillante qui grossit lentement, et, au bout de quelques mois ou années, la tumeur est caractérisée par une bordure perlée, brillante avec des vaisseaux en surface (télangiectasies) et une dépression ou une ulcération centrale.
Le carcinome épidermoïde débute généralement sous la forme d'une zone rouge à la surface squameuse et croûteuse. En se développant, la tumeur peut prendre du relief et durcir, avec, parfois, une surface semblable à celle d'une verrue.
Le carcinome épidermoïde est plus agressif que le précédent basocellulaire. En effet, il possède un potentiel de dissémination à distance vers, en premier les ganglions lymphatiques (« glandes » dans les aisselles, les aines et le cou), mais aussi à distance vers les poumons et d'autres organes plus rarement.
Le carcinome baso-cellulaire progresse souvent sans gêner le patient. Cependant, la tumeur détruit progressivement les tissus avoisinants si elle n'est pas traitée. Ses principaux symptômes sont : une lésion qui ne guérit pas, des démangeaisons, des croûtes, des vaisseaux sanguins dilatés, des lésions ulcéreuses…
Le carcinome basocellulaire et la fatigue peuvent également être liés. En effet, la fatigue est un effet secondaire très fréquent du cancer et peut être présente aux différentes étapes du traitement.
Le carcinome baso cellulaire
Cette tumeur se présente sur la peau sous la forme d'une plaque rose, d'un bouton perlé ; ou d'une plaque mal limitée cicatricielle.
Le médicament topique administré pour le CBC est l'imiquimod (Aldara, Zyclara). On l'applique habituellement sur la masse ou la région anormale une fois par jour pendant plusieurs semaines.
Le carcinome basocellulaire
Sa fréquence augmente avec l'âge. Ce cancer se développe très lentement, et donne rarement lieu à des métastases. C'est la forme de cancer cutané la moins dangereuse.
Pour diagnostiquer un carcinome basocellulaire, une consultation chez votre dermatologue est indispensable.
L'exérèse est une technique chirurgicale réalisée dans la majorité des cas sous une anesthésie locale, mais peut nécessiter une anesthésie générale selon la nature de la lésion. Le chirurgien retire la lésion en formant un cratère, qui guérira naturellement ou sera rempli avec une greffe de peau.
Un chirurgien plasticien fait habituellement cette opération au cours de la chirurgie visant à enlever le cancer.
Les carcinomes épidermoïdes cutanés sont habituellement traités par exérèse chirurgicale et moins de 4 % deviennent métastatiques1. Les facteurs de risque à l'égard de la maladie métastatique sont : sexe masculin, faible statut socioéconomique, immunosuppression et âge supérieur à 80 ans1.
Le carcinome basocellulaire survient sur la peau et jamais sur les muqueuses. Sa localisation préférentielle correspond aux zones photoexposées. L'aspect caractéristique est la lésion perlée correspondant à une papule arrondie translucide et télangiectasique qui s'étale progressivement.
Est-ce qu'un carcinome basocellulaire est grave ? Un carcinome basocellulaire est une forme de cancer de la peau qui est généralement bénin, mais il peut être grave s'il n'est pas traité à temps.
La tumeur est un amas de cellules sans nerfs ; elle n'a donc aucune sensibilité et n'est pas douloureuse. Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps.
La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %. Cela signifie qu'en moyenne, toutes les personnes qui reçoivent un diagnostic de CBC ont autant de chances de vivre au moins 5 ans à la suite de leur diagnostic que les personnes qui font partie de la population générale.
plaques rouges rugueuses ou écailleuses dont la bordure est irrégulière. masses surélevées dont le centre est renfoncé masse qui ressemble à une verrue. lésion qui est encroutée ou qui saigne facilement.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Les carcinomes basocellulaire et spinocellulaire progressent lentement et provoquent rarement la mort, car ils n'ont pas l'habitude de se propager à d'autres parties du corps. Ces cancers sont généralement faciles à déloger à l'aide d'une intervention chirurgicale.
Carcinome basocellulaire
Le CBC est le type de cancer de la peau le plus fréquent. Il représente environ 75 à 80 % de tous les cas de cancer de la peau.