Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
L'analyse du sang permet d'écarter l'hypothèse d'une infection. Le diagnostic de lymphome repose sur l'étude d'un échantillon de tissu obtenu par une biopsie. Il s'agit de prélever un ganglion, ou bien un morceau de ganglion, ou d'un autre tissu suspect afin de l'étudier au microscope.
Le diagnostic de lymphome repose sur l'analyse d'un échantillon de tissu obtenu par biopsie. Il s'agit de prélever par chirurgie un morceau de ganglion (ou bien le ganglion dans son intégralité) afin de l'étudier au microscope.
Le marqueur fluorescent et l'enzyme marqueur permettent aux médecins d'observer les cellules du lymphome et d'ainsi déterminer le type de LH. L'immunohistochimie est une méthode fréquemment employée en immunophénotypage. On a recours au microscope pour observer les marqueurs fluorescents.
Quand évoquer un diagnostic de lymphome ? La présentation clinique classique est celle d'une d'adénopathie, avec ou sans signes cliniques d'altération de l'état général (sueurs nocturnes, un prurit, une fièvre, un amaigrissement).
L'âge moyen au moment du diagnostic des lymphomes non hodgkiniens est de 64 ans chez les hommes, et de 70 ans chez les femmes. D'abord asymptomatique, les lymphomes peuvent ensuite provoquer, entre autres : des difficultés à respirer, un visage gonflé, des maux de ventre, des démangeaisons…
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
La survenue d'un lymphome se traduit le plus souvent par une augmentation persistente du volume d'un ou de plusieurs ganglions lymphatqiues (on parle d'adénopathies). ceux-ci, le plus souvent, ne deviennent pas douloureux.
Chez les patients atteints de lymphome non Hodgkinien, un scanner de la cage thoracique et de l'abdomen est nécessaire. Un scanner du cou peut parfois se révéler utile. Cet examen permet de déceler une augmentation de volume des ganglions lymphatiques et, le cas échéant, sa localisation.
Cancers du sang : les lymphomes. Près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, cancer du système lymphatique, avec environ 80 % de lymphomes non hodgkinien (LNH) et 20% de lymphomes hodgkiniens (LH).
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Qu'est-ce que le lymphome? Le terme lymphome désigne un élargissement ou un gonflement des ganglions lymphatiques et peut être à la fois bénin et malin.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
• Le lymphome et ses conséquences
Des recherches tendent à montrer que les cancers entraînent la production de différentes molécules, des cytokines* en particulier, favorisant au sein de l'organisme un état inflammatoire, ce dernier contribuant à la sensation de fatigue.
L'anxiété et le stress influencent de nombreux aspects du corps, entraînant des symptômes divers et notamment un système lymphatique enflé, des douleurs musculaires, de la fatigue, des changements dans le sommeil ou encore de l'agacement.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Ils regroupent un ensemble de prolifération tumorales provenant de lymphocytes B ou T à différents stades. Ils sont responsables du développement de tumeurs au niveau des organes lymphatiques (ganglions, rate, thymus, amygdales…)
Lymphomes non hodgkiniens :
Survie relative : 54 % chez l'homme et 56 % chez la femme à 5 ans, et de 36 % chez l'homme et 39 % chez la femme à 10 ans, tous lymphomes confondus (sachant qu'il existe de grandes disparités en fonction des sous-types, et evidemment de l'âge de diagnostic).
Lorsqu'ils enflent, soit à cause d'une infection dans la plupart des cas, soit à cause d'une tumeur, les ganglions sont souvent douloureux et perceptibles à la palpation. Ils mesurent alors facilement plus de 1 cm dans ces cas.
Par exemple, un lymphome diffus à grandes cellules B localisé, qui représente un tiers des cas de ce type de lymphome à grandes cellules B, peut être guéri dans 80% des cas. Un lymphome folliculaire étendu est plus difficile à guérir mais demeure compatible avec une survie prolongée.
On ne connaît à ce jour aucune mesure permettant de prévenir le lymphome non hodgkinien, bien que maintenir une saine alimentation et éviter le contact avec les pesticides semble faire diminuer le risque.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.