Freud tient bon, l'hystérique est un sujet qui va être à déchiffrer dans le domaine du psychisme et non plus un malade qui souffre de troubles neurologiques. Cette névrose peut atteindre la femme ou l'homme.
Ce fantasme implique pour l'être une position féminine et a donc pour condition la castration, l'abandon de l'organe sexuel masculin. Mais voilà ce qui caractérise la névrose : le refus de la castration. Dans l'hystérie masculine, ce refus s'exprime par le refus de la position féminine.
Une gêne lorsqu'ils ne sont pas le centre de l'attention. Une interaction avec les autres sous une forme de séduction ou de provocation sexuelle inappropriées. L'expression rapidement changeante et superficielle des émotions. Une utilisation régulière de l'apparence physique pour focaliser l'attention sur eux.
Les symptômes physiques, d'apparence neurologique, pérennes ou transitoires, souvent déficitaires peuvent prendre la forme de paralysies, de troubles de la parole ou de la sensibilité, voire de crises pseudo-épileptiques ou de comas « psychogènes ».
Pour soigner une personne atteint d'hystérie, le médecin peut proposer : une psychothérapie, pour tenter d'apprendre à reconnaître la souffrance intérieure qui se cache derrière les symptômes hystériques ; une hypnothérapie ; ou encore certains antidépresseurs ou anxiolytiques.
Ces épisodes peuvent être liés à une mauvaise journée, des problèmes familiaux, de couple et bien sûr, tous ces problèmes sont liés à une mauvaise gestion des émotions. Le mot hystérie vient du français "hystérie" et est associé à l'utérus de la femme.
Il définit l'hystérie "comme étant le retour à l'état psychique que le malade a vécu par le passé, un souvenir traumatisant oublié qui se traduit par une quelconque angoisse". Mais rapidement, la fonction sexuelle devient à ses yeux le grand déclencheur psychique de l'hystérie via un choc subi précocement.
Sa manière de parler est extrêmement vague et manque de détails. Elle exprime ses émotions de manière spectaculaire, théâtrale et exagérée. Elle est facilement influencée par les autres ou par les circonstances. Elle considère que ses relations sont plus intimes qu'elles ne le sont vraiment.
Encouragez votre proche lorsqu'il ou elle se comporte correctement et montrez lui toute votre attention lorsqu'il/elle tient un discours précis, basé sur les faits et centré sur la résolution concrète des problèmes.
Les principaux éléments cliniques qui permettent de poser el diagnostic de psychose hystérique sont l'existence d'un délire à thématique sexuelle et persécutive avec dépersonnalisation sans dissociation de la pensée.
Ce sont notamment des symptômes physiques variés incluant des atteintes sensitives, une grande crise d'agitation, des troubles cardio-respiratoires, gastriques et de phonation. Insomnies, troubles de la mémoire, somnambulisme, hallucinations, fugues psychogènes et tendance dépressive sont également observés.
Tentez de vous isoler dans un premier temps, et de trouver quelque chose qui vous apaise, de vous mettre dans une bulle rassurante : pleurer, crier, marcher, courir, chanter, appeler un proche au téléphone, regarder une vidéo ou une photo, fermer les yeux, écrire vos pensées dans un carnet…
La névrose hystérique se caractérise essentiellement par la survenue de divers troubles somatiques transitoires et paroxystiques ou durables mais sans liaison anatomoclinique sous-jacente. Ces troubles sont appelés symptômes de conversion.
Le principal traitement de l'hystérie repose sur une prise en charge psychologique. Dans ce cadre, les thérapies d'inspiration psychanalytique ont toutes leur indication. Le thérapeute propose à l'hystérique de revenir sur l'origine de son trouble, et de comprendre les raisons de son comportement.
hystérique
1. Se dit d'un sujet dont la symptomatologie est celle de l'hystérie. 2. Se dit de quelqu'un qui est extrêmement nerveux et excité.
Il repose tout d'abord sur une attitude compréhensive mais neutre. L'isolement (hospitalisation) est souvent utile. Les anxiolytiques et les antidépresseurs sont utilisés lors des épisodes anxiodépressifs. La psychothérapie est utile.
On appelle personnalité hystérique un type de personnalité caractérisée cliniquement par les traits suivants : égocentrisme, histrionisme, labilité émotionnelle, pauvreté et facticité des affects, érotisation des rapports sociaux, frigidité sexuelle, dépendance affective.
L'hystérie existe toujours, même si ce terme stigmatisant a été abandonné au profit de termes plus descriptifs (troubles dissociatifs, troubles de conversion, troubles fonctionnels) et représente une pathologie fréquente et invalidante.
névrose. Affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites sociales et qui s'accompagnent d'une conscience pénible des troubles.
La défense, pour Freud, est source de conversion dans l'hystérie, de substitution dans la névrose obsessionnelle (« le reproche est refoulé et remplacé par un symptôme primaire de défense : scrupulosité, honte, méfiance de soi-même »), de projection dans la paranoïa.
Troubles névrotiques caractérisés par la fatigue, l'irritabilité, la céphalée, la dépression, l'insomnie, la difficulté de concentration et l'absence de capacité de plaisir (anhédonie).
Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l'une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques.
Il est possible de la traiter en associant une prise médicamenteuse (anxiolytiques) et un suivi psychothérapeutique ou psychologique. La lutte contre l'angoisse au quotidien peut aussi passer par des exercices de relaxation : respiration, yoga, taï-chi, méditation pleine conscience, etc.