Est-il dangereux de vivre avec une personne bipolaire ? Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Les maladies psychiatriques ne sont pas dangereuses en elles-mêmes.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Le trouble bipolaire est une maladie grave, mais les personnes atteintes qui se font traiter peuvent se rétablir et mener des vies enrichissantes.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Des comorbidités associées
En détails, les scientifiques ont constaté que les sujets bipolaires meurent en moyenne de 8,5 ans (hommes) à 9 ans (femmes) plus tôt que le reste de la population.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Sans traitement, la maladie elle-même peut en outre s'aggraver en «imprimant» sur le cerveau des circuits de fonctionnement inadéquats alors que le cerveau peut «se réparer» grâce au traitement.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Globalement, elles considèrent que leur corps réagit mal et surtout trop violemment aux événements de vie problématiques, et que cela implique, avant toute chose, de prendre impérativement des médicaments, essentiellement des régulateurs de l'humeur, sans jamais céder sur ce point.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
Les troubles bipolaires, qui touchent près de 1% de la population française, sont fortement héréditaires. Si les deux parents sont atteints, l'enfant a un risque sur deux de développer la maladie.
? Est-ce qu'un bipolaire peut travailler ? Oui, bien sûr, une personne bipolaire peut travailler. Des aménagements de travail (mi-temps et autres) peuvent être mis en place.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Ainsi la plupart des patients prennent des combinaisons de psychotropes. Parmi elles, les anti-maniaques, qui sont des antipsychotiques prescrits notamment durant la phase aiguë de manie et certains antiépileptiques, qui ont aussi des effets de régulation de l'humeur.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.