Quels sont les risques ? "Le risque principal de la fuite de la valve mitrale est l'insuffisance cardiaque : le cœur va se dilater et moins bien se contracter. Résultat, cela entraîne l'apparition progressive de fibroses dans le ventricule gauche.
La fuite de la valve mitrale peut être aiguë lorsqu'elle survient brutalement (par rupture des cordages soutenant la valve par exemple) ou chronique lorsqu'elle existe depuis un certain temps et s'aggrave progressivement, parfois très lentement, parfois de façon plus rapide.
"Le principal risque en cas de fuite de la valve mitrale, c'est un risque d'infection. Il y a un risque d'endocardite. Il y a aussi un risque d'aggravation. Il faut donc réaliser un suivi échographique une fois par an pour vérifier que la fuite reste petite.
Deux causes principales d'insuffisance mitrale : le rhumatisme articulaire aigu et les formes dégénératives des valves.
Le geste chirurgical par remplacement valvulaire prothétique ou réparation par plastie de la valve mitrale reste le traitement de référence. Il ne peut cependant pas être proposé à certains patients jugés à haut risque. Pour ces derniers, la firme Abbot a développé le dispositif Mitraclip®.
L'insuffisance mitrale aiguë peut entraîner un œdème aigu du poumon et un choc cardiogénique, ou une mort subite cardiaque. L'insuffisance mitrale chronique provoque des symptômes lentement évolutifs d'insuffisance cardiaque et, si une fibrillation auriculaire se développe, de palpitations.
- La première recommandation est une alimentation peu salée avec de l'ordre de 4 à 6 gr de sel par jour. Ne pas saler à table, réduire le sel en faisant la cuisine et éliminer les principaux aliments riches en sel comme la charcuterie, certains fromages, les viennoiserie et pâtisseries est un premier stade.
Il y a un consensus pour opérer une insuffisance mitrale asymptomatique quand la surveillance échographique montre l'apparition d'une altération modérée ou moyenne de la contractilité du ventricule gauche et d'une majoration de ses diamètres.
Le chirurgien ouvre le thorax et pour accéder au cœur et retirer la valve lésée. La nouvelle valve artificielle (prothétique) est ensuite cousue en place. Dans certains cas, on peut remplacer la valve sans ouvrir le thorax, d'une manière mini-invasive.
La plastie mitrale
C'est l'intervention de choix qui consiste à conserver et réparer la valve existante. Cette technique permet d'éviter un traitement anticoagulant. Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale et nécessite la mise en place d'une circulation extracorporelle.
L'insuffisance mitrale se définit par le reflux du sang pendant la systole (phase de contraction et d'éjection du ventricule gauche) du ventricule gauche vers l'oreillette gauche, alors que la valve mitrale est fermée et supposée étanche. La valve mitrale est située entre l'oreillette et le ventricule gauche.
L'insuffisance mitrale présente peu de symptômes. Le patient se plaint parfois d'essoufflement à l'effort et de palpitations. Le diagnostic est surtout posé lors de la découverte fortuite par le médecin d'un souffle cardiaque systolique en jet de vapeur, maximum à la pointe et irradiant dans l'aisselle.
Rétrécissement mitral
La valve mitrale très rétrécie (sténosée) est située juste après le retour du sang des poumons vers le cœur ; l'essoufflement survient assez rapidement et impose l'opération : ouverture des valves (commissurotomie) par voie chirurgicale ou par voie percutanée (voir fiche) selon les cas.
Lorsque cette valve est défectueuse elle peut être sténosante (les feuillets étant devenu calcifiés et rigides empêchant leur ouverture et créant ainsi de l'obstruction au passage du sang) ou insuffisante (les feuillets sont alors incapables de retenir le sang à leur fermeture soit parce qu'il y a eu déchirure d'un ...
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
Deux options sont envisageables : La voie médicamenteuse, par la prescription de produits visant à ralentir le rythme cardiaque (bêtabloquants par exemple). En cas de valvulopathie (maladie des valves cardiaques), une intervention chirurgicale pourra être envisagée par le cardiologue.
La plastie mitrale est une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie générale, elle dure environ 2 à 3 heures et nécessite l'utilisation de la circulation extracorporelle. La chirurgie se déroule sous thoracoscopie (sans ouverture du sternum).
L'insuffisance (ou fuite) mitrale est la maladie des valves cardiaques la plus fréquente. Elle est responsable d'insuffisance cardiaque, c'est à dire un essoufflement au moindre effort très invalidant, et de l'apparition d'œdèmes dans les jambes.
Le cœur subit des changements avec l'âge. De nombreux changements sont dus au développement de maladies cardiaques, qui deviennent plus fréquentes avec l'âge. D'autres changements sont dus au vieillissement lui-même.
Le cœur peut se régénérer tout seul (mais il faut l'aider)
Après un infarctus, quand les cellules du coeur ont souffert du manque d'oxygène, elles ont la capacité de multiplier plus vite qu'à l'habitude. Et donc de « cicatriser » la zone en souffrance.
Dans l'insuffisance aortique "compensée", il n'y a pas de régime spécifique, mais, dans l'optique d'un traitement chirurgical éventuel de la maladie, il est recommandé de ne pas prendre de poids. Au stade de l'insuffisance cardiaque, le régime sans sel est indispensable.
Une faible fuite mitrale, sans conséquence clinique, peut être détectée au moyen de procédés sensibles chez presque 90 % des adultes sains sur le plan cardiaque. Il est souvent appelé « insuffisance mitrale physiologique » ou « régurgitation mitrale minime ».
La valve mitrale se situe entre l'oreillette gauche (cavité supérieure) et le ventricule gauche (cavité inférieure de pompage). La valve mitrale fait passer le sang de l'oreillette gauche dans le ventricule gauche.