J'ai été victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle. Vous avez été indemnisé après un accident du travail ou une maladie professionnelle : ces périodes sont validées pour votre retraite.
Si votre situation remplit ces conditions, vous pouvez demander votre retraite avant 62 ans et bénéficier d'une pension à taux plein, indépendamment du nombre réel de trimestres cotisés et de la durée d'assurance. Vous bénéficierez alors du taux maximum de 50 % de votre salaire annuel moyen de vos 25 meilleures années.
Pendant votre arrêt maladie, vous ne cotisez pas pour votre retraite mais vous validez 1 trimestre tous les 60 jours, dans la limite de 4 trimestres par an. C'est la même règle qui s'applique pour les arrêts de travail consécutifs à une maladie professionnelle ou un accident du travail.
Votre demande de retraite pour incapacité permanente est soumise à l'avis d'une commission spécifique. Cette commission vérifie : votre exposition aux risques professionnels pendant 17 ans ; le lien entre cette exposition et votre incapacité pendant toute cette période.
La rente est calculée sur la base du salaire des 12 derniers mois précédant l'arrêt de travail. Elle est égale au salaire annuel multiplié par le taux d'incapacité préalablement réduit de moitié pour la partie de taux ne dépassant pas 50 % et augmenté de moitié pour la partie supérieure à 50 %.
En plus d'une souffrance physique, la fatigue et les difficultés à réaliser son travail viennent gonfler l'impact d'une maladie professionnelle. Dans certains cas, une fois la maladie reconnue, l'employé doit également accepter le statut de handicap, d'inaptitude ou d'incapacité temporaire ou permanente(2).
Les indemnités journalières correspondent à 80 % du salaire journalier de référence pour l'arrêt de travail à partir du 29ème jour. Le salaire journalier net correspond à 1/30,42 du salaire du mois précédent, diminué d'un taux forfaitaire de 21 %. Les indemnités journalières sont plafonnées à 309,37 €.
La rente est accordée lorsque l'incapacité permanente du travailleur est une séquelle de sa maladie professionnelle. Le taux d'incapacité permanente (IPP) est déterminé par le médecin-conseil de votre caisse d'assurance maladie (CPAM ou MSA).
Si vous êtes atteint d'une incapacité permanente au moins égale à 10 %, vous pouvez, sous certaines conditions, partir en retraite pour incapacité permanente à partir de 60 ans.
La retraite au titre de l'inaptitude au travail vous permet d'obtenir une retraite au taux maximum de 50 % dès 62 ans, quel que soit votre nombre de trimestres. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite.
La différence fondamentale entre invalidité et incapacité dépend de la cause : l'incapacité est d'origine professionnelle, l'invalidité est d'origine non professionnelle.
L'arrêt maladie dans le secteur privé
Dans le secteur privé, l'aide pour arrêt pour longue maladie se réfère au régime de la Sécurité sociale. Le travailleur perçoit des indemnités journalières sous conditions. Les compensations équivalent à 50 % du salaire moyen.
Le montant du minimum garanti dans son cas serait de : 15 900,14 € (montant du traitement indiciaire brut annuel de l'indice majoré 227 revalorisé au 1er/01/2024) /168 x 12) soit 1 135,72 € brut annuel. * revalorisé depuis cette date dans les mêmes conditions que les pensions de retraite.
Peuvent ainsi obtenir une retraite pour inaptitude au travail : les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de 1ère, 2ème ou 3ème catégorie ou l'allocation aux adultes handicapés, les titulaires de la carte d'invalidité, reconnus atteints d'une incapacité permanente d'au moins 80%,…
Ainsi, ces arrêts maladie ne devraient pas repousser votre âge de départ en retraite à taux plein. Cependant, ces trimestres ne seront pas comptabilisés pour le calcul d'une éventuelle surcote ou dans le cadre d'un départ anticipé pour carrière longue.
Après une maladie professionnelle, si vos séquelles le justifient, un taux d'incapacité permanente peut vous être attribué. Il ouvre droit à des indemnités ou à une rente.
Depuis le 1er septembre, les salariés reconnus inaptes ont la possibilité de partir à la retraite deux ans avant l'âge légal (soit 62 ans à terme), tout en bénéficiant du taux plein, sans qu'il ne soit nécessaire pour eux de justifier de la durée d'assurance requise.
Pour l'arrêt de travail en maladie professionnelle, il n'existe pas de durée maximale. Cependant, ce n'est pas le cas des éventuelles indemnisations. Pour en savoir plus, retrouver toutes les informations sur l'indemnisation en cas d'arrêt de travail en cas de maladie professionnelle.
Le point de départ du versement de la rente est le lendemain de la date de consolidation. Si votre taux d'incapacité permanente est inférieur à 10 %, vous avez droit à une indemnité en capital. L'indemnité en capital vous sera versée en une seule fois, après expiration du délai de recours de deux mois.
Pour savoir comment connaître son taux d'incapacité, la procédure est assez simple : une fois que l'instruction de votre dossier est terminée, vous recevrez par courrier le résultat de la part de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont vous dépendez.
À réception de la déclaration de la maladie professionnelle par la CPAM, l'employeur peut contester le caractère professionnel de la maladie s'il considère qu'il n'y a pas de lien entre l'affection du salarié et son travail.
À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
Si vous êtes en arrêt de travail (pour cause de maladie ou accident de travail ou maladie professionnelle), vous devez vous abstenir d'exercer toute activité non autorisée par le médecin. Si vous exercez plusieurs activités, le médecin doit déterminer les activités que vous n'avez pas le droit d'exercer.