Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
L'exsudat (ou les exsudats) est un terme très général donné à l'ensemble des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques une fois la phase hémostatique terminée. Il s'agit d'un liquide qui a suinté des vaisseaux sanguins durant la phase inflammatoire, lorsque la perméabilité de ces derniers augmente.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins.
La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Celle-ci peut durer de 2 à 4 jours selon le type de lésion et la gravité de la blessure. Lors de cette phase, la plaie saigne et la coagulation débute. Après quelques heures, une fois que le saignement s'arrête, la plaie reste rouge et vous pouvez ressentir une légère sensation de chaleur autour de la zone.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Pansements hydrocellulaires. Lorsque la plaie est particulièrement exsudative, il convient d'absorber le liquide organique sans pour autant dessécher la plaie. L'évaluation de la quantité d'exsudat permet de choisir le pansement adapté comme les pansements hydrocellulaires.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les trois phases de cicatrisation d'une plaie sont : la phase inflammatoire, la phase de réparation tissulaire et la phase de maturation cellulaire.
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre qui peut s'accumuler puis éventuellement s'écouler au niveau des zones subissant une infection. Il est composé d'un mélange de fibrine, de globules blancs altérés, de débris de cellules mortes et de bactéries.
La septicémie se traduit par une infection généralisée. Cette infection est responsable d'une fièvre élevée, mais parfois au contraire d'une chute de la température du corps (hypothermie), d'une fatigue majeure, souvent associée à une accélération des rythmes cardiaque et respiratoire.
1ère étape - phase inflammatoire (3 à 4 jours)
La phase inflammatoire dure 3 à 4 jours. Cette phase de la cicatrisation consiste à éliminer les corps étrangers et les tissus morts en quelques jours. Pendant cette phase, la lésion est recouverte par un caillot sanguin.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Une plaie, qu'elle soit aigue ou chronique, doit être lavée à l'eau et au savon. En cas de plaie aigue (blessure, coupure) le lavage à grande eau est important pour éliminer tous les débris, les salissures, le sang séché. La plaie peut être nettoyée avec des antiseptiques (chlorhexidine) en cas de lésions sales.
Dans les cas les plus simples, il suffit d'exciser la cicatrice défectueuse et de refermer avec une technique de suture parfaite pour espérer obtenir une nouvelle cicatrice plus discrète grâce à un chirurgien esthétique qualifié à Paris.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Nettoyer sa cicatrice au moins 2 fois par jour en l'absence de pansement (plaie non chirurgicale) ou faire réaliser 1 jour sur 2 ou sur 3 des soins par une infirmière à domicile. Il faut également procéder au nettoyage lorsque vous avez été dans un environnement poussiéreux et/ou sale.
Des protéines animales et végétales en bonnes quantités
Toutes les études ont démontré qu'un régime riche en protéines, comme le régime pulsé*, améliorait, entre autres, la cicatrisation des grands brûlés. On trouve les protéines animales dans les viandes, les produits de la mer et les œufs.