"La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité", ajoute l'Agence. Dans tous les cas, il importe, d'après ses experts, de "ne pas dépasser la dose de 2 mg par jour".
Les effets rapportés sont variés : des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales).»
Les effets indésirables rapportés étaient surtout des troubles neuropsychiques (syncopes, somnolences, maux de tête, convulsions, anxiété, troubles dépressifs), des troubles cutanés de type éruptions diverses et des troubles digestifs (vomissements, constipations, atteintes du pancréas).
En général, la mélatonine est administrée de 30 à 60 minutes avant l'heure prévue du coucher. Les doses habituelles de mélatonine sont de 2,5 mg à 3 mg chez les enfants, et de 5 mg à 10 mg chez les adolescents.
Comme la mélatonine, la prise de compléments alimentaires contenant du tryptophane est déconseillée chez les personnes qui souffrent d'épilepsie ou celles qui prennent des médicaments contre l'insomnie, le diabète de type 2, la dépression, ou des anticoagulants.
De la mélatonine pour mieux s'endormir : "oui, chez certaines personnes" Pour Liath Guetta, pneumologue et médecin du sommeil, prendre de la mélatonine pour soigner certains troubles du sommeil est une bonne idée, à condition d'être utilisée sous contrôle médical.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Fatigue ou somnolence ressentie le matin ou pendant la journée après avoir pris de la mélatonine (ce symptôme disparaît en diminuant la dose.
La mélatonine, une hormone-somnifère qui ne vous veut pas que du bien. Les autorités sanitaires s'inquiètent : la mélatonine, utilisée comme médicament ou complément alimentaire pour combattre l'insomnie, aurait des conséquences néfastes sur la santé.
Aucune étude ne permet à ce jour de dire que la mélatonine fait grossir.
Des troubles du rythme cardiaque ont aussi été observés, ajoute le mensuel destiné aux professionnels. Pour toutes ces raisons, l'Anses recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel et d'en parler à son médecin.
Comment déceler une carence en mélatonine ? La majorité des symptômes sont bien sûr liés au sommeil : yeux cernés, air fatigué, sommeil agité, difficultés à l'endormissement, lever difficile, sentiment de n'être pas reposé, impression de ne pas avoir envie d'aller se coucher, mauvaise résistance au décalage horaire...
« La mélatonine n'est pas un traitement de choix des troubles du sommeil : d'efficacité incertaine au-delà d'un effet placebo, elle expose à des effets indésirables, en particulier neuropsychiques, cutanés et digestifs. » C'est ce que l'on peut lire dans le dernier numéro de Prescrire.
Posologie de la mélatonine
Prendre de 1 mg à 5 mg de 30 minutes à 1 heure avant le coucher. Ce traitement n'est efficace que si l'insomnie est liée à un faible taux de mélatonine.
Le réveil à 4 heures du matin fait partie des signes d'éveils spirituels. Votre sommeil est interrompu, et pourtant votre corps et votre cerveau sont tout à fait lucides. C'est un signe d'éveil spirituel. L'Univers essaie de vous transmettre un message, cependant vous devez apprendre à bien le capter.
Pour favoriser la sécrétion de la mélatonine, privilégiez plutôt les aliments riches en L-tryptophane : les œufs, la volaille, les poissons, les légumineuses, le riz complet, la banane, les prunes, les dattes, les figues, le soja, les noix, les amandes, les produits laitiers (avec parcimonie), les graines de courges, ...
« On peut être réveillé par des troubles respiratoires ou, lors de la ménopause par exemple, avoir le sommeil perturbé par des suées nocturnes et une sensation de montée en température ». Enfin, « des réveils très précoces peuvent être le signe d'une dépression », souligne la spécialiste du sommeil.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
"À 90%, ce sont des benzodiazépines, donc tous à mettre dans le même panier. Le Lexomil, le Xanax, le Valium, le Lysanxia, le Témesta, le Tranxène, l'Urbanyl, le Vératran , le Victan, le Nordaz... Le moins pire étant le Séresta, un anxiolytique à recommander de préférence, notamment chez les personnes âgées.
L'insomnie est très répandue mais se soigne.
Notre avis sur les critères de choix de la mélatonine
Le dosage : il est généralement préférable de commencer avec un assez faible dosage (0,3 à 1 mg) si vous souhaitez améliorer votre sommeil sur le long terme, les dosages élevés (1 à 2 mg) peuvent convenir à un usage ponctuel, comme les problèmes de décalage horaire.