Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Qu'il soit fonctionnel ou organique, le kyste peut se compliquer. Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s'infecter (abcès ovarien). Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications.
En cas de complications ou en présence d'un kyste de l'ovaire organique, une ablation chirurgicale est préconisée : kystectomie ou salpingo-ovariectomie. Lorsque le kyste organique est séreux, il peut être ponctionné.
Les kystes peuvent éclater si la cavité est perforée. Dans ce cas, le liquide va se vider. « Sur la peau, on essuie, mais dans le cas d'un kyste ovarien, le liquide va se répandre dans la cavité abdominale et ça peut causer des douleurs importantes. Ça peut même entraîner une hémorragie interne », conclut-il.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
La torsion ovarienne est relativement rare, toutefois elle peut arriver chez les femmes en âge de procréer. Lorsque l'ovaire se tord, vous ressentez une douleur intense, aigüe et subite à droite ou à gauche dans la zone pelvienne. L'intensité de cette douleur peut parfois provoquer des nausées et des vomissements.
Au moment de l'ovulation, l'ovaire expulse un ovule, ce qui peut créer des douleurs. Ces douleurs ovariennes rythmées par le cycle interviennent toujours à la même période du mois et sont typiques de l'ovulation. Elles disparaissent au bout d'une journée généralement", indique le Dr Callet.
Le kyste provoque des douleurs au bas-ventre
Douleurs, tiraillements, sensation de pesanteur, saignements en dehors des règles : ces symptômes peuvent être révélateurs d'un kyste ovarien. Pour le déceler, le gynécologue procède à une échographie pelvienne, par voie abdominale ou endovaginale.
Une douleur du bas-ventre peut avoir de très nombreuses causes. Les plus fréquentes sont des infections digestives, urinaires et génitales. Une inflammation déclenche aussi des douleurs pelviennes : appendicite, péritonite, colite… Un problème rénal peut causer une colique néphrétique.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Le Kyste épidermoïde, qui se développe dans la couche superficielle de la peau.
Elles peuvent atteindre la taille d'une balle de golf. Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Généralement, cela arrive lorsqu'il y a un kyste ovarien qui se rompt ou lors qu'il se tord : les douleurs s'accompagnent de nausées, de vomissements et parfois, de troubles digestifs. Une intervention chirurgicale est alors bien souvent nécessaire.
La torsion d'annexe est une rotation de l'ovaire et parfois de la trompe de Fallope qui peut gêner l'apport artériel et entraîner une ischémie. Les torsions d'annexes sont rares et se produisent le plus souvent chez la femme en âge de procréer. Elles témoignent habituellement d'une anomalie ovarienne.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Son pronostic reste très mauvais, avec pas moins de 3 500 décès chaque année environ, ce qui en fait la 4e cause de décès par cancer féminin. Cette mortalité du cancer des ovaires est notamment liée au stade avancé de la maladie au moment du diagnostic, avec une extension tumorale notable.