Les policiers peuvent stationner leur voiture de patrouille dans une entrée pour mesurer la vitesse des automobilistes au radar, à condition de demander la permission au propriétaire des lieux. Ils peuvent alors mettre leur véhicule bien en vue ou le dissimuler.
S'il dispose d'une Commission rogatoire délivrée par un magistrat, un OPJ peut également faire une perquisition dans une propriété privée, sans l'accord du propriétaire, pour constater et rechercher les preuves des infractions aux règles de protection animale.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Les forces de l'ordre peuvent tout à fait se camoufler pour éviter de se faire repérer par les automobilistes. Il n'est pas rare de les voir se cacher avec les jumelles sous un pont, derrière une haie ou parfois un terre-plein central. Rien dans la loi ne s'y oppose.
La puce électronique à l'intérieur du pistolet radar calcule l'écart de fréquence des ondes radios à mesure qu'elles rebondissent sur votre véhicule en mouvement, ce qui en détermine la vitesse. Un écran sur le pistolet radar affiche votre vitesse.
Le laser peut donner une distance au décimal près, ce que le radar ne peut pas faire! Cependant, le policier ne peut pas avoir capté une vitesse avec un laser, alors qu'il est lui aussi en mouvement.
La mission de la voiture-radar, anciennement «radar mobile de nouvelle génération» (RMNG), est de détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse.
Les forces de l'ordre n'ont pas à vous verbaliser pour avoir fait plus d'une heure de courses. Cette durée concerne uniquement l'activité physique, les promenades ou les sorties avec vos petites boules de poils. 2. La police ne peut en aucun cas fouiller votre sac (ou vous-même).
Elles peuvent flasher en pleine journée, la nuit, les jours fériés ou les week-ends sans distinction.
Restez discret (sans avoir l'air d'avoir quelque chose à cacher) : plus le contrôle sera court, moins les agents de police ou de gendarmerie vérifieront de choses. Si vous parlez trop, ils auront plus le temps de constater des infractions éventuelles (clignotant défaillant, vignette pas à jour, etc.).
Mais l'administration admet une marge d'erreur, elle varie en fonction de la vitesse à laquelle vous roulez. Si la vitesse est comprise entre 50 et 90 km/h la tolérance est de 5 km/h. Ainsi vous ne serez flashé qu'à partir de 56 km/h en agglomération. Ou 76 km/h pour une vitesse limitée à 70 km/h.
"Info ou Intox ? Lorsque vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h pour les radars fixes et de 87 km/h pour les radars mobiles de nouvelle génération.
En général, si vous avez été flashé, vous recevrez une amende par courrier sous 1 à 2 semaines. Il se peut que le PV tarde à arriver, soyez patient. Si vous n'avez rien reçu après 1 an, l'infraction est prescrite, et vous ne serez ainsi pas sanctionné !
Saisir l'Inspection générale de la police nationale
Si vous estimez être victime ou témoin d'un comportement illégal des agents de la police nationale, vous pouvez saisir en ligne l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Pour cela, vous devez utiliser un formulaire de signalement.
Sur route et autoroute
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point.
Cette dernière est claire : prendre en photo une ou des plaques d'immatriculation est « une façon à part entière d'enquêter ». « Cela peut faire partie des techniques utilisées pour faire remonter les renseignements », souligne la police nationale.
Cacher une partie de la plaque : utiliser un attelage volumineux et homologué qu'on installe à l'arrière de sa voiture. En plus, on peut utiliser une balle de tennis coupée placée sur la boule de l'attelage, ce qui permettra un masquage maximal.
Ce refus peut entraîner une peine de deux ans d' emprisonnement, 4.500€ d'amende, une suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans, l'annulation du permis de conduire et six points de permis.
Les policiers ne peuvent pas vous contrôler à tout moment, sans raison. Ils doivent respecter un certain nombre de règles pour que le contrôle soit valable.
La police est obligée de s'identifier. Normalement leur nom et leur matricule sont indiqués sur leurs badges qu'ils portent en général sur leur veste. Il faut écrire le nom, le matricule, le grade des policiers qui procèdent à l'arrestation.
Une distance moyenne de 50m pour les radars classiques
La plupart des radars, en particulier les radars fixes, flashent à une distance de 50m. Les radars discriminants, toutefois, modèles datant de 2011, flashent à 45m et sont plus précis dans tous les domaines.
Les radars mobiles, utilisés en voiture stationnée ou en mouvement, ont tous la même tolérance, quel que soit le conducteur, agent des forces de l'ordre ou chauffeur privé. Cette marge de tolérance est de 10 km/heure si la vitesse mesurée est en-dessous de 100 km/heure. Si elle est au-dessus, la marge est de 10 %.
Le tout accompagné, et c'est là où ça devient odieux, d'un flash infrarouge totalement invisible. Le réglage de la vitesse à contrôler se fait automatiquement grâce à un GPS, appuyé par la lecture des panneaux de limitation de vitesse grâce à des caméras situées à l'avant et à l'arrière du véhicule.