Le psychologue est un diplômé universitaire, mais pas un médecin. Il ne peut donc pas prescrire de médicaments.
Un psychologue peut poser un diagnostic, mais ne peut pas prescrire de médicaments. Pour ce faire, il devra vous aiguiller vers un psychiatre ou votre médecin généraliste.
Si la thérapie seule n'est pas suffisante et qu'une prise en charge médicale est nécessaire, le psychologue vous orientera vers un psychiatre. Inversement, le psychiatre peut également proposer un suivi chez un psychologue à la place ou en complément du suivi psyschiatrique.
Seuls les médecins généralistes et les psychiatres sont à même de pouvoir vous prescrire une ordonnance d'antidépresseurs, et seulement si nécessaire. Lors d'une consultation et au vu de vos symptômes, ils peuvent juger s'il est préférable de vous en prescrire ou non, et adapter le dosage en fonction de votre cas.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les psychologues cliniciens et les psychothérapeutes détenteurs d'un permis sont également qualifiés pour établir un diagnostic de dépression. La méthode la plus efficace est d'allier psychothérapie et médication. Vous, votre médecin et votre psychothérapeute peuvent contribuer à votre plan de traitement.
La première séance consiste à cerner ce qui vous amène. Ainsi, le psychologue vous posera diverses questions afin de comprendre vos difficultés, mais aussi l'état global de votre situation actuelle (sur le plan professionnel, familial, relationnel…) et d'avoir une première idée de votre histoire de vie.
Le diagnostic psychologique vise à identifier votre problématique et à déterminer le plan d'intervention ou de traitement. Seuls les psychologues sont habilités à faire un diagnostic psychologique.
Vous pouvez aller chez votre médecin habituel ou directement chez un psychiatre qui sera plus familiarisé avec les différents troubles psychiques. Le psychiatre pourra évaluer vos symptômes, éventuellement les causes et vous proposez un traitement adapté.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
Le traitement de la dépression est le fruit d'une collaboration entre la personne dépressive et son médecin généraliste, son psychiatre et éventuellement d'autres professionnels de santé. La psychothérapie et, si nécessaire, le traitement médicamenteux sont adaptés à chaque cas.
« Les psychologues ne pratiquent pas tous la psychothérapie. Quelqu'un peut avoir le titre de psychologue et être un chercheur, professeur, conseiller ou œuvrer en psychologie industrielle, etc. Ainsi, le psychologue qui exerce la psychothérapie est un psychologue-psychothérapeute.
Le psychiatre est un médecin qui a choisi de se spécialiser en psychiatrie. Il cherche à soigner les maladies mentales. Le psychothérapeute a pour rôle de « soigner par la parole » les personnes en souffrance psychologique.
En sa qualité de médecin, il est habilité à prescrire des médicaments tels que des anti-dépresseurs, anxiolytiques, psychotropes, etc.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Le psychologue peut vous aider entre autres à (1) comprendre/définir vos problèmes, (2) identifier les meilleures façons d'aborder ces problèmes, (3) implanter de nouvelles stratégies pour gérer le problème, et (4) prévenir la répétition des mêmes schémas à l'avenir.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM. Ensuite, celle-ci va s'adresser au Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles CRRMP.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.