Certaines personnalités semblent connaître les autres et interagir avec elles dans un travail intérieur élaboré. Par exemple, la personnalité A peut connaître la personnalité B et savoir ce que fait B, comme si elle observait son comportement.
La connaissance d'autrui est donc non seulement indirecte et incertaine, mais aussi analogique. Elle suppose la connaissance de soi. Plus je fais des expériences, plus je me connais, plus je peux comprendre les expériences de l'autre : je retrouve alors chez l'autre ce que j'ai déjà découvert chez moi.
Pour beaucoup de spécialistes de la santé mentale, le TDI n'est qu'un “amalgame” de différentes pathologies (notamment de la schizophrénie, du syndrome de stress post-traumatique chronique ou encore du trouble de la personnalité borderline). D'autres praticiens considèrent que le TDI a une existence propre.
Il y a bien des manières de mieux connaître une personne. Une façon de s'y prendre consiste à s'intéresser à ce qu'elle est plutôt qu'à ce que nous pensons d'elle. Et pour cela, nous pouvons prendre un moment pour explorer son univers, sans évaluation et sans jugement, au travers du regard qu'elle porte sur les choses.
Connaître quelqu'un de nom, de réputation, de vue,
être au courant de son existence, en avoir entendu parler, l'avoir déjà rencontré, mais ne pas être en relation avec lui.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
Appelé banalement "double personnalité", le trouble dissociatif de l'identité n'a pourtant rien de banal. Vulgarisé à travers la littérature et le cinéma, ce mécanisme de protection reste rare et mal diagnostiqué. Lorsque l'on pense dédoublement de personnalité, on se plaît à imaginer Docteur Jekyll et Mister Hyde.
La logorrhée est un terme qui caractérise le besoin constant de parler. Le flux de parole est considérablement augmenté, et le sujet s'exprime pendant de longs moments.
Diagnostic du trouble dissociatif de l'identité
Les médecins diagnostiquent un trouble dissociatif de l'identité sur la base de l'histoire de la personne et des symptômes : Les personnes ont deux identités ou plus, et leur sentiment d'être elles-mêmes et de pouvoir agir comme étant elles-mêmes est perturbé.
On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée. Platon les qualifie même de dangereux.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
L'attirance
Penser tout le temps à quelqu'un peut signifier que celui-ci vous attire. Vous avez peut-être envie d'en savoir un peu plus sur lui ou encore de vous rapprocher de lui. Vous imaginez ce qu'il fait, ce qu'il mange, avec qui il est, quels sont ses hobbies ou encore comment il va à longueur de journée.
Il veut vous pousser à lui montrer qu'il peut croire en vous et en vos sentiments. Il veut s'assurer que tu es amoureux de lui et qu'il n'est pas juste un homme de passage dans ta vie. Il a perdu confiance dans l'amour et des doutes sur les sentiments de toutes les femmes.
Un homme avec des sentiments sincères porte généralement plus d'attention aux besoins de sa partenaire. Et c'est le cas dans les relations intimes. Un homme qui aime réellement sa compagne accorde autant d'intérêt à ses orgasmes qu'à ceux de sa conjointe.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.