Contrairement au mauvais rêve, le cauchemars nous réveille subitement avec un sursaut et une sensation très désagréable. Certains cauchemars peuvent être traumatisants et sont souvent accompagnés d'une augmentation du rythme cardiaque, d'une agitation, de sueurs, de cris ou de pleurs notamment chez les plus petits.
Ils sont souvent le reflet de nos craintes, de nos angoisses, de notre mal-être. Les cauchemars nous font peur, mais ils peuvent aussi, à condition de savoir les écouter et les comprendre, nous permettre de mieux nous connaître.
Faire des cauchemars est un mécanisme parfaitement normal qui témoigne d'une bonne activité cérébrale. Ce processus serait bénéfique puisqu'il nous permettrait de réinterpréter certains éléments du quotidien afin de les réguler. En principe, les cauchemars sont plutôt rares à l'âge adulte.
C'est dans le dernier cycle du sommeil, appelé « paradoxal », que se produisent les rêves. « Ces messages venant de notre inconscient s'expriment par symboles, explique Simone Berno, psychothérapeute (1). Ils sont en étroite relation avec notre actualité et révèlent nos désirs, nos frustrations. »
Mauvais rêve : dans le langage populaire, le cauchemar est un mauvais rêve.
Bien que les cauchemars surviennent surtout chez les enfants de 3 à 6 ans, il y a aussi des adultes qui en dorment mal. Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée.
Tous les rêves ne sont pas significatifs ; il y a également des rêves dont la signification n'est pas à trouver à l'aide de la méthode psychanalytique. Parfois il arrive aussi que les rêves remplissent une fonction défensive et empêchent l'accès à la découverte de signification.
On se souvient d'un rêve quand on se réveille juste après celui-ci. C'est pour cela que certains scientifiques tendent à dire que se souvenir de ses rêves est le signe d'un sommeil de mauvaise qualité à cause de la remise en route de l'activité cérébrale. D'autres ne voient là aucun problème majeur pour le dormeur.
Dans l'Ancien Testament, les songes sont fréquents : ce sont des moments où les hommes apprennent quelque chose de Dieu. Ils ont parfois une vision à ce moment-là, comme celle d'un ange par exemple. Cette vision a besoin d'être interprétée par un homme qui est proche de Dieu.
Parmi les nombreux rêves que nous faisons et qui concernent notre vie personnelle ou professionnelle, certains effectivement se réaliseront, un jour ou l'autre. En fait, si la situation vue en rêve se réalise dans les jours qui suivent, la coïncidence se notera plus aisément.
Toujours d'après le spécialiste, les cauchemars joueraient un rôle de régulateur d'émotions. Les mauvais rêves apparaissent lors du sommeil paradoxal.
Première option : consulter unspécialistedusommeil, qui pourra faire un test pendant une nuit entière. Ce bilan permettra de comprendre de quel type de cauchemar il s'agit, et quelle est sa cause. Les crises, les traumatismes, la génétique, les médicaments et autres troubles neurologiques peuvent en être responsables.
Pour se rendormir après une terreur nocturne, il faut se sentir bien dans le corps et l'esprit. Alors en plus des exercices de respiration, faites quelques étirements. À ce titre, certaines postures de yoga sont particulièrement propices pour une bonne nuit de sommeil.
La maladie mise en scène dans le rêve répond donc à ce besoin d'être compris et aimé. Soit parce que le rêveur ne l'a pas suffisamment vécu dans son histoire, soit parce qu'il voudrait le revivre encore et encore. Surtout, si dans sa vie, il est sujet à des situations difficiles et anxiogènes.
La fonction que l'on attribue aux rêves préoccupe les hommes depuis bien longtemps. Avertissement des dieux dans l'Antiquité ou messages prémonitoires dans de nombreuses civilisations, les rêves exprimeraient pour les psychanalystes l'équivalent de l'accomplissement d'un désir refoulé, traduit de façon symbolique.
Ceux qui s'interdisent d'exprimer ce qu'ils ressentent devant les événements stressants de la journée risquent de voir leurs émotions se transformer en cauchemars durant la nuit. Les cauchemars sont une espèce de soupape de décompression face à un trop plein d'émotions impossibles à gérer sur le moment.
En tant que réalité naturelle, le rêve n'a pas d'autre justification que d'être. Il nous est donc nécessaire, et utile si l'on considère qu'il peut nous permettre de mieux nous connaître et par la même occasion de connaître le monde nous rendant ainsi plus apte a connaître la vérité qui est le but de toute philosophie.
Texto integral. 1Pour nommer l'expérience onirique, le français moderne dispose essentiellement de trois substantifs : le plus courant est le mot rêve, le plus littéraire est le mot songe, un peu suranné ; à côté, pour dénommer le mauvais rêve existe le substantif cauchemar.
Rêver, un besoin plutôt qu'une fantaisie
Au même titre que le besoin de survie, de liberté et d'appartenance, les rêves font eux aussi partie de nos besoins. De plus, ils contribuent à un développement sain et à l'épanouissement. Les rêves ont donc toute leur importance et méritent notre attention toute particulière.
Ainsi, la durée des rêves élaborés s'allonge au fur et à mesure que la nuit avance. A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Mémorisateurs forts : un sommeil plus léger
Or, plus on se réveille dans la nuit, plus on est à même d'être coupé "en cours de rêve", donc de s'en souvenir : Depuis les années 1970, il est établi que le cerveau ne peut stocker aucune nouvelle information dans la mémoire à long terme pendant le sommeil.
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
C'est grâce à lui que nous rêvons. S'ils n'ont pas de lien direct avec la réalité, les rêves reflètent nos conflits intérieurs, nos peurs, nos angoisses et nos désirs. Nous rêvons plusieurs fois par nuit, mais la plupart du temps nous n'en gardons que très peu de souvenirs, voire aucun.
L'incapacité de crier, ainsi que de courir ou de frapper quelqu'un lorsque nous rêvons, semble se produire parce que les zones de notre cerveau qui contrôlent les motoneurones s'arrêtent de fonctionner pendant le sommeil. C'est ce qu'explique Julie Lambert, experte certifiée en sommeil chez Happy Sleepy Head.
ONIRIQUE, adj. A. − Du rêve, qui a rapport au rêve (dans le sommeil ou à l'état de veille).