À titre de cancer primitif, le gliome est un cancer qui se développe initialement dans la zone cérébrale.
Le gliome est qualifié d'infiltrant car la tumeur s'étend aux tissus avoisinants ; les cellules cancéreuses se mélangent et se confondent avec les cellules saines, la rendant impossible à opérer sans léser les axes nerveux indispensables à la vie.
Les gliomes malins (de grade III ou IV) sont rares dans le cervelet. Le traitement des astrocytomes cérébelleux est essentiellement chirurgical. Dans 90 à 95% des cas, le chirurgien réalise une ablation complète ou quasi complète qui permettra la guérison de l'enfant.
Symptômes du gliome
Les maux de tête : associés à des nausées, des vomissements ou des problèmes de vision. L'intensité de la douleur varie selon la gravité de la tumeur.
Les astrocytomes de grade 4, appelés aussi « glioblastomes », sont les tumeurs les plus agressives.
La survie médiane sans évolution de ce cancer est d'environ 12,8 mois s'il a été traité par chimiothérapie seulement et elle peut aller jusqu'à 5 ans si on a associé une chimiothérapie à une radiothérapie. La survie médiane varie de 7 à 24 semaines. La survie varie selon l'emplacement de la tumeur primitive.
Les glioblastomes sont le type le plus courant et le plus agressif de tumeur cérébrale primaire maligne. Ces tumeurs contiennent différents types de cellules, d'où le nom multiforme, les astrocytes étant les plus courants.
Un adénome hypophysaire est une tumeur bénigne qui s'est développée dans l'hypophyse (petite glande située sous le cerveau).
Les cellules cancéreuses de bas grade sont bien différenciées. Elles ont presque l'air de cellules normales. Elles ont tendance à se développer lentement et risquent moins de se propager. Les tumeurs au cerveau et à la moelle épinière de grade 1 ou 2 sont de bas grade et sont souvent dites bénignes.
Les dernières semaines sont marquées par une baisse de l'état général, un delirium fréquent, des troubles de la vigilance, une altération de la communication, une baisse de l'appétit, des capacités à s'hydrater et une incontinence.
Cela dépend du type de tumeur bénigne ou maligne et du stade du cancer. Les tumeurs bénignes sont généralement moins agressives et peuvent souvent être traitées avec succès par chirurgie (craniotomie), chimiothérapie ou radiothérapie. En cas de tumeur au cerveau maligne, le taux de survie se situe entre 20 % et 30 %.
La plupart des tumeurs provenant des méninges ou des nerfs proches du cerveau ainsi que certaines tumeurs congénitales sont bénignes. Il est possible d'enlever complètement les tumeurs par la chirurgie sans que celle-ci n'affecte le train de vie normal du patient.
L'IRM* du cerveau L'IRM* est l'examen de référence pour le diagnostic* radiologique du gliome*.
Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent et le plus agressif chez l'adulte. Nos traitements actuels sont encore insuffisants pour permettre une guérison définitive des patients. Aussi nous avons besoin de développer de nouveaux médicaments plus efficaces et mieux tolérés.
L'exposition externe à de fortes doses de rayonnements ionisants constitue le seul facteur de risque avéré des tumeurs cérébrales ( Inserm , 2008).
"Le glioblastome n'est généralement pas héréditaire, nous n'avons identifié aucun facteur de risque alimentaire ou environnemental. Même s'il est fort probable qu'une exposition ancienne aux radiations puisse être impliquée dans une proportion infime de cas, cela reste très marginal", indique l'oncologue.
La méthode qui consiste à déterminer l'étendue du cancer dans le corps en se fondant sur des examens et des tests est appelée stadification. Pour établir le grade du cancer, un pathologiste examine au microscope un échantillon de tissu prélevé dans la tumeur.
L'examen anatomopathologique
Après les examens d'imagerie, l'analyse d'un échantillon de la tumeur est indispensable pour compléter le diagnostic. C'est seulement après cet examen que le médecin peut affirmer si la tumeur est cancéreuse ou non et quel est son grade.
De nombreuses tumeurs bénignes ne présentent aucun symptôme. Cependant, s'ils sont suffisamment grands pour exercer une pression sur les parties du corps, ils peuvent provoquer : Saignement. Des maux de tête, convulsions, difficulté à voir.
Il n'existe pas de traitement médical permettant de faire disparaître un adénome de la glande hypophyse. Cependant certains médicaments sont efficaces, permettant dans certaines variétés d'adénomes, de diminuer, voire de bloquer la sécrétion excessive et anormale d'une hormone.
Cette analyse déterminera la suite de votre suivi préventif, et en particulier son rythme. Un polype met plusieurs années à devenir cancéreux et cela explique que la coloscopie soit faite tous les 2 ou 5 ans, selon votre cas.
Comme le cancer du poumon, les cancers du foie sont de diagnostic tardif et donc difficilement curables. La survie à 5 ans après le diagnostic d'un cancer du foie est de 15%. C'est pour cette raison qu'un dépistage est préconisé chez les sujets à risque, avec des échographies à réaliser régulièrement.
Ainsi, pour les cancers de pronostic favorable 5 ans après le diagnostic, on observe à 20 ans une survie nette relativement stable quel que soit l'âge. C'est le cas des cancers du testicule (survie nette à 20 ans supérieure à 90 %), des mélanomes cutanés (> 80 %) et des cancers du sein (> 63 %).
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer.