Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
L'étude « GoodHome » publiée en juin 2019 a démontré que notre logement contribué pour 15 % à notre bonheur global, faisant de lui l'un des facteurs les plus importants du bonheur, loin devant les facteurs de revenu (6 %), de métier (3 %) et de situation familiale (3 %).
La fierté pour sa maison
Notamment les rapports sociaux avec les voisins ou les amis que l'on invite chez soi. La déco joue dès lors un rôle important dans le sentiment de fierté. Près de trois quarts des gens qui améliorent l'aspect de leur maison sont fiers du lieu où ils vivent.
Plus de 500 personnes y ont répondu, ébauchant une définition du « chez-soi » : le lieu où l'on vit et mène nos activités de la vie quotidienne dans l'intimité et dans un sentiment de bien-être apprécié.
Trouver la cause du malaise
Des défauts de l'appartement lui-même : il est humide, petit, sombre, mal placé, tout ça à la fois… Des défauts de l'environnement : le quartier ne vous convient pas parce qu'il est trop bruyant ou trop calme, parce que vous ne vous sentez pas en sécurité.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
La maison traverse le temps à la manière de notre corps : comme lui, elle vieillit ; on l'entretient ; elle se transforme. Les murs symbolisent la peau qui enveloppe la famille et chaque pièce incarne une fonction vitale (se reproduire, se nourrir, se laver, s'amuser, etc.).
Cela peut être la sphère du travail ou de l'affectif. Cela peut s'activer par un lieu, un mot, un sentiment amoureux, un sentiment de haine. Les émotions et les ressentis de la vie sont des canaux qui vous renvoient toujours en quelque part à votre histoire passée.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Une base d'envol. C'est qu'une maison n'est pas une prison : elle est faite pour être quittée. Un endroit où l'on se sent heureux, c'est aussi une base d'ouverture au monde. Les travaux sur la psychologie de l'attachement nous rappellent que l'on n'explore bien – avec bonheur !
La Maison du bonheur est une comédie française de Dany Boon, adaptée de la pièce de théâtre La Vie de chantier, tourné en 2005 et sorti en 2006. Sans être ouvertement un remake, ce film et la pièce dont il est adapté sont très inspirés d'un film américain de Henry C.
Se sentir bien dans sa peau, c'est sans aucun doute la base pour être heureux dans la vie. Tout le monde court après le bonheur et la clé réside sûrement dans le fait d'être en totale harmonie avec son corps et son esprit. C'est là la notion de confiance en soi et d'estime de soi.
Prendre soin de soi implique d'entretenir ta personne de manière complète, de faire des choses qui t'aident à te sentir bien, à prendre contact (ou à te reconnecter!) avec ton moi intérieur, à t'engager auprès de gens ou de causes importantes à tes yeux, à demander du soutien, etc.
Développer cette attention à soi qui libère le regard, être dans l'authenticité et la confiance dans la relation à l'autre, amène à « être dans le soin », à « prendre soin de l'autre ». C'est ainsi qu'il est possible de « s'occuper de la vie », de la sienne et de celle de l'autre, quel qu'il soit.
« Si on essaie de protéger sa maison, c'est d'abord pour se protéger soi-même, pour se sentir en sécurité. La maison représente ce qui est en nous et à l'extérieur de notre personne. Elle est le miroir de qui nous sommes » explique Florence Millot, psychologue.
La maison est une représentation symbolique de notre intérieur, de notre psyché. Elle est aussi le corps que nous habitons, celui que nous connaissons, imparfaitement ou dans ses moindres détails. Chaque pièce est une dimension intérieure, une facette de la personnalité et un potentiel.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
La clinophilie désigne le fait de vouloir rester toujours dans son lit, ou par extension, de rester chez soi et de ne plus vouloir, ou ne plus pouvoir sortir. Il ne s'agit pas d'une maladie en tant que telle, elle est davantage le symptôme de multiples pathologies psychiatriques.
Le film la Maison du Bonheur a été tourné à Maisons-Laffitte.
Habiter un lieu, c'est exister et prendre place dans la société, c'est pratiquer les usages communs du quotidien qui sont directement liés à l'habitat : manger et se faire la cuisine, recevoir, se divertir et se détendre, travailler, dormir dignement en étant protégé, prendre soin de soi, avoir une intimité, etc.