Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Des réflexes affectés, des tremblements, des nausées, des maux de tête, des étourdissements, un raisonnement incohérent ainsi qu'une élocution incompréhensible sont les principaux symptômes d'une consommation excessive d'alcool.
Maximum 10 boissons alcoolisées par semaine
C'est la quantité d'alcool (éthanol) consommée qui est en lien avec le risque. Et ce risque est le même pour chaque unité de mesure standard : 250 ml de bière = 100 ml de vin = 35 ml d'alcool fort.
Blague à part, selon une étude, le vin rouge est l'alcool « le moins nocif » selon un psychiatre et toxicologue russe, Daniil Pokrovski. A découvrir également : C'est quoi l'ischémie ? En revanche, la bière est particulièrement dangereuse pour la santé.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Non, mais il n'est pas recommandé pour notre cerveau. L'idée que l'alcool détruit les cellules cérébrales existe depuis des décennies. Ceci parce que c'est un désinfectant puissant, comme celui utilisé pour stériliser.
Un ventre qui dégonfle
"Un ventre gonflé est typique des buveurs de bière par exemple, ce sont des gens très minces avec des gros ventres à cause de l'alcool, de son action déshydratante sur l'organisme et du manque d'eau" argue le spécialiste.
Pour d'autres pathologies, l'alcool constitue un facteur de risque. C'est le cas de cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, foie, sein, cancer colorectal) et de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, cardiopathie ischémique).
Mais il en favorise l'apparition… L'alcool est en effet un puissant vasodilatateur qui agit très rapidement sur les petits vaisseaux du visage. C'est donc l'une des raisons pour lesquelles le rhinophyma est majoritaire (95%) chez les hommes de plus de 50 ans - les hommes consomment plus d'alcool que les femmes.
Les symptômes associés à l'hyponatrémie sont les étourdissements, la confusion, un sentiment de fatigue extrême. Ils peuvent même aller jusqu'au coma et entraîner la mort. La surhydratation peut survenir dans des moments où une personne consomme volontairement beaucoup trop d'eau.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Sans surprise, l'impact cérébral est le plus fort chez les plus gros consommateurs d'alcool. Ceux qui s'autorisent plus de 30 unités par semaine (1) sont six fois plus à risque de présenter une atrophie de l'hippocampe. Cette zone du cerveau joue un rôle dans la mémorisation et l'évolution dans l'espace.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
Les réponses avec le Dr Philippe Batel, addictologue :
Le risque alcool pour un homme, c'est boire plus de 21 verres par semaine. Et pour une femme, plus de 14 verres par semaine à condition qu'elle ne soit pas enceinte. Pendant cette période, on recommande l'abstinence. "C'est un risque pour le santé.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.
Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement. Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", une envie irrépressible de consommation d'alcool.
L'alcool est une substance anesthésiante qui agit donc comme narcotique sur les cellules du cerveau, ce qui a pour effet un ralentissement de la communication entre les neurones. De plus, les cellules du cerveau vont aussi fonctionner différemment.
Même sans être un très gros consommateur ou alcoolo-dépendant, la consommation d'alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques...
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.