Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Le désir n'est donc pas, comme le besoin, un simple manque : il est ce qui permet de combler ce manque, puisqu'il est à la fois conscience du besoin et élan vers la satisfaction.
Besoin : Nécessité, obligation, quelque chose d'essentiel à la vie. Désir : Souhait, envie, quelque chose qui n'est pas essentiel.
Sous l'effet du désir, la raison peut être destituée par une imagination débordante qui peut conduire le sujet vers l'irrationnel, le déraisonnable.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Le désir est un processus conscient (masquant tout de même des manifestations inconscientes sous-jacentes) qui incite les personnes à partir à la quête d'un fait, d'une situation ou d'un objet, source de plaisir et de contentement.
On distingue le désir du besoin (qui appelle une satisfaction urgente) et du souhait (dont la réalisation est souvent utopique). Si son but est la satisfaction qui procure du plaisir, il peut lui-même être source de jouissance indépendamment de sa réalisation.
En d'autres termes, on peut dire que le désir est sans limite parce que nous sommes définis par cette volonté consciente ou inconsciente de nous développer, et pas seulement de nous conserver, du point de vue de notre corps et de notre esprit.
Le désir peut naître uniquement parce que quelqu'un pense pouvoir combler, par un objet spécifique, la « faille » qui l'habite. C'est d'ailleurs cette faille ontologique qui nous caractérise tous en tant que « sujets » et qui nous pousse à désirer.
Pour notre spécialiste en effet, « la majorité des personnes qui disent ne ressentir aucun désir ne le font pas par choix ». Elles seraient donc en quelque sorte les victimes d'un « blocage », dont elles ne sont parfois pas conscientes. Evidemment, chacun est libre de vivre comme il l'entend.
"Quand vous ressentez du désir, vous avez une envie irrépressible de faire l'amour avec l'autre. Quand vous êtes amoureux, vous voulez faire l'amour avec cette personne mais aussi vous sentir proche d'elle d'un point de vue émotionnel.
II/ Définition freudienne du désir
La psychanalyse en considérant le désir inconscient a précisé que celui-ci vise une satisfaction qui est de l'ordre du fantasme, c'est-à-dire de l'imaginaire, car le désir tend à retrouver des satisfactions antérieures vécues dans l'enfance. àL'origine du désir est dans l'inconscient.
Le désir est la quête d'un objet que l'on se représente comme étant la source d'un plaisir. À une conception négative du désir, qui voit en celui-ci le mouvement qui va d'un manque vers une satisfaction – le désir est alors conditionné par le manque, la privation –, on peut opposer la représentation purement.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes.
Celui qui ne désire plus rien ne peut être heureux. Il ne faut donc pas refouler ses désirs, ses envies personnelles comme le laisse entrevoir la pensée ascétique et en partie Schopenhauer. L'imagination est donc un ingrédient indispensable au bonheur.
Le Désir selon Sigmund Freud :
Pour Freud le but du Désir c'est la satisfaction de la libido, c'est la réalisation des phantasmes inconscients. D'abord la libido, elle s'exprime à travers les pulsions libidinales, orale, anale, scopique, puis génitale. Ses pulsions génitales sont en quête d'un objet qui leur manque.
Qu'on se rassure, le désir peut revenir. À condition toutefois d'être prête à travailler à améliorer la relation, par exemple en se donnant du temps à deux ou en réglant les conflits et les tensions qui minent la dynamique du couple. «Le désir, ça se reconstruit, ça se retrouve, affirme Sylviane Larose, sexologue.
S'il ose vous toucher, mettre une main sur votre genou ou toucher votre taille par exemple, il sent le sexe ! À moins qu'il ne soit quelqu'un de très accessible avec tout le monde, ses petites touches signifient qu'il a envie de vous.
Ce qui suscite le plaisir, le désir ou le rejet est surtout lié à l'image de l'autre et de sa peau, en fonction d'un contexte complexe : apparence, histoire et goûts personnels, circonstances de la rencontre, disponibilité affective… » Dans ce domaine incertain, jamais une donnée scientifique n'abolira le hasard.
Le désir est l' essence même de l' homme. Le désir, qui est notre être, se manifeste comme plénitude et affirmation de soi. Pour Spinoza, il y a autant de désir qu' il y a d' objets possibles du désir. Il semble que l' être humain ne puisse véritablement être lui même qu' en se reconnaissant comme sujet désirant.
Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
Tandis que les désirs sont multiples et divers dans une vie, la passion implique une unification des désirs. Définition : Une passion est un désir dominant, exclusif, suffisamment puissant pour envahir toute la vie de l'esprit et polariser une existence sur un seul objet.