Les frais d'inventaire sont une charge de la succession. S'il y a des fonds disponibles, par exemple chez le notaire, les héritiers ont la faculté d'autoriser le dépositaire à prélever les frais de l'inventaire sur ces fonds.
Dans le cadre du règlement d'une succession, la réalisation d'un inventaire peut constituer une étape nécessaire, voire obligatoire.
Les héritiers, et les personnes mentionnées dans le testament d'une personne décédée, sont soumis aux droits de succession. Seuls l'époux du défunt, le partenaire survivant en cas de Pacs et, sous certaines conditions, les frères et sœurs qui vivaient sous son toit n'ont pas à régler ces droits.
Combien coûte l'intervention d'un commissaire-priseur? Pour un inventaire complet d'une demi journée, il faut compter entre 400 et 500 euros. Si l'estimation est demandée par un juge, les tarifs sont fixés par la loi et le montant est dégressif en fonction de la valeur des objets.
Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Si le défunt était domicilié en France, tous ses biens sont taxables aux droits de succession. En revanche, si l'héritier est domicilié hors de France, seuls les biens situés dans l'Hexagone sont imposables. Outre la qualité du défunt et celle du bénéficiaire, la nature des biens transmis entre en considération.
La valeur des meubles meublants ne peut être inférieure à 5 % de la valeur des autres biens mobiliers et immobiliers de la succession composant l'actif successoral (la valeur totale des biens formant la succession du défunt) et avant déduction du passif (les dettes).
L'héritier doit déposer l'inventaire au greffe du tribunal judiciaire dans un délai de 2 mois à compter de la déclaration de l'option successorale. L'inventaire est enregistré et publié au profit des créanciers.
Les livrets d'épargne réglementés (livret A, LDDS, LEP, CEL…) sont généralement clôturés au jour du décès. Les sommes seront remises aux héritiers au règlement de la succession.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Sachez que sur le plan de la loi, il ne faut pas vider la maison après décès avant que votre notaire n'ait procédé à la clôture de la succession. Le délai dépendra donc du temps que prendra la succession chez le notaire.
Pourquoi est-il utile ? Établir un inventaire permet d'ajuster la valeur imposable des biens qui servent au calcul des droits de succession, notamment : en l'absence de « meubles meublants » (meubles et objets de décoration) dans la succession, dans le cas d'un bien immobilier transmis vide, par exemple.
Les bijoux anciens sont considérés comme des objets de collection. Les bijoux sont traités de façon particulière dans le Code général des impôts. Si vous recevez un écrin par succession, les bijoux qu'il contient doivent figurer dans les biens imposables tout comme les autres actifs.
À la suite d'un décès, les héritiers se partagent les biens immobiliers et mobiliers ayant appartenu au défunt. En ce qui concerne les immeubles, la famille se conforme aux règles rappelées par le notaire lors de l'ouverture de la succession.
Le juge peut désigner dès l'ouverture de la mesure un commissaire-priseur judiciaire, un commissaire de justice ou un notaire pour procéder à l'inventaire, aux frais de la personne protégée.
Les biens sont évalués à leur valeur vénale c'est-à-dire à leur prix sur le marché de l'occasion. Votre agence immobilière et votre notaire peuvent vous aider à procéder à l'évaluation.
Les commissaires-priseurs judiciaires sont payés sous forme d'honoraires, au pourcentage des ventes effectuées ; ce pourcentage, régulé en judiciaire est librement fixé en ventes volontaires. De manière générale, c'est une profession qui paie très bien dès lors que l'on fait suffisamment de ventes.
Vous pouvez demander à un notaire de remplir votre déclaration de succession. Toutefois, vous restez toujours responsable vis-à-vis de l'administration fiscale. Le recours à un notaire est obligatoire pour régler certaines successions, en particulier dans les situations suivantes : Présence d'un bien immobilier.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
COMPTES BANCAIRES
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.