Un kyste est une tumeur, le plus souvent bénigne, tout comme : les nodules ; les polypes cancéreux ; les adénomes.
Ainsi, les kystes ovariens sont des tumeurs bénignes alors que les cancers de l'ovaire sont constitués de cellules malignes. Dans la majorité des cas, le kyste de l'ovaire est bénin car il s'agit souvent d'un kyste fonctionnel. Ce type de kyste n'évolue pas en cancer.
« Un kyste bénin peut causer un inconfort ou peut s'infecter, mais il ne causera pas d'autres problèmes. Il ne se répandra pas », explique le pathologiste François Gougeon. La seule exception : les tumeurs kystiques sur les ovaires et les reins, qui ont l'aspect d'un kyste, mais qui sont une tumeur maligne.
Dans l'immense majorité des cas, le kyste n'est pas dangereux et son préjudice est purement esthétique. Cependant, il est normal de s'inquiéter lorsqu'une bosse ou un renflement apparaît de manière inexpliquée sur la peau, dans les seins ou ailleurs sur le corps.
Le kyste pilonidal est généralement asymptomatique et bénin en l'absence d'infection. Dès les premiers signes d'infection – douleur, durcissement de la peau, présence de pus ou de sang, fièvre - il est recommandé de consulter un médecin.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Les tumeurs cancéreuses, elles, se présentent sous forme de petites grosseurs sous la peau et sont dures, indolores et ne bougent pas sous les doigts. Leur taille ne diminue pas au fil du temps et elles persistent plusieurs semaines.
Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher. Le kyste a une croissance lente.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Un kyste est une cavité pathologique, une sorte de sac, contenant un liquide et qui possède sa propre paroi. Il est presque systématiquement bénin. Les masses kystiques cancéreuses sont donc plutôt rares. Les kystes peuvent se développer sur n'importe quel organe.
Mais, lorsque la cellule cancéreuse est recouverte ou munie d'une trop grande quantité de vacuoles, sa membrane externe se déchire et la cellule explose tout simplement.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Dans le cadre d'un kyste sébacé infecté, le médecin vous prescrira un traitement local antiseptique ou antibiotique à appliquer sur le kyste. Parfois un traitement antibiotique par voie générale sera nécessaire pour une durée de 5 à 7 jours.
Lorsqu'un kyste est très gros ou enflé, un drainage est parfois recommandé. Sous anesthésie locale, un médecin introduit une aiguille ou pratique une petite incision afin de vider le contenu du kyste. Le médecin peut aussi pratiquer une incision pour retirer la paroi du kyste, ce qui permet de prévenir sa réapparition.
Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Le kyste sébacé est une tumeur bénigne constituée majoritairement de sébum. Les kystes sébacés sont les tumeurs bénignes les plus fréquentes. Ils sont formés dans les glandes sébacées (ou ganglions lymphatiques) et créé par l'accumulation de sébum sous la peau.
L'exérèse du kyste cutané
La plupart des kystes sous-cutanés sont retirés car ils sont inesthétiques ou situés dans une zone de frottement. Il s'agit d'interventions rapides effectuées sous anesthésie locale, généralement par des chirurgiens plasticiens.
Définition : c'est quoi un nodule ? C'est une boule de tissu solide (ce qui en fait la principale différence avec un kyste), de forme plus ou moins arrondie et de moins de 3 cm de diamètre. "Il peut apparaître n'importe où sur le corps : sur la peau, le sein, la thyroïde, le rein…
Il s'agit ici d'un nodule bénin que l'on retrouve le plus souvent chez des femmes en âge de procréer. Au toucher, il est arrondi et d'aspect lisse et mobile. Large de 2 ou 3 centimètres la plupart du temps, il est non-douloureux. Son évolution en cancer du sein reste rare.
Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases* touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps. Ce sont les conséquences de la tumeur et ses effets sur le corps qui produisent des douleurs. L'apparition de douleurs dépend de la localisation de la tumeur.
Une tumeur de stade 4
Le glioblastome est une tumeur de grade IV, à savoir la plus agressive et au pronostic le plus sombre.
Quand une tumeur est très petite, elle peut facilement se développer et elle se procure de l'oxygène et des éléments nutritifs des vaisseaux sanguins voisins. Mais quand une tumeur grossit, elle a besoin de plus de sang pour fournir davantage d'oxygène et d'autres éléments nutritifs aux cellules cancéreuses.