Le mythomane n'avoue jamais qu'il ment : même si on lui prouve qu'il a tort, il persévérera dans le mensonge.
Un mythomane peut-il reconnaître qu'il ment ? Il est très difficile pour un mythomane de reconnaître le caractère pathologique de ses mensonges ou même simplement le fait qu'il ment. C'est lié à son sens distordu de la réalité qui l'empêche de la percevoir telle qu'elle est.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Quand la mythomanie trouve ses origines dans un traumatisme
À travers l'approche thérapeutique, on associe souvent l'apparition de ce trouble à un choc émotionnel résultant d'un événement traumatisant comme le décès d'un proche, une rupture amoureuse ou un échec scolaire ou professionnel par exemple.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Même si ce n'est pas le cas au début, ils finissent par se prendre à leur propre jeu ». Autrement dit, les mythomanes commencent par mentir, puis finissent par s'approprier le thème de leur narration. Une théorie a vu le jour en 1891 sous l'impulsion du psychiatre A.
Une pathologie du narcissisme
En effet, le pire, pour un mythomane, est d'être placé face à son mensonge et de perdre ainsi sa raison d'être. C'est pourquoi, lorsqu'il est découvert, le mythomane embraye immédiatement sur une nouvelle affabulation. Mais une part de son psychisme est entamé. Et c'est l'angoisse.
Heureusement, la psychologue mentionne que la mythomanie reste assez rare et que, généralement, un mythomane n'est pas dangereux.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Inutile de tourner autour du pot. Dites-lui simplement que vous savez qu'il n'a pas été sincère et que cela vous inquiète. Gardez un ton calme et maintenez le contact visuel. Au lieu de l'appeler menteur, pensez à utiliser des exemples spécifiques de comportements mensongers que vous avez jugés inacceptables.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation. Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Si tu t'aperçois une fois de plus qu'il te ment pendant votre conversation, c'est très simple : tu prends un petit sachet de poil à gratter et tu lui vides le contenu dans son dos discrètement.
Une étude sur le mensonge est sortie : on s'est aperçu que les gens qui racontent des mensonges arrivent à se désensibiliser complètement par rapport aux émotions négatives. En clair, cela veut dire qu'à un moment donné, il n'a même plus mauvaise conscience, s'habitue et trouve cela presque normal.
Comme les mains ont tendance à s'agiter toutes seules, un menteur démasqué peut être tenté de les cacher derrière son dos. Cette position doit vous alerter. Mais attention, le menteur démasqué peut avoir conscience de son agitation. Il se met alors en situation d'autocontrôle.
Mensonges pour éviter d'assumer ses responsabilités
Elle veut éviter les émotions désagréables qui accompagnent ses méfaits. Comme la honte, la culpabilité et le regret, qui nous pointent « sans gant blanc », que notre comportement était indigne.
Les personnes mythomanes ont une faible estime d'elle-même, elles se sentent insignifiantes et ont besoin de s'inventer des vies extraordinaires pour se sentir importantes. Elles ont souvent été élevées par des parents manipulateurs ou, au contraire, très crédules.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
Le mensonge devient pathologique quand il finit par absorber le menteur partout et toujours. Jusqu'à la chute, un retour brutal à la réalité, avec une prise de conscience.
Expressions du visage et gestes
Il s'agit de très rapides mouvements de tête, de sourcils légèrement tirés vers le haut et le milieu du front ou encore de l'apparition de ridules sur le front. Les personnes qui mentent ont également tendance à se toucher le nez (on en revient à Pinocchio !).
Mythomane = se dit d'une personne qui raconte, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels elle finit par croire. La personne mythomane s'attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu'elle invente, ce qui peut expliquer la confusion fréquente entre les deux mots.
Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.