Dans le cas de tumeurs superficielles, le dermatologue peut choisir de détruire la tumeur plutôt que de l'enlever par chirurgie, soit en appliquant de l'azote directement sur la peau (cryothérapie), soit en l'exposant à des impulsions électriques (électrodessication).
Un chirurgien plasticien fait habituellement cette opération au cours de la chirurgie visant à enlever le cancer.
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Dans tous les cas, il peut utiliser un appareil grossissant pour observer les lésions : c'est le dermatoscope.
Dans certains cas, en particulier pour certains carcinomes comme le carcinome basocellulaire, si la localisation le justifie (carcinome basocellulaire du visage), une chirurgie micrographique de Mohs sera proposée et réalisée par l'équipe de chirurgie dermatologique.
L'exérèse est une technique chirurgicale réalisée dans la majorité des cas sous une anesthésie locale, mais peut nécessiter une anesthésie générale selon la nature de la lésion. Le chirurgien retire la lésion en formant un cratère, qui guérira naturellement ou sera rempli avec une greffe de peau.
Les tumeurs grossissent très lentement, parfois si lentement qu'elles ne sont pas détectées au stade précoce. Cependant, la vitesse de croissance est très variable d'une tumeur à l'autre, certaines grossissant d'environ 1 centimètre par an.
Le carcinome débute le plus souvent par une petite papule brillante qui grossit lentement, et, au bout de quelques mois ou années, la tumeur est caractérisée par une bordure perlée, brillante avec des vaisseaux en surface (télangiectasies) et une dépression ou une ulcération centrale.
Est-ce qu'un carcinome basocellulaire est grave ? Un carcinome basocellulaire est une forme de cancer de la peau qui est généralement bénin, mais il peut être grave s'il n'est pas traité à temps.
Le carcinome épidermoïde est plus agressif que le précédent basocellulaire. En effet, il possède un potentiel de dissémination à distance vers, en premier les ganglions lymphatiques (« glandes » dans les aisselles, les aines et le cou), mais aussi à distance vers les poumons et d'autres organes plus rarement.
Le carcinome basocellulaire (CBC) est provoqué par des dégradations et des modifications ultérieures de l'ADN des cellules basales de la couche la plus superficielle de la peau.
Lors du retrait de la lésion cutanée, la taille de l'exérèse doit être plus importante que la partie visible pour garantir la suppression complète du tissu tumoral. Une zone supplémentaire de 3 à 10 mm est préconisée, la taille variant selon le type de carcinome basocellulaire.
Le carcinome basocellulaire survient sur la peau et jamais sur les muqueuses. Sa localisation préférentielle correspond aux zones photoexposées. L'aspect caractéristique est la lésion perlée correspondant à une papule arrondie translucide et télangiectasique qui s'étale progressivement.
Le carcinome basocellulaire et la fatigue peuvent également être liés. En effet, la fatigue est un effet secondaire très fréquent du cancer et peut être présente aux différentes étapes du traitement.
Toutefois, le pronostic des carcinomes basocellulaires est excellent, avec un taux de survie à 5 ans proche de 100%. Dans le cas du mélanome, la survie à 5 ans reste bonne, avec un taux de 90%.
La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %. Cela signifie qu'en moyenne, toutes les personnes qui reçoivent un diagnostic de CBC ont autant de chances de vivre au moins 5 ans à la suite de leur diagnostic que les personnes qui font partie de la population générale.
Le carcinome baso cellulaire
Cette tumeur se présente sur la peau sous la forme d'une plaque rose, d'un bouton perlé ; ou d'une plaque mal limitée cicatricielle.
Le carcinome baso-cellulaire progresse souvent sans gêner le patient. Cependant, la tumeur détruit progressivement les tissus avoisinants si elle n'est pas traitée. Ses principaux symptômes sont : une lésion qui ne guérit pas, des démangeaisons, des croûtes, des vaisseaux sanguins dilatés, des lésions ulcéreuses…
Carcinome basocellulaire
Le CBC est le type de cancer de la peau le plus fréquent. Il représente environ 75 à 80 % de tous les cas de cancer de la peau.
Le carcinome basocellulaire
Sa fréquence augmente avec l'âge. Ce cancer se développe très lentement, et donne rarement lieu à des métastases. C'est la forme de cancer cutané la moins dangereuse.
Le carcinome basocellulaire (CBC), si on ne le traite pas, peut envahir la peau, le cartilage, les os et les autres tissus adjacents. Dans de très rares cas, il peut se propager aux ganglions lymphatiques voisins, aux poumons et aux os plus éloignés d'où le cancer a pris naissance.
Ces facteurs augmentent les risques de CE :
Exposition aux UV du soleil ou bronzage artificiel. Un système immunitaire affaibli. Antécédents de cancer de la peau. Âge supérieur à 50 ans : la plupart des CE apparaissent chez les personnes de plus de 50 ans.
La tumeur est un amas de cellules sans nerfs ; elle n'a donc aucune sensibilité et n'est pas douloureuse. Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps.
Traitement du carcinome épidermoïde
Le carcinome épidermoïde doit être enlevé en totalité, avec des marges de tissu sain tout autour de la tumeur. Une reconstruction peut donc s'avérer nécessaire par la suite. En cas de métastases ganglionnaires, le traitement associe un traitement chirurgical et une radiothérapie.
Il peut se manifester sur la peau des cicatrices, des lésions, des ulcères et des brûlures. Le CSC peut apparaître sous les formes suivantes : lésion qui ne guérit pas ou qui réapparaît après avoir guéri. plaques rouges rugueuses ou écailleuses dont la bordure est irrégulière.
Lorsque le cancer demeure localisé dans les tissus du canal galactophore où il s'est développé à l'origine, on parle de carcinome canalaire in situ. Lorsque la tumeur s'étend hors des tissus du canal, c'est un carcinome canalaire infiltrant.