La Décision N°233939 du Conseil d'État du 22 mai 2002 indique que, dans les établissements sociaux et médico-sociaux, relève de la compétence des aides-soignants la distribution des médicaments que lorsqu'il s'agit d'apporter une aide, un soutien à une personne qui a perdu son autonomie.
Le droit d'administrer des médicaments est réservé aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes (article L 4111-1 CSP), aux infirmières et aux infirmiers (article L 4311-1 CSP), donc aux puéricultrices (mais pas aux aides-soignantes ou auxiliaires de puériculture).
Dans les établissements sanitaires et sociaux, tout comme les maisons de retraite ou les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la distribution des médicaments non injectables par les aides-soignantes dans le cadre de l'aide à la prise est tolérée.
Parce que le soignant est avant tout un être humain, il ne peut pas faire abstraction dans sa pratique professionnelle de ce qu'il est, ni de ce qu'il vit avec les patients. Parfois déstabilisés, les soignants peuvent ressentir un sentiment d'impuissance.
Les moins : Travail de nuit. Travail les week-ends et jours fériés. Proximité avec la maladie, la misère sociale, le décès.
En théorie, la mesure de la glycémie capillaire est un acte médical (1), que l'infirmière peut réaliser dans le cadre de son rôle prescrit. En pratique, à l'hôpital (dans les services de diabétologie, notamment) et en maisons de retraite, cet acte est couramment effectué par les aides-soignantes, voire les ASH.
C'est sous la responsabilité et le contrôle de l'infirmier qu'il assure les soins d'hygiène et de confort. Il peut prendre le pouls et la température, vérifier l'état des pansements et des drains, et veiller à ce que les patients prennent leurs médicaments. Au besoin, il aide à la toilette, à l'habillage ou au repas.
Il est compris entre 1 320 euros net par mois en début de carrière et 1 760 euros net par mois en fin de carrière.
En pratique, la perception de ce lien hiérarchique est flexible : les aides-soignants considèrent l'infirmier comme un collègue plutôt que comme un supérieur hiérarchique : "L'aide-soignant travaille sous la responsabilité de l'infirmier mais en aucun cas ne le considère comme le supérieur" (aide-soignant).
Si la personne âgée est incapable de prendre seule ses médicaments, l'auxiliaire de vie est autorisée à sortir les médicaments du pilulier et à les donner à la personne âgée mais, mais ne peut pas les administrer elle-même.
Conduite à tenir : Sont autorisés (après avis de l'IDE du service) : l'administration de suppositoires de glycérine, et l'administration par voie orale de laxatifs prescrits. Sont interdits: administration de suppositoires médicamenteux (type Eductyl,…) et de lavement quel qu'il soit (Microlax, Normacol,…)
Le circuit de distribution pour les officines
Les officines de pharmacie achètent les médicaments qu'elles dispensent, soit auprès des grossistes répartiteurs (80% des cas), soit directement auprès des fabricants ou de leurs dépositaires ainsi qu'auprès des exploitants.
Les professionnels de santé sont les premiers acteurs de la mise en œuvre de la stratégie de juste utilisation des antibiotiques. L'administration répétée d'antibiotiques chez l'homme ou l'animal crée une pression de sélection qui favorise l'émergence et la dissémination de souches résistantes aux antibiotiques.
Administration de médicaments :
Il est formellement interdit aux ATSEM d'administrer, sous quelle que forme que ce soit, un médicament quelconque à un élève. Un tel acte peut être considéré comme une atteinte à l'intégrité de la personne humaine et poursuivi devant les tribunaux.
Le fil conducteur de la sécurisation de l'administration médicamenteuse repose sur la règle des 5 right (1), ou règle des 5 B (« administrer au Bon patient, le Bon médicament, à la Bonne dose, sur la Bonne voie, au Bon moment».
L'aide-soignante gagne plus dans la fonction publique hospitalière. Sur les 390 000 aides-soignants, 89% sont des femmes. 64% travaillent dans le secteur public où elles sont mieux payées (1788 euros) que dans le privé ou l'associatif. C'est aussi dans le public que leur salaire a le plus augmenté : +7,8% en cinq ans.
Le salaire médian pour les emplois aide soignant en ehpad en France est € 24 017 par an ou € 13.20 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 21 654 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 28 987 par an.
Quelles sont les démarches à suivre pour exercer le métier d'aide-soignant indépendant ? Pour devenir auto-entrepreneur, l'aide-soignant doit constituer un dossier d'immatriculation pour ensuite s'enregistrer en ligne, auprès du CFE de l'Urssaf, l'activité étant considérée comme de nature libérale.
Transmettre des observations par écrit et par oral pour assurer la continuité des soins ; Participer à la surveillance des fonctions vitales ; Discerner le caractère urgent d'une situation pour alerter les personnels soignants ; Participer à la réalisation d'animations auprès des personnes.
Diplôme d'Etat d'aide-soignant (DEAS)
Après paiement des cotisations et contributions sociales, l'aide-soignante libérale débutante peut dégager un salaire moyen de 1.550€ net par mois. Après quelques années d'expérience à domicile, la professionnelle peut augmenter son bénéfice pour arriver à 1.697€ par mois.
La formation s'effectue sur trois ans et comporte 2100 heures de cours et 2100 heures de stage. A partir de septembre 2020, elle ne devrait toutefois plus durer que 2 ans et demi (voire deux ans) pour les AS, suite aux mesures annoncées par Agnès Buzyn en février 2020 pour renforcer l'attractivité de leur métier.