En condition de vents forts, tout objet est susceptible de devenir un projectile et occasionner de sérieuses conséquences, pour la sécurité des personnels comme pour l'intégrité des avions stationnés ou en mouvement. La bonne sécurisation des matériels (équipements, véhicules, etc.) est indispensable.
Chaque avion possède des limites de tolérance au vent qui vont dépendre de nombreux facteurs (type de l'avion, son poids, largeur et humidité de la piste…). Quand le vent est aligné avec la piste, il n'y a aucun problème, c'est le vent de travers qui va imposer des limitations.
Pourquoi l'avion décolle face au vent ? Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
Pour ce week-end : un risque de tempête classique
Néanmoins si les vents soufflent au-delà de 100 km/h, les passerelles pour accéder aux avions pourront être endommagées si elles sont exposées au vent, voilà pourquoi certains terminaux plus exposés au vent pourraient ne pas ouvrir leurs portes.
"Plonger le matin et prendre un avion dans l'après-midi est potentiellement dangereux, cela peut engendrer un AVC, ou encore un infarctus", prévient le Dr Pierantoni.
Le fait qu'il y ait du vent, des nuages ou de la pluie sur une région n'a aucune incidence sur la sécurité ou le confort d'un voyage, mais en plus, le fait d'avoir ce type de prévision est (presque) toujours inquiétant…
En cas de turbulences soudaines et sévères, de lourds objets peuvent chuter, comme des sacs ou des valises. Des passagers non attachés peuvent être éjectés de leur siège et se blesser. Lorsque ces évènements interviennent, le plus souvent, ce sont les hôtesses et stewards, qui, se déplaçant en cabine, sont blessés.
Un vent est en général estimé violent donc dangereux lorsque sa vitesse atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafales dans l'intérieur des terres.
Léger (0 à 9 km/h) Modéré (10 à 40 km/h) Fort/venteux (41 à 60 km/h) Très fort/coups de vent (61 à 90 km/h)
Entre 22 heures et 24 heures, les décollages ne sont autorisés que sous certaines conditions, notamment liées au volume sonore de l'avion. Les atterrissages sont interdits entre 24 heures et 5 heures. Si le vol est retardé, les décollages et les atterrissages sont autorisés jusqu'à 00 h 30 au plus tard.
Mal aux oreilles
Ce symptôme survient généralement pendant le décollage ou l'atterrissage. En cas de douleur, plusieurs méthodes peuvent être employées pour la diminuer : Mâcher un chewing-gum ou bâiller : ces deux gestes créent une décompression au niveau de l'oreille interne, ce qui soulage la douleur.
L'un des motifs les plus courants de retards et d'annulations de vols sont les conditions météorologiques défavorables. Les orages, les vents forts, le brouillard, la neige ou le verglas peuvent rendre le décollage ou l'atterrissage d'un avion dangereux.
Le premier, c'est l'économie de carburant. Un avion, ça consomme beaucoup de kérosène. Un Airbus A320, c'est 3 000 litres par heure de vol. Voler très haut permet d'en dépenser moins car à ces altitudes élevées, l'air étant moins dense, il offre moins de résistance à l'avion.
– le violet indique des turbulences fortes ou sévères, que le pilote fera en sorte d'éviter. Dans les basses altitudes, des flèches décrivent la force et la direction du vent. S'il y a du vent sur une montagne, comme les Alpes ou les Pyrénées, il est probable que vous rencontriez des turbulences.
Les risques sont pour autant élevés : départ de feu, distraction lors de l'utilisation d'appareils électroniques ou encore interférences avec les systèmes avions.
Le Golfe du Bengale
Cette zone sac à vomi se situe entre l'Inde et les côtes Birmanes et est réputée pour ses fortes turbulences, et ce, quelle que soit la saison. En cause, la présence non loin de l'Équateur, qui coupe le globe terrestre en deux et où se rencontrent les vents de nord et du sud.
En cas de vent violent, surtout s'il est latéral, le seul moyen d'éviter ces écarts dangereux est de ralentir. Afin de vous aider à repérer l'orientation et l'intensité du vent, n'oubliez pas d'observer les manches à air qui sont installées aux endroits particulièrement exposés au vent.
Sur les côtes bretonnes et normandes, les vents sont le plus souvent supérieurs à 170 km/h. À Granville (Manche) et à la pointe du Raz (Finistère), les rafales atteignent même 216 km/h ce qui constitue à ce jour le record en France métropolitaine.
Ses vents ont soufflé jusqu'à 305 km/h. Des bourrasques à 1.000 kilomètres de son centre ont également été enregistrés. Bien qu'elle ne provoque pas des dégâts aussi conséquents que les ouragans ou les typhons, les tornades sont les plus dangereuses.
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Nous ne devons pas avoir peur des turbulences, car les avions sont conçus pour résister aux turbulences les plus agressives. Les pilotes, en plus d'être parfaitement préparés à faire face à ces adversités, ont des astuces pour gérer les turbulences. La réduction de la vitesse et le changement d'altitude en font partie.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
C'est également logique. S'asseoir à côté d'une rangée où se situe la sortie vous offrira toujours la sortie la plus rapide en cas d'urgence, à condition qu'il n'y ait pas de feu de ce côté.