Ainsi, le fait de désobéir à une loi est légitime si et seulement si cette désobéissance se fait au nom d'un idéal de justice supérieure fondé en raison.
La réponse est non, pas selon la maxime de Kant qui veut que l'on agisse toujours de façon à ce que notre acte puisse être élevé en une loi universelle. Cela suppose donc une auto législation de la conscience morale.
Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public. Il est décidé librement par les participants. Ils connaissent les risques légaux et acceptent ses conséquences pénales.
Désobéir, oui mais seulement dans des circonstances déterminées par l'état de violence]. La nature de la loi prévoit la désobéissance : tout interdit ouvre la possibilité de sa transgression. La loi va de pair avec la liberté.
I. Il n'est pas juste de désobéir aux lois qui garantissent l'ordre social. Tout d'abord, nous pouvons dire qu'il n'est pas juste de désobéir aux lois établies qui garantissent l'ordre social. La loi organise la paix sociale et doit être respectée pour garantir la stabilité de la société.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
1/L'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.
Ainsi, dès l'instant où la population refuse d'obéir, l'État n'a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l'effondrement d'un État illégitime, car, disait-il, le pouvoir le plus féroce tire toute sa puissance de son peuple.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
Le droit français reconnaît donc bien un devoir de désobéissance civile aux fonctionnaires à condition que l'ordre donné par le supérieur soit manifestement illégal et que l'ordre soit de nature à compromettre gravement un intérêt public.
La règle majoritaire a ses vertus et ses limites, elle ne garantit pas un idéal de justice. «Renoncer à la désobéissance c'est mettre la conscience en prison» aurait en substance dit Gandhi. Il faut donc considérer la désobéissance comme possible, par principe, au nom de la liberté.
La soumission a ses raisons : désobéir est trop risqué ou trop coûteux, la soumission garantit une forme de calme, les injustices sont justifiées par le pouvoir, de même qu'elles pourraient troubler ce pouvoir.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
Selon Aristote, dans La Politique, l'obéissance à l'État est nécessaire car l'homme est un "animal politique" et s'il n'obéit plus à l'État, il se déshumanise en quelque sorte.
Étymologie de « désobéissance »
préfixe, et obéissance. Composé du préfixe dés- et de obéissance.
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
désobéissance
Habitude de désobéir ; tendance à désobéir ; indiscipline, esprit de rébellion, de révolte : La désobéissance des enfants.
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
La désobéissance civile est donc un mode de contestation de l'ordre établi pour maintenir les principes fondateurs bafoués par le pouvoir. D'un point de vue philosophique, c'est un droit légitime à la révolte, laquelle peut être considérée sous l'angle sociologique comme une pratique d'action collective non violente.
Arendt défend l'idée selon laquelle la désobéissance civile, contrairement aux actes criminels ou délinquants, est une désobéissance à la loi non injuste car elle s'assume et se revendique telle : il ne s'agit pas d'agir clandestinement pour tromper les autorités et servir un intérêt personnel, mais de revendiquer un ...
Un agent public peut-il désobéir ? L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
flanquer, donner ("administrer une correction", "administrer un coup"...)
1. Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement, exécuter un ordre : Obéir à ses parents, à la loi. 2. Céder à une incitation, un sentiment, etc. : Obéir à ses instincts.