Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est exonéré d'impôt sur le revenu et ne doit pas être déclaré. En revanche les titulaires du RSA ne bénéficient d'aucune exonération spécifique en matière de taxe foncière et de taxe d'habitation (comme cela était auparavant le cas pour les bénéficiaires du RMI).
Les veufs et veuves. Les personnes de plus de 60 ans qui n'étaient pas redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune l'année précédant celle de l'imposition à la taxe d'habitation. Les personnes infirmes ou invalides et ne pouvant subvenir à leurs besoins par leur travail.
Vous n'avez pas à les déclarer. Les aides suivantes sont exonérées totalement : Revenu de solidarité active (RSA) Prime d'activité
80 % des foyers bénéficient de la suppression de leur taxe d'habitation sur leur résidence principale à compter de 2020. À compter de 2021, pour les 20 % de foyers restants, une diminution progressive de la taxe d'habitation sur la résidence principale s'appliquera jusqu'à sa suppression définitive en 2023.
Vous serez totalement exonéré de taxe d'habitation sur votre résidence principale si votre RFR de 2021 ne dépasse pas 28 150 € pour la première part de quotient familial, plus 8 340 € pour les deux premières demi-parts suivantes et 6 255 € pour chaque demi-part supplémentaire.
Il est important de faire sa déclaration de revenu aux impôts, même si vous êtes sans revenus ou non imposable . En effet, les informations recueillies permettent à la Caf d'actualiser le montant de vos prestations au plus près de votre situation.
Chaque année, vos ressources déclarées aux impôts sont transmises à la Caf automatiquement. Cela permet de recalculer le montant de vos prestations et de bénéficier du juste droit. La déclaration de revenus 2021 que vous faites en 2022 auprès des impôts servira à la Caf pour recalculer vos droits en janvier 2023.
Si vous bénéficiez de prestations CAF, sachez que vous n'avez pas à déclarer les sommes perçues chaque année aux impôts. En effet, les aides sociales et familiales ne sont pas imposables.
Si vous quittez un logement le 31 décembre pour rentrer dans votre nouveau logement à la date du 2 janvier , vous ne payez aucune taxe d'habitation puisque vous n'êtes pas locataire à la date du 1er janvier. Si le logement est inoccupé en date du 1er janvier, c'est au propriétaire de s'acquitter de la somme due.
Comme prévu dans le calendrier de la suppression de la taxe d'habitation, 2022 représente la dernière année où des foyers la paieront. Seuls les plus aisés doivent s'en acquitter. C'est la dernière année, promis. À partir de 2023, plus aucun foyer ne paiera la taxe d'habitation.
En 2022, seuls les foyers aisés (dont le revenu fiscal de référence excède un certain plafond) doivent s'acquitter de l'impôt local sur leur résidence principale, avant la suppression totale de l'impôt en 2023. Ils vont bénéficier d'un dégrèvement de 65 %, quel que soit leur revenu.
Pour ce qui concerne la taxe d'habitation et la taxe foncière, le délai de reprise est d'un an, soit jusqu'à la fin de l'année suivant celle au titre de laquelle l'imposition est due. Le délai est porté à trois ans en cas d'exonération ou de réduction d'impôt attribuée à tort.
Si vous êtes âgé de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition N, vous pouvez bénéficier d'une exonération pour votre habitation principale.
D'autre part, la CAF a accès au Fichier National des Comptes Bancaires et Assimilés, qui recense la totalité des comptes bancaires ouverts sur le territoire, et qui permet de fournir aux organismes légalement habilités des informations sur les comptes détenus par une personne.
Ainsi, la prise en compte tardive de la reprise d'emploi d'un allocataire peut générer simultanément un rappel sur le RSA activité et un indu sur le RSA socle.
Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est exonéré d'impôt sur le revenu et ne doit pas être déclaré. En revanche les titulaires du RSA ne bénéficient d'aucune exonération spécifique en matière de taxe foncière et de taxe d'habitation (comme cela était auparavant le cas pour les bénéficiaires du RMI).
Manquement aux obligations et réduction du RSA
Selon votre situation, la réduction du RSA varie. Si c'est une première sanction, elle peut aller jusqu'à 80% du montant total du RSA pour une personne seule et jusqu'à 50% pour un couple ou un foyer avec au moins un enfant. Elle dure entre 1 et 3 mois.
Le refus de contrôle peut donner lieu à une suspension partielle ou totale des paiements des prestations puis à une radiation administrative, avec le cas échéant, la demande de remboursement des sommes perçues à tort.
Il faut être au chômage ou avoir une activité professionnelle avec un revenu inférieur à 500 euros, s'intégrer dans une insertion professionnelle si on est sans emploi, notifier en cas de changement de situation (nouvel enfant, nouveau logement, modification au niveau du statut du couple…)
Les impôts locaux regroupent essentiellement la taxe d'habitation, payée par la personne qui occupe le logement, et la taxe foncière, payée par celui qui le possède.
Une seule taxe d'habitation est due par logement, quel que soit le nombre de personnes vivant avec vous. Depuis 2020, la réforme de la taxe d'habitation permet à 80 % des foyers de bénéficier de la suppression de leur taxe d'habitation sur leur résidence principale.