Le passif-agressif peut-il changer ? « C'est compliqué mais ce n'est pas impossible », prévient Géraldyne Prévot-Gigant. « Ça dépend du degré de souffrance de la personne et de la force de son mécanisme de protection.
La peur du conflit.
La peur du changement. Celui-ci impose de nouvelles règles auxquelles le passif-agressif devra se soumettre. Un manque d'estime de soi et de confiance en soi qui se manifeste par une susceptibilité accrue. D'où la volonté de ne pas aller à la confrontation pour éviter toute critique.
Un passif-agressif évite de vous dire clairement les choses et préfère tourner autour du pot. Faites exactement l'inverse, dites-lui ce que vous pensez, mais sans être trop imposant et méchant envers lui. Essayez d'être diplomate.
COMMENT RÉAGIR ? En fait, il faut cesser de réagir face à la personne qui utilise le retrait, le silence ou la bouderie comme technique de manipulation. Il faut rester proactif, car réagir conforte et renforce le comportement du passif-agressif. Réagir entretient la lutte pour le pouvoir.
Donnez-lui du temps. Si vous essayez de lui faire croire qu'il a tort, que le problème n'est pas chez les autres, mais chez lui ou elle, ça renforcera son agressivité silencieuse. Le plus efficace est de ne pas accorder autant d'importance à leur attitude face au conflit et de laisser le temps passer.
L'agressivité fait partie de ces symptômes neuropsychiatriques et constitue un trouble du comportement fréquent chez les sujets présentant une démence. Les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer ont tendance à se faire des illusions. Elles peuvent imaginer, par exemple, que leur famille les vole.
Les piques sont censées vous énerver alors restez de marbre, en apparence. Lorsqu'une personne vous blesse, essayez de faire comme si ses paroles ne vous ont pas atteintes, quoi qu'elle ait pu dire.
L'agressivité peut prendre une forme pathologique lorsque, suite à un stress ou une frustration, elle se déclenche dans un des contextes suivants : trouble mental ou trouble de la personnalité toxicomanie (alcool, cocaïne) retard mental.
Le passif-agressif craint la réaction négative de l'autre personne et préfère acquiescer à toute demande qui lui est adressée, même si elle ne lui semble pas raisonnable. Il préfère éviter la confrontation et passer ainsi pour le « bon gars », plutôt que de s'attaquer directement au problème.
Utiliser "de la douceur et de la souplesse". Parfois, il suffit pour une personne "d'entendre sa valeur ajoutée pour y croire vraiment". Formatrice, Anne Mangin estime ainsi essentiel, avant tout, de "miser sur le lien". Favoriser des relations équilibrées.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Ce peut être le stress, une provocation de leur femme, le respect de règles religieuses ou d'habitudes culturelles : l'homme est chef de famille et la femme doit lui obéir. Donc, aucun facteur pris isolément ne suffit à expliquer pourquoi un individu est violent.
Peut-être votre attitude, votre posture, votre visage, votre façon de parler déclenche, à votre insu, des émotions chez votre interlocuteur, émotions reliées à des épisodes de son passé, dont elle n'est pas consciente, et qui sont la source de son comportement agressif.
La meilleure façon de se calmer est parfois d'aller faire un tour. Si quelqu'un vous agace en particulier et que vous êtes sur le point de vous effondrer, écartez-vous, allez faire un tour, prenez une pause ou bien allez aux toilettes.
Demandez à la personne d'écrire les chiffres aux bons endroits. Demandez-lui ensuite de tracer les aiguilles de l'horloge pour qu'elles indiquent 21 h 15. (Si la personne n'est pas familière avec le système 24 h, dites-lui plutôt « 9 heures et quart ».)
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Le terme démences fronto-temporales est un regroupement de plusieurs maladies neurodégénératives qui affectent les lobes frontaux et temporaux du cerveau. Ces régions sont responsables du jugement, du langage ainsi que du contrôle du comportement et des émotions.
Quand vous êtes calmes, parlez ouvertement de vos sentiments. Discutez de ce qui fonctionne ou pas pour vous, pour lui et pour vous deux en tant que couple. Trouvez des moyens d'exprimer votre colère et votre ressentiment en encourageant votre mari à faire de même.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
«Demandez-lui ce qu'il cherche à dire, par exemple, en surlignant des mots en rouge ou en ajoutant des points de suspension à la fin de ses phrases. Dites-lui comment vous interprétez ces signaux pour l'amener à prendre conscience de ses réflexes d'écriture», suggère Gilles Demers.