Une vidéo enregistrée à l'insu d'une salariée peut être retenue comme preuve.
La vidéo est un mode de preuve spécifique dans la mesure où elle est exploitée par les services de police pour donner lieu à une représentation commentée d'un certain moment de la réalité.
Par principe, si le système de vidéosurveillance a été mis en place dans le respect des règles, les enregistrements obtenus par les caméras constituent des preuves qui sont acceptées par le conseil de prud'hommes dans le cadre d'un contentieux prud'homal (par exemple, lorsque l'employeur veut prouver la faute d'un ...
La Cour de cassation a récemment rendu un arrêt permettant, sous certaines conditions, l'utilisation d'enregistrements sonores réalisés à l'insu de l'interlocuteur comme preuve en matière civile.
Les victimes d'infractions pénales peuvent donc rapporter la preuve même par des procédés déloyaux voire illicites comme des enregistrements audio clandestins réalisés à l'insu d'une partie par une « personne privée ». Ceci ne dispense pas du respect du principe du contradictoire, au contraire.
Ainsi sont déclarés irrecevables les éléments de preuve obtenus par des moyens inacceptables, certaines communications privilégiées et, de manière générale, les éléments dont la valeur probante est largement inférieure à l'exigence d'un procès équitable.
Légalement, enregistrer une personne sans qu'il le sache soulève des questions éthiques et légales. Enregistrer une personne à son insu selon le code pénal, l'article 226-1 interdit la captation, la transmission ou la divulgation de paroles prononcées à titre privé sans le consentement des personnes concernées.
Légalité d'un enregistrement vocal
Selon l'article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée ». L'article 226 du Code pénal détermine qu'il est interdit d'enregistrer une personne sans son consentement, dans un cadre privé ou confidentiel, et fixe des sanctions pénales, le cas échéant.
Une preuve déloyale est une preuve qui a été obtenue par une partie en piégeant son adversaire.
Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...). Vous pouvez par exemple prendre une photo d'un SMS, puis la faire constater par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice).
Qui peut consulter les images ? Seules les personnes habilitées par l'autorisation préfec- torale, et dans le cadre de leurs fonctions (par exemple : les agents du centre de supervision urbain d'une commune), peuvent visionner les images enregistrées.
L'exploitation de l'image d'une personne majeure
Si l'image est prise dans un lieu public, l'autorisation est obligatoire si vous êtes isolé et reconnaissable ; Si l'image est prise dans un lieu privé, l'autorisation est obligatoire seulement si vous êtes reconnaissable.
Portez plainte pour atteinte à votre droit à l'image
Pour cela, vous devez porter plainte auprès du commissariat de police. L'auteur des faits risque alors une amende jusqu'à 45 000 € ainsi qu'une peine de prison pouvant atteindre 1 an.
En droit, le principe est le suivant : la preuve est libre. Elle peut donc être apporté par tout moyen. La preuve est toutefois tempérée par le principe de légalité, dégagé de l'article 9 du Code de procédure civile. Elle doit donc se soumettre aux conditions que prévoit la loi dans certaines circonstances.
Vous pouvez enregistrer une conversation seulement si cela ne porte pas atteinte aux droits et libertés fondamentaux (secret de la communication - vie privée) et si votre interlocuteur est prévenu. En effet, celui-ci doit vous autoriser à l'enregistrer.
La production de l'enregistrement d'une conversation téléphonique privée est admise dès lors qu'elle est justifiée par la nécessité de rapporter la preuve des faits dont l'auteur de l'enregistrement est victime et par les besoins de sa défense(6).
Mon employeur peut-il enregistrer ou écouter mes conversations téléphoniques à mon insu ? Non. Un employeur n'a le droit ni d'enregistrer ni d'écouter les conversations téléphoniques de ses employés s'ils n'en sont pas informés. S'il le fait, il commet un délit et risque des sanctions pénales.
Il n'est pas illégal d'enregistrer une personne sans son consentement dans un lieu public si elle est visible et audible, surtout si elle n'a pas d'attentes raisonnables en matière de vie privée. Mais dans un lieu privé, comme une salle de bains ou une cabine d'essayage, enregistrer quelqu'un à son insu est illégal.
Que ce soit Android ou iOS, l'encadrement de cet enregistrement est très strict et se fait par la loi. De ce fait, un téléphone seul n'est pas apte à enregistrer un appel. En effet, le Code pénal punit les enregistrements de conversations privées sans consentement.
Ils considèrent que les SMS sont obtenus de manière loyale et sont des preuves utilisables en justice (Soc. 23 mai 2007, n° 06-43209). La connaissance par l'auteur de l'enregistrement des SMS sur l'appareil récepteur permet d'exclure le caractère déloyal du SMS ainsi produit en justice.
Vous pouvez par exemple prendre une photo d'un SMS, puis la faire constater par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) [3]. Le rapport d'un détective privé est également un mode de preuve recevable par le tribunal [4].
Pour qu'un commencement de preuve par écrit soit recevable à faire la preuve d'un acte juridique il doit nécessairement, dit l'article 1361 du Code civil, être « corroboré par un autre moyen de preuve ». Ainsi, un commencement de preuve par écrit ne suffit pas à lui seul à faire la preuve d'un acte juridique.