Le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, est toujours le théâtre de combats et de bombardements, comme dans la ville de Bakhmut. Les forces ukrainiennes continuent de tenter de résister à l'avancée de l'armée russe dans les régions de Donetsk et de Louhansk, dévastées par la guerre.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
La guerre du Donbass est une guerre hybride opposant, d'avril 2014 à février 2022, le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à la Russie. C'est une phase de la guerre russo-ukrainienne se déroulant dans l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale), principalement au Donbass.
Dans une autre région de l'est du pays, le Donbass, une première guerre a éclaté entre ceux qui voulaient se rapprocher de la Russie et ceux qui craignaient que l'Ukraine soit découpée en morceaux. Pendant huit ans, plusieurs pays (dont la Suisse) ont tenté de ramener la paix entre les frères ennemis ukrainiens.
Les combats ont fait rage en juillet et août 2014, quand l'armée ukrainienne a tenté d'encercler Donetsk, de la prendre en tenailles et de la couper de ses arrières, de son ravitaillement par la Russie.
Au 156e jour de l'invasion russe, la Russie accuse l'Ukraine d'avoir bombardé une prison du Donbass, tuant soldats ukrainiens incarcérés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu dans un port du sud du pays pour superviser un premier chargement de céréales destiné à l'exportation.
Le Donbass a été appelé à une époque « champ de sauvages ». Il s'agissait de steppes, avec beaucoup de nomades. Ces populations, appelées les Cosaques, étaient essentiellement les ancêtres des Ukrainiens actuels, mais aussi de Russes, de Tatars, de Lituaniens …
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Les considérables richesses houillères du bassin de Donbass (107 milliards de tonnes en 2013), l'immense gisement de fer de Krivoï-Rog (7 milliards de tonnes en 2002) et le célèbre gisement de manganèse de Nikopol, tous ardemment convoités par l'Allemagne nazi, furent ainsi parmi les principaux trophées soviétiques en ...
Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
Actuellement, le Donbass est une région majoritairement russophone, avec une majorité d'Ukrainiens ethniques et une forte minorité de Russes.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Personne favorable à la Russie.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Troisième mythe : l'OTAN est agressive et représente une menace pour la Russie. Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ».
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
1La guerre dans le Donbass dure maintenant depuis près de quatre ans, au prix de plus de 10 000 morts. Signés à l'arrachée par l'Ukraine, la Russie, la France et l'Allemagne, et au prix de nombreux compromis de la part de Kiev, les Accords de Minsk 2 du 12 février 2015 sont aujourd'hui dans l'impasse la plus complète.
" Depuis plus de trois jours, les forces russes n'avancent plus sur Kiev. Officiellement du fait des pourparlers mais en réalité à cause de la résistance des forces ukrainiennes et surtout des problèmes logistiques inhérents à une telle concentration de blindés..", explique sur Twitter Cédric Mas, historien militaire.
2010-2014 : la présidence du pro-russe Viktor Ianoukovytch
Le retour au pouvoir du parti pro-russe Parti des régions avec l'élection de Viktor Ianoukovytch en 2010 a été marqué par une régression des avancées faites sous la présidence de Viktor Iouchtchenko en termes d'État de droit et de démocratie.