Au décès de l'ex-époux débiteur, le paiement de la prestation compensatoire est transmis aux héritiers, sauf s'ils renoncent à la succession. Le solde de la prestation compensatoire devient immédiatement exigible qu'elle soit versée en capital ou sous forme de rente.
La prestation compensatoire peut être versée sous forme d'une rente viagère : Somme versée périodiquement jusqu'au décès du bénéficiaire. Ce n'est possible qu'à titre exceptionnel lorsque l'âge ou l'état de santé de l'époux qui peut en bénéficier ne lui permet pas de subvenir à ses besoins.
Si la convention ne prévoit pas la faculté de révision, l'un ou l'autre des époux souhaitant la révision de la prestation compensatoire devra saisir le Juge aux Affaires Familiales ou bien rédiger une nouvelle convention qu'ils soumettront à l'homologation du Juge.
pour les 5 débiteurs ayant un revenu de 4000 à 4999 €/mois, c'est mini refus, maxi 180 000 €, moyenne 73 800 € (pour 31 ans d'union, 2,1 enfants), soit sur l'écart des revenus mensuels un ratio de 0,49 mois ou 52 % selon le revenu du débiteur par année de mariage.
En revanche, si la prestation compensatoire est versée sous forme de rente viagère, elle pourra être suspendue ou supprimée en cas de changement important dans les ressources ou les besoins de l'une ou l'autre des parties (article 276-3 du Code Civil). Seule une diminution est possible, jamais une augmentation.
Vous devez déclarer les rentes ou les versements en capital : Somme d'argent effectués sur une période supérieure à 12 mois perçus comme prestation compensatoire en cas de divorce. Si la prestation compensatoire est versée dans les 12 mois suivant le jugement, elle n'est pas imposable.
Les revenus pris en compte dans son calcul
Tous les composants du patrimoine des époux sont pris en compte dans le calcul de la prestation compensatoire. Les seuls revenus perçus par ces derniers ne suffisent donc pas à qualifier leurs conditions de vie.
S'il n'existe aucune ou peu de différence, la prestation compensatoire n'est pas nécessaire. En revanche, s'il y a un écart entre les époux, il faut prévoir une prestation compensatoire. Si les époux ne la prévoit pas dans la convention de divorce, le juge peut estimer que les intérêts des époux ne sont pas respectés.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
La pension alimentaire est versée tous les mois. Son montant est révisable chaque année. La prestation compensatoire a pour objet de compenser la baisse de niveau de vie consécutive à un divorce. Elle est uniquement destinée à l'ex-époux(se).
L'article 270 du Code civil dispose que les époux ne se doivent plus secours et assistance lorsque le divorce est prononcé. Ainsi, le devoir de secours prend fin lorsque le contrat de mariage est officiellement rompu.
En résumé, en règle générale, le divorce devient définitif à la date du dernier acquiescement signé si les deux époux y ont consenti, ou au terme du délai d'un mois si aucun recours n'a été formé contre le jugement signifié.
Une telle prestation peut être refusée par le juge si l'équité le commande, soit en considération des critères prévus à l'article 271, soit lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs de l'époux qui demande le bénéfice de cette prestation, au regard des circonstances particulières de la rupture.
L'ex-conjoint qui verse la prestation compensatoire bénéficie d'une déduction du revenu global au titre des pensions alimentaires (et non d'une réduction d'impôt). L'ex-conjoint qui reçoit la prestation compensatoire est imposé sur les sommes perçues selon le régime fiscal applicable aux pensions alimentaires perçues.
Le versement d'une pension alimentaire, qu'elle soit au titre du devoir de secours ou pour l'entretien et l'éducation des enfants, se fait mensuellement. Il n'existe aucune règle de calcul donc le montant de la pension alimentaire au titre du devoir de secours est laissé à l'appréciation souveraine du magistrat.
Les honoraires d'avocat
Dans toutes les cas, vous devez obligatoirement être assisté par un avocat. Coût moyen : De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel.
La plupart du temps, les raisons d'un divorce après 50 ans sont liées à l'usure du couple, à des infidélités, ou à des violences (physiques et psychologiques). L'infidélité étant la première cause de divorce chaque année en France.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
En France, la tendance est similaire et encore plus exacerbée: dans 75% des divorces, la décision est prise par la femme. La cause? Les femmes ont plus d'attentes que les hommes quand il s'agit de la vie commune.
En cas de désaccord, la fixation de la prestation compensatoire incombe au juge. Toutefois, dans le cas où le divorce est déclaré aux torts exclusifs du demandeur, cette prestation peut être refusée par le juge. En revanche, les torts partagés ou fautes exclusives des époux n'empêchent pas son attribution.
Il s'agit de demander à la banque de votre ex-époux de prélever sur ses comptes les sommes dues et de vous les verser. Pour cela, vous devrez mandater un huissier qui établira et signifiera l'acte de saisie à la banque puis à votre ex-époux.
Contrairement à la pension alimentaire,il n'existe aucun barème qui permette de calculer le montant de la prestation compensatoire. Le calcul de la prestation compensatoire est réalisé au cas par cas par le juge aux affaires familiales.
L'un des ex-époux peut percevoir une pension alimentaire pour lui-même de la part de son ancien(ne) époux(se). Cela s'applique en cas de divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour faute ou pour altération définitive du lien conjugal) ou en cas de séparation de corps.
Il faut alors se rendre au centre des impôts et demander à consulter ses revenus. Si vous êtes imposable dans le même département, votre pièce d'identité suffit à accéder à la consultation.
Il y a une différenciation entre ces 2 devoirs. Le devoir de secours fait référence à une obligation patrimoniale : cʼest lʼexpression dʼune obligation alimentaire entre époux. Le devoir dʼassistance est relatif à des obligations personnelles extra-patrimoniales.