L'inflammation est un phénomène faisant partie intégrante de votre système immunitaire. Un phénomène bénéfique qui vous permet de vous défendre contre les agressions (inflammation aigüe). Cependant, lorsque la réaction inflammatoire persiste dans le temps, elle peut entraîner des complications sur la santé.
L'inflammation aiguë est une réponse qui dure habituellement quelques jours seulement et qui est normalement bénéfique pour la guérison. Malgré cela, celle-ci est bien souvent accompagnée de sensations désagréables telles que des démangeaisons ou une douleur.
Une inflammation aiguë se caractérise par plusieurs symptômes: une rougeur au site d'infection ou de blessure, un œdème (gonflement), une sensation de chaleur et une douleur. Si la réaction inflammatoire touche un organe, la fonction de ce dernier peut être affectée et diminuée.
L'inflammation se guérit par les anti-inflammatoires
Mais pas uniquement. L'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène…), et la cortisone sont les plus couramment utilisés. Ils diminuent la fièvre, le gonflement, la fatigue. Ils suffisent en cas de goutte ou de tendinite.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Un bilan sanguin permet de rechercher des signes biologiques d'une inflammation et d'en évaluer l'importance. Plusieurs éléments peuvent être pris en compte : la vitesse de sédimentation (VS) : Ce test mesure la vitesse à laquelle les globules rouges du sang tombent au fond du tube sous l'action de la gravité.
Certaines bactéries, à l'origine de maladies infectieuses libèrent des endotoxines qui sont à l'origine d'une fatigue musculaire supplémentaire. L'hépatite virale est un exemple de pathologie engendrant une fatigue particulièrement intense conduisant les personnes qui en sont atteintes à ne pas pouvoir se lever.
L'inflammation correspond à un ensemble de réactions générées par l'organisme en réponse à une agression. Celle-ci peut être externe comme une blessure, une infection, un traumatisme, ou internes comme celles observées dans les pathologies auto-immunes.
L'inflammation est très souvent causée par des infections. Effectivement, une infection se caractérise par l'invasion d'un intrus dans l'organisme, qui provoque des altérations dans les tissus. Cet intrus peut être une bactérie, un parasite, une moisissure ou encore un virus.
Paradoxalement, l'analyse des tumeurs a permis de décrire le cancer comme étant lui-même une maladie inflammatoire chronique, avec des tumeurs parfois très inflammatoires et de plus mauvais pronostic.
Il en existe principalement deux : L'inflammation aiguë : elle se manifeste rapidement, dure peu de temps et se caractérise principalement par l'exsudat de plasma et l'accumulation de lymphocytes. L'inflammation chronique : elle survient lorsque l'inflammation aiguë ne disparaît pas d'elle-même.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
L'inflammation tumorale est induite par des facteurs inflammatoires sécrétés par les cellules tumorales, tel que le PDGF qui recrute des macrophages au sein de la tumeur (Figure 25), elle se comporte ainsi comme un puissant promoteur tumoral : elle permet une progression plus rapide de l'oncogenèse.
Comment l'inflammation prépare-t-elle l'obésité
Le plus directement impliqué est le fait que l'état inflammatoire modifie la structure biochimique de l'insuline. Celle-ci ne peut plus jouer correctement son rôle de normalisation de la glycémie (taux de sucre dans le sang).
Quel est la différence entre une infection et une inflammation ? Une infection entraîne le plus souvent une réaction locale du corps suite à la détérioration des tissus au site d'infection. On parle d'inflammation.
4. La banane. La banane est une vraie mine de minéraux alcalinisants, ce qui compense l'acidité générée par certains aliments que nous mangeons (viande rouge, céréales raffinées, sucre). Cela permet de rétablir la balance entre acidité et alcalinité dans l'organisme et donc de réduire la douleur.
Les symptômes les plus typiques sont des douleurs dans les articulations ou les muscles, des lésions cutanées, une fatigue générale. Selon le type de maladies, d'autres organes peuvent également être atteints.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
L'inflammation chronique est une phase anormale de l'inflammation, caractérisée par sa persistance dans le temps : elle peut durer plusieurs semaines voire plusieurs années, d'où le terme chronique.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.