En 2020, le divorce peut effectivement bien se passer : c'est-à-dire qu'il peut ne pas traîner pendant des années, se régler par consentement mutuel sans même passer devant un juge. Et, autre point positif : il est globalement admis par la société.
Comptez plutôt de 18 à 30 mois dans le cas d'un divorce pour faute. Pour bien faire, il vous faudra certainement éteindre vos instincts les plus vils.
Pour mettre fin aux devoirs d'assistance, de secours et obligations du ménage. Le divorce dissout le mariage et donc met fin aux obligations des époux dans le cadre du mariage.
C'est là que réside le principal inconvénient du divorce par consentement mutuel : faute de recours à un juge qui pourrait trancher d'éventuels litiges, les ex-époux doivent faire l'effort de s'entendre sur les conséquences du divorce. Dans certaines situations, cela n'est pas aisé.
Expliquez-lui que c'est un problème d'adultes et qu'il n'aurait rien pu faire pour l'éviter. Il aura peut-être aussi besoin de savoir que ni lui ni personne ne peut vous faire revenir sur votre décision. Aidez-le à comprendre que le divorce est définitif. Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ses sentiments.
Divorcer devient également plus rapide.
En effet, les époux ne sont plus dépendants du délai d'attente, parfois long, pour obtenir une audience devant le juge. Le seul délai incompressible consiste en une période de réflexion de 15 jours, imposée entre la réception et la signature de la convention.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Après un divorce, 61% des femmes se disent en effet ravies d'être célibataires et déclarent vouloir le rester, contre 47% des hommes. Les hommes seraient-ils plus sentimentaux ? Ils seraient en tout cas 17% à conserver des sentiments pour leur ex-compagne contre 8% des femmes.
Les gouvernant(e)s, hommes et femmes de chambre sont la 9e profession la plus touchée par le divorce. Selon les statistiques, 26,38% de leurs unions se soldent par un divorce.
Celui qui prend l'initiative de la rupture ressent souvent un fort sentiment de culpabilité. Il a peur de faire souffrir celui avec lequel il a construit sa vie. Face à toutes les émotions qui accompagnent la rupture, il est important de prendre un peu de recul et d'analyser avec objectivité la situation.
Vraisemblablement à cause de l'efficacité des ressources mises en commun par deux personnes et la redondance qu'offre la monogamie. D'un autre côté, la coparentalité - si vous avez les moyens, sans parler de l'argent - peut être un choix préféré par rapport à un mariage malheureux et à une famille tendue.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
« La seule chose à retenir, c'est que l'on ne peut pas vouloir divorcer et en même temps ne pas faire de mal. On ne peut pas traverser une crise sans souffrir. L'enjeu, c'est de faire en sorte que cette souffrance ne soit pas destructrice mais qu'elle puisse au contraire être à l'origine d'une reconstruction. »
Vous pourriez demander à lui parler, dans un endroit calme, sans la proximité des enfants. Vous pourriez lui demander ce qu'elle pense de votre relation puis lui faire part de vos propres ressentis et votre souhait de rompre.
Ce type de divorce est de plus en plus fréquent. Certains couples décident de divorcer après 40 ans de mariage, pour diverses raisons: envie de renouveau, les enfants ne sont plus là, c'est le bon moment… Des personnes âgées de 60, 70 ou 80 ans qui se séparent, cela arrive de plus en plus fréquemment.
« Des hommes vivent la honte, se sentent humiliés, floués même parfois, par exemple par rapport à la garde des enfants, remarque-t-il. Plusieurs s'isolent pour ne rien laisser paraître. Ils peuvent avoir l'air au-dessus de leurs affaires, ou ils sont arrogants et dénigrent leur ex-conjointe. »
Entre échec et nouvelle vie
Il ne faut quand même pas oublier que le divorce reste tout de même un échec. L'échec d'un mariage et d'une famille. Les gens oublient la réalité objective du divorce et se consolent en se disant qu'ils ne sont pas les seuls à qui cela arrive.
Cette perte va se ressentir dans votre sexualité (vous faites l'amour moins fréquemment), mais également dans les gestes affectifs. "Si la personne est moins tactile, moins prévenante, quand dans votre intimité vous sentez qu'il y a un changement et que la personne s'éloigne", note la thérapeute.
Généralement, il faut compter environ 2000€ (soit 1000€ par époux) pour un divorce amiable. Certes les prix trouvés sur internet débutent à environ 300€ par époux mais il s'agit de tarifs hors taxes et pour la situation la plus simple : couple sans enfant et sans bien immobilier.
Possibilité de quitter le domicile conjugal à la suite d'un accord entre les époux. L'un des époux a la possibilité de quitter le domicile conjugal à la suite d'un accord avec son conjoint et la signature d'un “pacte de séparation à l'amiable“, appelé aussi “attestation sur l'honneur de séparation“.
Les couples âgés divorcent souvent pour les mêmes raisons que les plus jeunes : infidélité, éloignement émotionnel, ennui, problèmes d'argent, désir de profiter d'une plus grande indépendance… Le divorce des seniors est également motivé par des facteurs liés aux changements intervenant dans la vie post-professionnelle.
Le divorce peut être demandé à tout moment, les époux n'ont pas à faire connaître les raisons du divorce. Les époux soumettent à l'approbation du juge aux affaires familiales une convention réglant toutes les conséquences pratiques du divorce pour eux et leurs enfants.
Il peut s'agir d'une violation des obligations et devoirs suivants : Fidélité, comme l'adultère (toutefois, l'adultère n'est plus une cause systématique de divorce notamment en cas de séparation de fait des époux)