Les prêtres allaient bénir les soldats qui partaient, ainsi que leurs armes. Il y avait un soutien très massif des religions en faveur de la guerre. Elles y apportaient une dimension de sacralité. Le patriotisme l'emportait sur tout autre sentiment.
Réponse : 2- Il proclame défendre la liberté des Grecs et reçoit le soutien militaire de l'hétairie.
Un projet d'insurrection est établi pour soulever les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie afin de s'emparer de la direction de l'Empire. La révolte doit gagner l'ensemble des Balkans.
En 1821, les Grecs se révoltent et réclament leur indépendance, déclenchant une violente répression. En avril 1822, les Ottomans massacrent plusieurs dizaines de milliers de Grecs sur l'île de Chios, pour faire un exemple. Le massacre marque l'opinion internationale, qui se prend de sympathie pour la cause grecque.
Le bilan est estimé à 25 000 morts tandis que 45 000 Grecs auraient été vendus comme esclaves. Seulement 10 000 à 15 000 personnes auraient pu s'enfuir et se réfugier principalement dans les autres îles de l'Égée.
Du grec ancien φιλέλλην, philéllên ("qui aime les Grecs, ami des Grecs", "Amour de la Grèce"). Le mot est utilisé pour qualifier des personnes qui apprécient les grecs ou des partisans de la révolution grecque (1821-1829).
Sous la domination des Turcs ottomans depuis le xve siècle, les Grecs proclament leur indépendance en 1821 et subissent une répression féroce. En avril 1822, un raid turc contre les insurgés de l'île de Chios cause la mort de 23 000 personnes et la réduction en esclavage de 10 000 autres.
Delacroix montre la détresse de ces gens, jetés dans l'attente de la mort et de l'esclavage . Il provoque l'émotion devant la souffrance et la terreur. C'est le sujet du moment et la raison principale pour laquelle il a choisi de représenter cette scène.
Le 3 février 1830, à Londres, le sultan Mahmoud II reconnaît l'indépendance pleine et entière de la Grèce et entérine les protocoles qui définissent ses frontières. C'est l'aboutissement d'une longue et sanglante guerre d'indépendance menée par les Grecs avec le soutien des Occidentaux.
Le 25 mars 1821, l'archevêque orthodoxe de Patras appelle alors les Grecs à l'insurrection générale. Ces derniers massacrent les Turcs établis dans leur région. Ils chassent les Turcs de la Morée, puis d'Athènes. Le 12 janvier 1822, les représentants des insurgés réunis à Épidaure proclament l'indépendance de la Grèce.
Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du V e siècle av. J. -C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles.
Sa toile fait grand bruit lors de son exposition au Salon en 1824. Elle a contribué à faire pencher l'opinion occidentale en faveur des Grecs. Celle-ci a poussé la France, la Russie et la Grande-Bretagne à leur apporter leur soutien. L'indépendance grecque sera finalement reconnue en 1830.
A la suite de cette révolution, la Belgique se sépare des provinces du nord. Le Gouvernement provisoire déclare l'indépendance, le 4 octobre 1830, et le 3 novembre de la même année 30 000 électeurs censitaires élisent le Congrès national.
Le mystère n'a pas été percé. Dès la fin du vii e siècle, un contemporain d'Hésiode, dans le poème À Apollon pythien, évoque « ceux qui vivent dans le riche Péloponnèse et ceux de l'Europe et tous ceux des îles baignées par les vagues ». On applique alors le mot « Europe » à une partie de la Grèce continentale.
Il faut préciser que le nombre réel de philhellènes engagés en Grèce même fut relativement restreint. Une évaluation récente estime que 940 philhellènes (toutes nationalités confondues) se seraient rendus en Grèce dans le but de participer à la guerre d'indépendance entre 1821 et 1827-1828 ; 313 seraient morts.
Vision nouvelle de l'allégorie de la Liberté, c'est une fille du peuple, vivante et fougueuse, qui incarne la révolte et la victoire. Coiffée du bonnet phrygien, les mèches flottant sur la nuque, elle évoque la révolution de 1789, les sans-culottes et la souveraineté du peuple.
La liberté guidant le peuple est une allégorie de la révolution parisienne de juillet 1830. Delacroix n'a pas fait le coup de feu pendant les évènements révolutionnaires des Trois Glorieuses. Il décide cependant de "peindre pour la Patrie" en faisant la représentation d'une barricade.
1) Marianne : l'incarnation de la liberté
Marianne est le symbole de la République coiffée du bonnet phrygien, elle dirige un groupe de révolutionnaire. Sa robe jaune drapée qui laisse apparaître son sein est une référence à l'antiquité. Telle une déesse grecque, elle guide son peuple.
Le tableau de Delacroix illustre le massacre des populations de l'île de Scio, perpétré par l'armée turque en riposte à la proclamation de l'indépendance grecque de 1822.
3Le mouvement romantique se rattache à l'Hellade en inscrivant sur ses symboles les mots de « nature » et de « vérité ». Les Grecs seraient « la nature », et la France serait l'héritière légitime et privilégiée de la Grèce de l'Antiquité, prétendent les poètes.
En France Victor Hugo et François René de Chateaubriand dénoncent par des textes, des poèmes, à la Chambre des représentants les atrocités commises, ils suscitent des élans d'indignation et de la solidarité au profit des Grecs.