L'infection urinaire n'est pas transmissible d'une personne à l'autre. En revanche, le rapport sexuel peut déclencher une cystite de différentes manières. Les mouvements durant l'acte sexuel ont une action mécanique qui peut entraîner le passage des germes situés près de l'anus vers le méat urinaire.
On estime qu'une femme sur deux souffre d'une cystite au moins une fois dans sa vie. Souvent, la personne concernée se demande si cette affection est contagieuse. La réponse est oui. Lorsque la cystite est d'origine bactérienne, la contagion – bien que rare – est possible.
Selon le Dr Joelle Robion, la réponse est oui. "Il n'y a aucune contre-indication car une cystite n'est pas sexuellement transmissible".
Quand elle apparaît, elle est déclenchée en général par une IST (infection sexuellement transmissible) et prend la forme d'une urétrite : ce n'est pas la vessie qui s'infecte mais l'urètre (le canal urinaire qui conduit à la vessie). L'homme attrape cette infection urinaire après un rapport sexuel contaminant.
Symptômes de l'infection urinaire chez l'homme
Les urines peuvent être troubles ou de couleur rouge ou rosée du fait de la présence de sang, habituelle dans cette pathologie. Lorsque l'infection touche la prostate ou remonte au niveau des reins, une fièvre, des frissons et une douleur lombaire apparaissent.
La cystite chez la femme peut se déclencher suite à des rapports sexuels, et notamment l'utilisation de spermicide. Ne pas aller uriner après un rapport est souvent un déclencheur des IVU. Le fait de mal s'essuyer, en commençant par l'arrière vers l'avant, ramène les germes vers la sortie de l'urètre.
La cystite est une maladie sexuellement transmissible (MST).
Faux. Les relations sexuelles favorisent les cystites (frottement, contact avec les muqueuses anales, libération d'hormones diminuant la réponse immunitaire), mais en aucun cas le germe ne peut être transmis par un partenaire sexuel.
Entre 48h et une semaine après un rapport sexuel non protégé avec une personne atteinte, les symptômes apparaissent. La personne contaminée présente de la fièvre et des douleurs au bas ventre ainsi que des brûlures et/ou pertes et écoulements jaunes au niveau des organes génitaux et/ou de l'anus.
Bien que beaucoup moins fréquente que chez la femme, une cystite chez l'homme est possible. Il s'agit d'une infection de la vessie. Elle est souvent associée à une infection de la prostate, qui peut être plus grave et est davantage retrouvée chez les hommes de plus de 50 ans.
Chez l'homme, les brûlures urinaires intenses associées à un écoulement de l'urètre, l'orifice de sortie des urines et à une pesanteur de la vessie orientent vers une inflammation ou une infection de l'urètre (urétrite) dont la cause est généralement une maladie sexuellement transmissible.
On distingue urétrite (infection de l'urètre), cystite (inflammation de la vessie), pyélonéphrite (infections des reins). Chez l'homme, l'infection urinaire est le plus souvent une prostatite (infection de la prostate).
le dépistage classique, appelé test ELISA : une simple prise de sang permet de rechercher dans votre sang la présence d'anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l'infection. Il est totalement fiable s'il est réalisé six semaines après une prise de risque.
De manière générale, en prévention des cystites récidivantes après les rapports sexuels, il est conseillé de : boire beaucoup d'eau, d'uriner tout au long de la journée et pas juste le matin et le soir, d'uriner après les rapports sexuels.
Symptômes d'infection à Chlamydia chez l'homme
En plus d'écoulement par le pénis ou le rectum, peuvent apparaître : des brûlures en urinant, dues à l'inflammation de l' urètre ou urétrite ; des douleurs au niveau des testicules ; des douleurs rectales.
L'infection urinaire se produisant régulièrement après une relation sexuelle est liée à des microbes naturellement présents au niveau de la peau située entre l'urètre et l'anus. Et ces bactéries remontent parfois dans l'urètre jusqu'à la vessie, peut-être parce qu'elles vont vers la chaleur humide.
Les antibiotiques restent le seul traitement réellement efficace contre l'infection urinaire. Il existe un traitement monodose de l'infection urinaire qui agit très rapidement pour calmer les symptômes. Il peut être délivré sur ordonnance après (télé)consultation.
Chez la femme enceinte, un test par bandelette, un ECBU et un antibiogramme sont réalisés avant de prescrire tout traitement. Dans les huit à dix jours qui suivent l'arrêt des médicaments, un ECBU de contrôle est réalisé pour s'assurer que l'infection est bien guérie.
Les IST peuvent être mortelles : virus de l'immunodéficience humaine papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (carcinome hépatocellulaire).
Le citron aura une vertu antibactérienne non négligeable même si la quantité utilisée est faible. 40 à 50 % des femmes ont eu au moins une infection urinaire au cours de leur vie.
Une prostatite peut être due à une infection bactérienne qui se propage à la prostate par les voies urinaires ou à la présence de bactéries dans la circulation sanguine. Une bactériémie peut être la conséquence d'actes ordinaires (comme le brossage des dents), de soins dentaires...