Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
"On sait que 30 minutes d'exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'Alzheimer", insiste Frédéric Saldmann.
Rester chez soi et ne rien faire permet ainsi de récupérer des heures de sommeil perdues en semaine et de réduire son niveau de cortisol. Cette hormone est sécrétée par notre corps quand il est en situation de stress, physique ou psychologique.
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
L'étude « GoodHome » publiée en juin 2019 a démontré que notre logement contribué pour 15 % à notre bonheur global, faisant de lui l'un des facteurs les plus importants du bonheur, loin devant les facteurs de revenu (6 %), de métier (3 %) et de situation familiale (3 %).
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Tout comme le fait d'être à l'extérieur, se promener en forêt diminue la pression artérielle et le stress, améliore les fonctions cardiovasculaires, la concentration et la mémoire. De plus, cela diminue les risques de dépression et les douleurs, tout en renforçant le système immunitaire.
Ventiler son logement et profiter de l'air extérieur (non pollué) font partie des moyens efficaces pour limiter les risques de maladies pulmonaires, réduire le stress et améliorer sa santé mentale.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Être seul peut être mauvais pour notre santé
Trop de temps seul est mauvais pour notre santé physique. Des études ont montré que l'isolement social et la solitude peuvent augmenter la probabilité de mortalité jusqu'à 30%.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
La tristesse peut créer une fatigue intense, l'impression d'être en décalage, comme si le monde allait à un autre rythme. Dans le mal être, la perte d'énergie et la sensation d'épuisement sont importants et s'accompagnent d'un manque de concentration et de difficultés de mémorisation.