Poursuivre sa formation après un bac +2/3 permet de faire valoir une formation en phase avec les attentes des entreprises, complétée par des expériences vécues dans le monde professionnel ou à l'international. Résultat : une insertion largement facilitée.
Un diplôme d'études supérieures a aussi plusieurs avantages dans le monde du travail. Vous aurez accès à des évolutions professionnelles plus rapides et des postes à responsabilités. De nombreuses offres d'emploi ont de prérequis élevés : elles demandent un certain niveau d'études pour pouvoir postuler.
Faire des études supérieures, c'est aussi s'offrir la possibilité d'obtenir un salaire plus élevé et des promotions. Par ailleurs, plusieurs domaines et entreprises exigent un diplôme de cycle supérieur, soit pour occuper des postes d'entrée ou pour passer à des emplois de niveau cadre.
Le bac revêt une double fonction : une certification et un diplôme de fin de scolarité du secondaire attestant d'une qualification reconnue et utilisable sur le marché du travail.
Étudier en France, au sein des universités ou des grandes écoles, offre de nombreux avantages. C'est notamment l'assurance de bénéficier de l'un des meilleurs et des plus accessibles systèmes d'enseignement supérieur au monde. Quel que soit votre domaine d'études, vous côtoierez toujours des experts passionnants.
L'université améliore vos perspectives d'emploi
Coronavirus. Les étudiants et les diplômés à la recherche d'un emploi au XXIe siècle n'ont guère été traités de la manière la plus aimable et trouver un emploi décent est sans doute plus difficile que jamais.
De manière plus logique et tout aussi pragmatique, le but des études pourrait être de préparer les élèves à leur future profession. Au fond, on étudie pour avoir un bon métier plus tard. Cette vision-là, pertinente semble-t-il, est sans doute à l'origine d'une spécialisation précoce.
Pour la spécialiste des questions d'éducation Marie Duru-Bellat, l'épreuve du bac est «un peu boiteuse». Les taux de réussite, aux alentours de 90% cette année, ne peuvent attester d'un bon apprentissage de toutes les matières du lycée.
Sans le bac, vous pouvez opter pour les diplômes du paramédical. Vous pouvez, par exemple, préparer les diplômes d'État d'aide-soignant, d'auxiliaire de puériculture, d'ambulancier ou encore le titre d'assistant dentaire.
Le meilleur taux de passage est détenu par la filière lettres, sciences du langage et arts, où près d'un étudiant sur deux (45,1 %) parvient à passer directement en deuxième année.
Quand ceux qui n'ont aucun diplôme ou seulement le brevet des collèges estiment à 58 % que leurs études ne leur sont « pas du tout » utiles, 57 % de ceux ayant fait des études, estiment qu'elles sont très utiles dans le cadre de leur travail. Un chiffre qui monte à 92% dans les professions paramédicales.
INCONVÉNIENT: S'ennuyer de chez soi
Certains étudiants souffrent de la solitude et du mal du pays quand ils étudient dans des universités ou des collèges locaux, alors ces sentiments sont aggravés lorsque l'école se trouve dans une autre province.
Plus votre niveau d'étude est élevé, plus vous avez de chance de trouver un emploi. En poussant vos études vers un master en alternance, ou tout autre diplôme de niveau bac +5, vous aurez accès à de nombreux métiers avec de vraies perspectives d'évolution !
"Les étudiants ont le temps pour l'engagement associatif, du sport ou un petit boulot à côté des cours", affirme Anne Ulpat, psychologue de l'éducation nationale spécialisée dans l'orientation. Une vie extrascolaire plus complexe à mener dans d'autres filières.
Ne pas avoir son baccalauréat n'est pas une condition absolue pour toutes les formations, encore moins pour les cursus les plus professionnalisants. En effet, de nombreuses formations professionnelles sont accessibles sans ce précieux sésame, notamment : le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle)
En France, le baccalauréat, souvent appelé bac, est un diplôme national sanctionnant la fin des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles. Il correspond au niveau international CITE/ISCED 3 et au niveau 4 de la nomenclature des niveaux de formation en France.
A l'époque, le pourcentage de réussite du bac littéraire était de 82,2%, contre 80,1% pour les bacheliers de S. La performance est d'autant plus spectaculaire que les effectifs des classes de S sont largement plus élevés que ceux des autres filières.
Ayant la réputation d'être l'examen le plus difficile au monde, le "gaokao" ne permettra qu'aux élèves avec un score très élevé de rejoindre les universités les plus prestigieuses, dans un pays où la concurrence est rude dans l'éducation.
Si la valeur d'un diplôme est inversement proportionnelle au nombre de personnes qui le décrochent, alors le bac ne vaut plus grand-chose. C'est du moins ce qu'affirment ceux pour qui les taux de réussite – 88,5 % en 2016 – traduisent immanquablement une baisse de niveau.
Côté professionnalisation, si l'alternance est possible en BTS comme en DUT, donnons un petit avantage au BTS par rapport au DUT puisque 8 à 16 semaines de stages en entreprise sont obligatoires au cours du cursus, contre 10 semaines et des projets tutorés en DUT (pour ceux qui ne font pas d'alternance).
La licence, qui confère beaucoup d'autonomie, demande sérieux et rigueur aux étudiants. Elle est plus théorique (cours magistraux et travaux dirigés) que le BUT, qui accompagne davantage les élèves, dans la continuité de la terminale, et laisse une grande part à la pratique.
L'objectif de cette formation est de faciliter l'insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail à des postes intermédiaires, entre techniciens supérieurs, ingénieurs ou cadres.