Boire de la bière à tous les jours, sur une longue période, est associé à un risque d'être atteint d'un cancer de la prostate agressif, selon une étude menée auprès de 3927 hommes du grand Montréal.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Une consommation trop importante pourrait ainsi : Augmenter les risques de survenue de nombreux cancers, dont tous les cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon …) et le cancer du sein. Favoriser la survenue de maladies cardiovasculaires. Être une des principales causes de cirrhose.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Avec sa réputation d'alcool léger, la bière, même lorsqu'elle contient une quantité élevée d'alcool pur, peut passer pour une boisson alcoolisée sans risque.
En effet, la levure qui entre dans la composition de cette boisson (alcoolisée ou non) assure une teneur en gaz carbonique. D'où la présence des petites bulles dans un verre ou une bouteille de bière. Le gaz carbonique dans l'organisme a pour effet de faire gonfler le ventre s'il est absorbé en excès.
Consommation excessive de la bière : les effets sur le foie
Étant interrompue, la première conséquence est la formation d'un dépôt de graisse à l'intérieur des cellules hépatites, appelée stéatose. Si la consommation excessive persiste, il s'ensuit une destruction des cellules du foie.
La santé du foie s'améliore
Environ 12.000 personnes décèdent chaque année de cirrhose du foie en France dont la moitié en raison d'une consommation excessive d'alcool. L'alcool peut aussi aggraver d'autres maladies du foie comme hépatite C. Pour voir si votre foie est atteint, une prise de sang peut être prescrite.
Selon l'OMS, un homme boit trop dès lors qu'il boit plus de 21 verres par semaine (3 par jour). Pour une femme, les chiffres sont différents : 14 par semaine (2 par jour).
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Une étude très sérieuse de l'université de l'Oregon révèle qu'une molécule flavonoïde présente dans la bière augmenterait les capacités cognitives en stimulant les fonctions cérébrales. Cette même molécule miraculeuse pourrait réduire l'obésité, l'hypertension ou encore la sénilité.
Les conclusions de leur étude ont montré qu'une pinte de bière par jour diminuerait de 25% le risque de maladies cardiaques. L'explication des chercheurs est simple : la faible teneur en alcool de la bière augmenterait le taux de "bon" cholestérol pour réduire le risque de maladie cardiaque.
Pour trancher la question une fois pour toutes, nous avons posé la question à un zythologue. Et sa réponse est très claire : non, la bière n'est pas responsable du gros ventre des buveurs de bière. Elle ne fait pas plus grossir qu'une autre boisson alcoolisée.
L'alcool détruit les nerfs, d'où l'état de fatigue
Mais la fatigue chronique apparaît surtout chez les buveurs invétérés, autrement dit les alcooliques. En effet, l'alcool attaque à la fois les neurones et les cellules du foie. Or ce sont les neurones qui stimulent le fonctionnement des muscles.
En réalité, le vin est même plus calorique que la bière. Ainsi, 25 cl de bière correspondent à 150 calories, contre 180 pour la même quantité de vin rouge.
Dans l'ensemble, les chercheurs ont constaté que la bière avait augmenté la diversité du microbiote intestinal. Ce terme désigne l'ensemble des micro-organismes dans nos intestins. Il influe non seulement sur la digestion, mais aussi sur le système immunitaire.
Consommé en excès et sur au moins cinq ans, il peut par exemple engendrer de la rigidité artérielle. Cela fait en sorte que les artères perdent leur capacité à se dilater ou à se contracter en réaction aux fluctuations de pression sanguine, exerçant ainsi une pression indue sur le muscle cardiaque.
La consommation d'alcool, qu'elle soit occasionnelle ou régulière a tendance à fatiguer l'organisme, surtout que cela vous a rendu malade, votre corps est fatigué et a besoin de récupérer. Il est conseillé de boire de l'eau pour aider l'organisme à éliminer.
Boire de la bière ne procure en aucune façon les bénéfices associés à ces formes de suppléments. On retrouve en quantité modeste des antioxydants nommés polyphénols (surtout dans les bières foncés). Ces composés sont reconnus pour avoir des effets positifs sur le système immunitaire et le vieillissement.