Dure 15-20 minutes. Se fait tous les jours idéalement. En milieu de journée (13-14 heures)
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Trop longtemps critiquée, la sieste semble enfin reconnue pour ses bienfaits. Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice.
En France, la sieste reste encore un symbole de paresse. Pourtant, ses effets bénéfiques sur la santé sont établis: ceux qui la pratiquent ont, par exemple, moins d'accidents cardiovasculaires que la moyenne. Ils sont aussi plus en forme et plus productifs dans leurs activités.
La sieste standard, aussi appelée sieste « énergisante » ou sieste « parking », car elle peut être réalisée dans sa voiture, sur un parking. Elle dure 20 à 30 minutes, vous relaxe et vous rend plus productif pour le reste de la journée. La sieste longue. Elle dure un cycle de sommeil complet, soit une heure et demie.
Lorsqu'on se réveille d'une sieste on se sent fatigué à cause de récepteurs appelés "adénosine" qui endorment le cerveau. Une fois dans le corps, la caféine va bloquer ces récepteurs en les empêchant de se répandre et de ralentir le cerveau.
Si la sieste est trop longue, la personne pourrait tomber dans un sommeil paradoxal et se réveiller encore plus fatiguée. C'est pourquoi les personnes qui font une sieste trop longtemps durant la journée se sentent souvent de mauvaise humeur ou irritées à leur réveil.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
La sieste de 60 minutes - En plus de reposer, elle améliore la mémoire. Mais comme elle comprend un stade de sommeil lent, elle vous rend somnolent au réveil. C'est également une durée qui permet de rêver. La sieste de 90 min et la sieste de 2h00 - Avec cette durée, vous dormez tout un cycle de sommeil.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Mais que signifie trop dormir ? Une hypersomnie se caractérise par une somnolence excessive, soit une nuit de plus de 9 heures de sommeil. Ce trouble se manifeste par une fatigue sans raison apparente, une incapacité à se lever le matin et des somnolences importantes au cours de la journée.
Loin de n'avoir que des conséquences sur la santé physique, dormir plus de dix heures par jour aurait également des conséquences psychologiques comme le stress, l'anxiété et la dépression. Jouer les marmottes peut également entraîner des troubles cognitifs et des difficultés à se concentrer.
les risques de coronaropathie ou d'AVC augmentent ; le diabète et l'obésité sont plus fréquents ; des maux de tête peuvent apparaître ; les troubles psychologiques sont également plus présents (dépression, stress, etc.).
Faire une sieste de courte durée permet de se relancer, de se donner un petit coup de boost pour quelques heures. Une sieste courte ne vous permettra pas de récupérer votre « sommeil en retard » mais vous redonnera un coup de pouce pour mieux vous concentrer et rester bien éveillé quelques heures supplémentaires.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Pourquoi alors fermons-nous les yeux pour dormir ? Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières.
Hypersomnie en relation avec un trouble médical
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l'hypothyroïdie, le cancer etc. C'est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens.
20 minutes : la durée optimale pour une sieste
Au réveil, vous ne mettrez que quelques secondes à retrouver un parfait état de vigilance pour poursuivre vos activités. Au-delà de 20 minutes, vous entamez un véritable cycle de sommeil et risquez de bouleverser votre horloge biologique.
"Généralement, la sieste disparaît entre 4 et 5 ans. Mais des études montrent que si on donne l'opportunité de dormir en début d'après-midi à des enfants entre 4 et 5 ans, la moitié d'entre eux dorment", précise la spécialiste. Ce qui veut dire qu'ils ont besoin de ce temps de sommeil !
La tension artérielle baisse, elle aussi. Le cerveau est quasiment en déconnection, même si l'activité cérébrale ne cesse jamais. Alors, le tonus musculaire est faible et la température du corps baisse. Le corps entier est au ralenti.