Au cours du vieillissement, les hommes et les femmes ont tendance à diminuer leur consommation en calories et en protéines et à moins diversifier leur alimentation. De plus, ils pratiquent moins d'activité physique. Il en résulte un risque de perte de poids.
Le grand coupable est tout trouvé : le métabolisme. Autrement dit, la dépense énergétique globale du corps. "Quand on vieillit, celle-ci diminue et fait perdre de la "masse maigre", c'est-à-dire des muscles, à l'organisme. Or, ce sont eux qui nous font dépenser de l'énergie et des calories", explique Alexandra Rétion.
Le corps médical considère qu'un amaigrissement est pathologique quand on perd 5% de son poids en moins de 6 mois ou 10% de son poids en moins d'un an, soit 5,5 kilos pour une femme de 55 kilos par exemple.
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Les conséquences de la dénutrition
En provoquant un amaigrissement général, la dénutrition a pour conséquence un affaiblissement global du corps et un déficit immunitaire. Par exemple, le risque d'infection nosocomiale est beaucoup plus élevé pour les personnes hospitalisées souffrant de dénutrition.
Prenez de plus petits repas, plus souvent.
Choisissez des aliments riches en calories et en protéines à chaque repas et collation. Incorporez des aliments riches en matières grasses comme du fromage à 20 % de M.G. (matières grasses du lait) ou plus et des yogourts à 3 % de M.G.
Le rythme de perte de poids conseillé pour rester en bonne santé est de 0,5 à 1 kg par semaine.
La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
Pour arrêter de perdre du poids, augmentez l'apport calorique, modifiez vos séances d'entrainement, faites le choix d'une alimentation saine et contactez un médecin si vous pensez que la perte de poids est due à une maladie sous-jacente.
"On considère qu'une perte de poids est anormale lorsqu'une personne perd 4 ou 5 kilos en quelques semaines sans démarche nutritionnelle.
Le bilan biologique initial comprend NFS-plaquettes, ionogramme sanguin, transaminases et phosphatases alcalines, créatininémie, urémie, VS, CRP, TSH, albuminémie, transthyrétine.
La dépression ne s'accompagne pas d'une prise de poids, du moins dans son stade initial. Elle est même, à l'inverse, caractérisée par une triade symptomatique : insomnie, anorexie et perte de poids. Une réduction pondérale d'au moins 5% en un mois est l'un des critères diagnostiques du syndrome dépressif.
En vieillissant, le muscle est moins tonique donc il s'affaisse, la graisse est moins tenue... Et il y a plusieurs choses qui se raréfient, notamment le collagène, l'élastine et l'acide hyaluronique, sans parler des autres éléments qui constituent la peau.
Les signes de la dénutrition
Un changement d'alimentation suite à un événement (hospitalisation, décès d'un proche, …) Des difficultés pour faire les courses, la cuisine, préparer le repas. Un état de fatigue inhabituel. Une perte de poids au cours des 6 derniers mois.
La maladie et les traitements augmentent les besoins en protéines et en énergie. Cependant, s'alimenter correctement peut s'avérer difficile, c'est pourquoi il est fréquent que l'alimentation ne suffise plus à couvrir les besoins, ce qui entraîne une perte de poids involontaire.
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
On parle d'amaigrissement lorsque le poids perdu est de 2 % en une semaine, de 5 % en un mois ou de 10 % ou plus en trois mois. La perte de poids enregistrée ne devrait être analysée que sur la base de la mesure de l'index de masse corporelle (IMC : poids en kg divisé par la taille au mètre carré).
De façon générale, il faut retenir qu'au minimum, une femme de 155 cm (1m55) a un poids de 44 kg, et au maximum, elle a un poids de 60 kg. En moyenne, cette femme pèse donc 52 kg. Toutefois, il faut souligner que ce ne sont que des estimations faites selon les différentes méthodes scientifiques de calcul de poids.
Une étude publiée en 2014 dans l'American Journal of Clinical Nutrition indique que les paliers dans la perte de poids commencent généralement 6 mois après le début d'un régime hypocalorique. Ils peuvent ensuite durer au moins quatre semaines et certaines études affirment qu'ils même peuvent durer plusieurs mois.
Que se passe-t-il lorsqu'on perd des kilos? Lorsque l'on essaie de perdre du poids, notre corps répond en mobilisant les stocks de graisse et en libérant cette énergie emmagasinée. C'est alors que le système impliquant la leptine devient réellement important.
Les carences les plus courantes chez les seniors de plus de 65 ans sont : La vitamine D. Carence la plus courante, elle touche près de la moitié des seniors. La consommation de poissons gras, d'abats, d'œufs, de fromages ou de beurre peut diminuer et/ou supprimer cette carence.
Un petit-déjeuner équilibré pour les séniors
Un produit laitier pour le calcium et les protéines animales : lait, yaourt, fromage, fromage blanc... Un fruit ou équivalent pour l'énergie immédiate, le transit, les vitamines : fruit, compote, smoothie, fruits secs... Une boisson pour l'hydratation : thé, café, eau...
Si la perte d'appétit ne survient que de manière épisodique (le temps d'une grippe ou après une indigestion, par exemple), inutile de s'inquiéter. En revanche, si la sensation de faim disparaît de manière permanente et continue, il est recommandé de consulter rapidement son médecin.
Le cuir chevelu ! En effet, selon une étude menée par L'Oréal Professionnel Academy, dont les données sont rapportées par Harper's Bazaar, « le cuir chevelu vieillit six fois plus vite que la peau du visage ».