La réponse est OUI car c'est une énergie locale et bon marché, dont le coût n'est pas soumis aux crises géopolitiques ni aux conflits internationaux comme le sont les énergies fossiles importés.
Concernant le coût, c'est le bois bûche qui l'emporte sur les pellets. En ce qui concerne les appareils, les poêles ou chaudières à granulés sont presque deux fois plus chers que ceux à bûches. De même, le bois bûche revient moins cher que les pellets.
Il existe actuellement plusieurs modes de chauffage dit économiques sur le marché : Le poêle à bois : Que ce soit un poêle à bûches ou un poêle à granulés, cette méthode de chauffage est actuellement considérée comme la plus économique.
Dès le 1er janvier 2022, un décret du gouvernement français interdira les foyers ouverts dans les constructions neuves. Si vous achetez un poêle au bois sans le label Ecodesign avant le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'obligation de changer de modèle.
Si les bûches ou les granulés de bois sont une « source d'énergie renouvelable et neutre en carbone qu'il faut encourager, leur combustion dans de mauvaises conditions peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines », souligne le ministère.
Que dit la loi ? La norme NF DTU 24.1 P1/A1 régit l'installation d'un poêle à bois. Elle impose une distance équivalente à trois fois le diamètre du tuyau entre celui-ci et le mur. Toutefois, un minimum de 37,5 cm doit être respecté.
Il est conseillé d'entreposer les bûches à l'extérieur, sous un abri ventilé afin de les sécher correctement. L'utilisation de bois sec offre un meilleur rendement au foyer. En effet, le bois vert ou humide diminue le rendement de 50%, pollue davantage et encrasse rapidement le poêle ainsi que le conduit de cheminée.
On peut dénombrer 4 possibilités pour se chauffer : Chaudière ou poêle à bois : ce système est considéré comme la solution la moins chère : bûches ou granulés, pour les surfaces moyennes et comme chauffage d'appoint.
Pour maximiser les économies d'énergie, il convient d'opter pour un poêle à bûches à double combustion, qui peuvent atteindre 70 voire 80% de rendement. La chaudière à granulés de bois peut être utilisée comme moyen de chauffage principal.
Les modèles les plus performants à l'heure actuelle sont les radiateurs électriques à inertie (sèche ou fluide). Ils délivrent un confort proche d'un chauffage central avec une chaleur douce et homogène diffusée par rayonnement dans les pièces.
Parmi toutes les chaudières présentes sur le marché, la chaudière biomasse est l'une des plus économiques en fonctionnement. Celle-ci fonctionne comme les autres : la chaleur produite après combustion va chauffer le circuit de chauffage central. Il est même possible de produire de l'eau chaude sanitaire (ECS).
En revanche, la bûche densifiée de nuit est conçue en majeure partie avec des écorces de bois comprimées, avec un mélange de chêne et de résineux. Ce premier composant est souvent associé à de la sciure de bois.
L'arbre Paulownia (Kiri) est un arbre aux qualités exceptionnelles. Il pousse extrêmement vite, absorbe 10 fois plus de CO2 que n'importe quel autre arbre et produit 4 fois plus d'oxygène qu'un arbre classique. Il produit un bois très résistant, fort et léger, utilisé dans de nombreuses industries.
Bien entretenue, votre forêt peut vous rapporter entre 3 et 4 % par an. Mais les revenus des coupes sont espacés dans le temps. La valeur de la forêt est fonction du prix du sol, de la densité, de la nature et de la localisation du boisement. Un bois peut se négocier jusqu'à 15 000 euros l'hectare.
Le chauffage au bois rejette en moyenne : 12 fois moins de CO2 qu'un chauffage au fioul. 6 fois moins de CO2 qu'un chauffage au gaz. 5 fois moins de CO2 qu'un chauffage électrique.
Dans un logement inoccupé, la température minimale est de 16° en cas d'absence pendant 24 à 48 heures. Pour une vacance qui se prolonge sur plus de deux jours, le minimum requis est de 8°.
Pour se chauffer au meilleur prix, on remarque que l'énergie la moins chère est le bois, et en particulier le bois non transformé. Les énergies gaz propane et électricité sont quant à elles les plus onéreuses actuellement.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
Les consommations moyennes observées
2 à 3 m³ par an environ pour un usage occasionnel ; 4 à 6 m³ par an pour un chauffage au bois combiné avec une autre énergie ; 8 à 12 m³ par an pour un chauffage au bois exclusif.
Concernant le poêle, sachez que cette obligation de tubage de la cheminée est obligatoire, quel que soit le combustible utilisé. Ainsi les poêles à bois, à pellet, à gaz ou à fioul sont tous concernés.
Généralement un diamètre de 150 mm pour le tubage des poêles à bois est recommandé. Pour les poêles à granulés optez pour du 80 mm. Une distance de sécurité d'au moins trois fois le diamètre du conduit par rapport à tout élément inflammable est obligatoire.
Au niveau du toit, le conduit doit être à 40 cm au-dessus du faîtage si celui-ci se trouve à moins de 8 mètres de distance.