La taille et la température du conduit de votre appareil peut également avoir des conséquences sur la production de fumée. Celui-ci peut s'avérer trop coudé, trop court ou encore trop froid. Ce dernier provoquera toujours un problème de refoulement de fumée, qui s'estompe au fur et à mesure de la chauffe.
Dans la majorité des cas, les fumées produites lors de la combustion des granulés sont évacuées par en toiture, dépassant le faîtage de 40 cm. C'est ce qu'on appelle la zone 1.
Afin d'être utilisé de façon optimale, il est idéal que le poêle à granulés de bois soit placé au rez-de-chaussée dans une pièce centrale pour permettre une diffusion maximale de la chaleur vers toutes les pièces du logement.
Un poêle ne prend pas feu
Construit le plus souvent en fonte et en matériaux réfractaires, le corps du poêle à pellets ne doit jamais prendre feu, même lorsque le poêle est surchauffé. Le risque de voir un poêle à granulés prendre feu est donc mince. Seule cause possible d'un départ d'incendie : le réservoir à pellets.
Évacuation de fumées en toiture ou par ventouse : fonctionnement et prix. Il existe deux systèmes d'évacuation des fumées pour un poêle à granulés de bois : l'évacuation en toiture et l'évacuation par ventouse (verticale ou horizontale).
Cette norme définit la règle suivante : la distance de sécurité entre le mur et le conduit de votre poêle à granulés doit être trois fois supérieure au diamètre de votre conduit et respecter un minimum de 37,5 cm.
Poser un poêle à granulé soi-même : que dit la loi ? Dans les faits, la loi n'interdit à personne de procéder à l'installation de son système de chauffage de lui-même. Cependant, la mise en place d'un poêle à bois doit suivre le règlement strict et obligatoire contenu dans les documents techniques unifiés.
Pour commencer, sachez que le chauffage au bois peut présenter des risques d'incendie ou d'intoxication au monoxyde de carbone si vous brûlez du bois humide, du papier ou des déchets de tout type : en effet, cela va provoquer une mauvaise combustion du bois et contribuer à boucher les conduits d'évacuation des fumées.
Inutile d'essayer d'y intégrer des bûches de bois, cela ne fonctionnera pas. En termes de rendement, le poêle à granulés se positionne loin devant le poêle à bûches traditionnel. En effet, il est très simple d'atteindre 90% de rendement avec ce dernier et même de dépasser cette valeur.
LE RISQUE D'INCENDIE PROPORTIONNEL À LA CHALEUR GéNéRéE
Le système clos d'une cheminée à insert ou d'un poêle à bois génère une combustion plus puissante qu'à l'air libre. La température s'élève fréquemment jusqu'à 600 ou 700 degrés, contre une moyenne de 250 à 300 degrés dans un foyer ouvert.
Selon les normes de construction en vigueur, il faut au minimum 8 mètres de distance entre un conduit de fumée et une fenêtre de toiture. Cette règle doit être respectée pour des raisons de sécurité et praticité.
Il existe une solution relativement simple à mettre en œuvre. Il vous faudra installer un écran thermique, une plaque composée d'un isolant et d'une feuille d'acier ou d'aluminium. Cette plaque protègera le mur derrière votre poêle de la chaleur dégagée par celui-ci.
Le tirage de votre appareil
Un poêle provoquant des émanations de fumée est souvent une conséquence d'un tirage trop diminué. A l'inverse de votre maison, votre chauffage doit être correctement aéré.
Le bois est trop humide : un bois humide dégage plus de fumée qu'un bois sec de meilleure qualité. Le conduit d'évacuation est obstrué : un poêle à bois qui fume quand on ouvre la porte signifie que les fumées ne sont pas évacuées vers l'extérieur. Elles finissent par refouler dans la maison.
La température de consigne correspond à la température ambiante souhaitée dans la pièce à chauffer. Ce réglage permet de réguler l'activité du poêle à granulés : ainsi, le poêle s'allume quand la température du logement baisse et s'éteint lorsque la température de consigne est atteinte.
Le chauffage aux granulés de bois permet un meilleur rendement avec une moyenne entre 85% et 95% contre 70% et 80% pour le poêle à bûches. Contrairement aux bûches de bois, les granulés ont un pouvoir calorifique plus important qui rend leur combustion plus dense et permet un temps de chauffe plus long.
Il n'y a pas de différence entre les granulés ou les pellets, l'appellation change simplement en fonction des régions. Les granulés sont donc aussi appelés pellets, mot d'origine anglaise qui signifie “ balle ” ou “ bille ”.
Son apparition sur le marché étant plutôt récente, on ne sait pas encore avec certitude combien de temps le poêle à granulés peut fonctionner convenablement. On peut tout de même avancer que sa durée de vie est légèrement inférieure à celle du poêle à bûches, et devrait être comprise entre 15 et 20 ans.
Prix moyen des pellets pour sa chaudière
Comme évoqué précédemment, le prix moyen d'un sac de 15 kg de granulés en 2022 est généralement compris entre 10 et 15 € (contre 5 € il y a un an). L'année dernière, il était possible de trouver des sacs à moins de 5 €, vendus par lot.
Évidemment la bonne réponse est la suivante : La consommation varie suivant les performances énergétiques du logement (une maison neuve de 100 m2 équipée d'un poêle à granulés de bois avec programmation peut consommer 250 € TTC de granulés par an).
Où placer son poêle à granulés ? Pour optimiser les transferts de chaleur, il convient de placer son poêle à pellets dans la pièce la plus centrale de votre logement et dans le sens de la circulation de l'air.
Quel est le prix d'un poêle à granulés ? Le prix du poêle à granulés dépend principalement de sa puissance, du modèle choisi, du design etc. Le prix du matériel peut varier entre 3.000 € et 6.000 €. La main d'oeuvre représente entre 10 et 20% de cette fourchette.
Si vous ne disposez pas du bilan thermique de votre logement, sachez que pour une maison RT 2005, on considère qu'il faut une puissance de 100 W pour 1 m², soit un poêle de 10 kW pour 100 m². Pour une maison très bien isolée, de type RT 2012, 60 W par m² suffisent, soit un appareil de 6 kW pour 100 m².