Cancers du sang : les lymphomes. Près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, cancer du système lymphatique, avec environ 80 % de lymphomes non hodgkinien (LNH) et 20% de lymphomes hodgkiniens (LH).
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
En effet, le lymphome est souvent mal diagnostiqué et confondu avec la grippe ou la fatigue. Un diagnostic précoce est néanmoins important, car certaines formes de lymphome, si elles ne sont pas traitées, peuvent mener rapidement vers la mort.
Il existe différents cancers du sang parmi lesquels le myélome, les lymphomes (tumeurs situées dans les ganglions) et les leucémies (prolifération anormale de cellules jeunes ou matures dans la moelle osseuse) sont les plus fréquents.
Il y a les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Certains facteurs environnementaux comme l'exposition à des pesticides en particulier, à des substances comme des solvants, peuvent favoriser l'émergence de différents types de cancers, pas seulement des lymphomes, mais également des leucémies.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
Les causes établies du cancer du sang
Un système immunitaire déficient en raison de la prise de médicaments immunosuppresseurs, d'une infection par le VIH, des pathologies liées au système immunitaire (maladie auto immune, immunodéficience...) Le surpoids. Le tabagisme.
une anomalie génétique, comme par exemple une anomalie du chromosome 22 (parfois nommé chromosome Philadelphie); des troubles génétiques comme le syndrome de Down et la maladie de Fanconi.
Les maladies des globules rouges
polyglobulie, ou surproduction de globules rouges ; microsphérocytose, une forme anormale des globules rouges ; hémoglobinopathie, ou forme anormale de l'hémoglobine.
Les associations d'agents chimiothérapeutiques les plus fréquemment employées comme traitement du LNH sont les suivantes : CHOP – cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone. R-CHOP – CHOP avec rituximab (Rituxan) CVP – cyclophosphamide, vincristine et prednisone.
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Les lymphomes se caractérisent par la prolifération excessive des lymphocytes (B le plus souvent ou T) au niveau des ganglions, du foie, de la rate, plus rarement d'autres organes. Ils provoquent une augmentation de leur taille. Les principaux symptômes consistent donc en une augmentation de la taille des ganglions.
La présence d'une immunoglobuline monoclonale dans le sang peut s'observer (électrophorèse des protides et immunofixation du sérum) au cours de certains lymphomes indolents (lymphome de la zone marginale..), mais la présence d'un pic monoclonal peut s'observer dans d'autres circonstances qu'un lymphome.
Maintenant on guérit presque 75% des lymphomes agressifs. "Il y a une autre entité de lymphomes indolents avec lesquels on peut vivre longtemps mais il y a parfois plusieurs poussées. Des patients peuvent vivre 20 ans avec plusieurs traitements successifs.
Le service d'hématologie des Hospices civils de Lyon est le seul en France à le tester. Selon une étude internationale menée depuis deux ans, la moitié des patients traités ont vu leur tumeur régresser et 37 % ont guéri.
Pronostic de la LMA
En l'absence de traitement, la majeure partie des personnes atteintes de LMA meurent en quelques semaines à quelques mois après le diagnostic. Avec un traitement adapté, 20 à 40 % des patients ont une espérance de vie d'au moins 5 ans sans aucune rechute.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
(Medisite) — La leucémie, ou cancer du sang, se développe à partir des cellules souches du sang. Il existe plusieurs formes, notamment la leucémie myéloïde et la leucémie lymphoïde. La différence entre ces deux cancers du sang réside dans le type de cellule souche touchée.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les lymphomes faisant partie des cancers dont le taux de guérison est élevé, les patients sont invités à penser à leur vie après le cancer. Certains peuvent même continuer à travailler pendant les traitements, d'autres, en revanche, ont besoin de repos et prennent alors le temps nécessaire.