Non, la lutte contre le changement climatique n'est pas perdue. Pour rester dans l'objectif des accords de Paris qui est de limiter le réchauffement à 1,5 degré, il nous reste encore une petite marge de manœuvre.
La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production. En gros, l'un des plus grands changements de l'histoire de l'Humanité.
Mais tous les scientifiques s'entendent sur un point : fin 2020, rien n'est encore perdu. Sous réserve de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre dès aujourd'hui.
Les émissions de gaz à effet de serre devraient encore progresser dans le futur malgré les politiques de développement durable mis en place dans certains pays. Les experts du GIEC estiment que la progression devrait être de l'ordre de 25 à 90 % entre 2000 et 2030.
Les 5 dernières années sont les plus chaudes observées depuis 1850. Les années 2016 et 2020, avec une température supérieure de 1,25 °C par rapport à la période pré-industrielle (1850-1900), se classent au premier rang parmi les années les plus chaudes depuis 1850 (Données Nasa, Noaa et Hadley Centre).
Désormais, en 2050, ces 40°C sont devenus la norme pour la ville et elles vont continuer à augmenter dans les années à venir: nos étés vont être de plus en plus brûlants, les canicules et les nuits tropicales vont se multiplier. À Narbonne, le thermomètre devrait atteindre les 45°C à l'horizon 2100.
En 2100, la hausse de la température moyenne atteindrait + 3,8 °C. Il ferait ainsi en moyenne +3,2 °C en hiver et +5,1 °C l'été par rapport au début du XXe siècle. Tel est le constat inquiétant des scientifiques de Météo-France et du CNRS, dans une étude parue le 4 octobre dans la revue Earth System Dynamics.
La France dans dix ans sera aussi plus urbaine : ses grandes villes ont à la fois un potentiel de développement économique et de limitation des dommages environnementaux. Elle offrira davantage d'emplois qualifiés, mais elle court aussi, si on n'y prend garde, le risque d'un dualisme du marché du travail.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C.
Pour notre Terre, le point de non-retour pourrait se situer quelque part entre +1 et +2 °C par rapport aux moyennes des températures préindustrielles. Une situation qui pourrait survenir, dans un scénario de business as usual, au plus tard, d'ici fin 2045. Mais au plus tôt, dès les derniers jours de 2027 !
Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews. Notre Soleil va lentement se réchauffer à mesure qu'il avancera en âge.
Le réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre, dus à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui servent entre autre à produire de l'électricité et de la chaleur participent à la pollution de la planète et sont la principale cause du réchauffement climatique actuel.
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
On sera assez cheum
Un phénomène qui commence déjà puisque de plus en plus d'enfants naissent sans dents de sagesse, ces dernières ne servant plus à rien. Il se peut également qu'on ait des super méga double-mentons, et beaucoup moins de poils et des bras et des doigts très longs.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
En 2030 dans l'Hexagone, selon Météo France, le mercure pourrait régulièrement dépasser les 50 °C. Dans ce contexte, limiter le réchauffement à 1,5 °C comme le préconise le GIEC exige des changements profonds.
Elle occupait ainsi un espace jusqu'à 1,7 fois plus grand que le Groenland. Les datations de sédiments indiquent qu'elle était présente au cours de l'avant-dernière période glaciaire, il y a environ 140 000 ans. Il n'y a pour l'instant pas de preuves de son existence durant les autres épisodes froids du quaternaire.