Bien que peu de temps après leur date de clôture, la plupart des chefs d'entreprise reçoivent une demande, souvent directive, de transmettre « leur dernier bilan » cette démarche n'est pas obligatoire.
Il n'existe pas de dispositions législatives listant précisément les comptes annuels, mais l'obligation mis à la charge de la banque lui oblige à vous demander le bilan. Si vous ne le faites pas, c'est la relation contractuelle avec la banque qui sera d'en pâtir.
Re: Pourquoi fournir la liasse fiscale au banquier ? Il n'y a pas d'obligation légale. Il s'agit juste d'entretenir une bonne relation avec son banquier. Comme n'importe quel professionnel et comme n'importe quel partenaire, il veut savoir à qui il a affaire et il a besoin de visibilité sur son portefeuille client.
Il leur est demandé également de contribuer à lutter contre l'évasion et la fraude fiscale. Pour s'y conformer, votre banque peut vous demander de fournir divers justificatifs et/ou informations sur l'opération de virement envisagée.
Lui communiquer votre bilan et votre compte de résultat est une démarche de transparence qu'il appréciera certainement. Cela permet de comprendre la situation, d'anticiper les difficultés et d'imaginer les solutions pour des besoins de financement de courts ou longs termes.
Vous avez vous aussi le droit de refuser de fournir ce document à votre banque. Mais sachez que si vous refusez, la banque a le droit de ne pas vous ouvrir un compte bancaire ou de fermer votre compte bancaire existant. Si la banque soupçonne quelque chose, elle peut aussi envoyer une déclaration de soupçon à Tracfin.
Le bilan d'une banque
Le bilan est une photographie à un instant donné de la situation patrimoniale d'une société. Le passif renseigne sur l'origine des ressources, c'est-à-dire les fonds collectés par la banque. L'actif informe sur l'utilisation des fonds collectés.
Toutes les entreprises qui ont des obligations légales en matière de formalisme comptable doivent établir une liasse fiscale annuelle. Concrètement, peu importe que l'entreprise soit soumise à l'impôt sur le revenu (IR) ou à l'impôt sur les sociétés (IS).
Au titre de leur obligation de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, votre banque peut vous demander de lui fournir : Tout élément permettant d'estimer vos ressources.
La banque peut-elle savoir si vous avez des crédits ? Pour analyser votre solvabilité, le banquier dispose de 2 sources : Les documents que vous lui transmettez et qui vont constituer le dossier de prêt immobilier. Les résultats de la consultation du FICP (fichier des incidents de crédits aux particuliers) (1).
La saisine du médiateur doit être effectuée par courrier recommandé avec accusé de réception. Le courrier doit relater les faits précis (énonciation des dates, sommes, etc.) et toutes les pièces justificatives doivent y être jointes. Le médiateur a lui l'obligation de rendre son avis dans les 90 jours de la saisine.
La seule véritable obligation que vous avez vis-à-vis de votre banque, est de fournir des preuves de votre identité et de votre lieu de résidence, c'est-à-dire une copie de pièce d'identité et une attestation de domicile.
Réaliser un bilan comptable annuel est une obligation, et celui-ci doit être présenté dans les comptes annuels établis à la clôture de l'exercice comptable. Il permet d'attester la conformité des opérations, et d'aider au calcul des différentes taxes et impôts que l'entreprise doit régler.
Les cabinets d'expertise comptable ont dorénavant la possibilité de transmettre via jedeclare.com, les liasses fiscales au format EDI-TDFC à la Banque de France.
Pour obtenir des informations comptables sur les SA ou SARL, on peut consulter le site web societe.com ou Infogreffe.fr . Il faut savoir que ces sociétés sont tenues de déposer dans le mois suivant l'approbation de leurs comptes, au greffe du Tribunal de commerce : leur bilan, leur compte de résultat.
Les tableaux annexes visent à reprendre et détailler des données financières de l'entreprise comme le bilan et le compte de résultat. La liasse fiscale est donc un ensemble de documents plus large que le bilan, parce qu'elle rassemble les détails de tous les documents comptables dans ses annexes.
Autrement dit, Un bilan comptable renseigne sur ce que l'entreprise possède comme ACTIF (terrain, bâtiment, stock, créances clients, compte en banque,…) et sur ce qu'elle doit comme PASSIF (emprunts contractés auprès des banques, les dettes fournisseurs,…).
La liasse fiscale se compose d'un bilan et d'un compte de résultat, ces documents de gestion représentent une photo de votre situation à un instant donné. On retrouve dans ces documents l'ensemble des chiffres à la clôture de l'exercice comptable (Le bilan s'arrête généralement au 31 décembre).
Réduction de la capacité à augmenter le capital après un choc adverse. Encouragement à la prise de risques. Un enjeu pour les assurances. Augmentation de la valeur des passifs/actifs, affectant la solvabilité
La somme de tous les actifs (ainsi que de tous les passifs) s'appelle le total du bilan. Le passif est repris à droite de l'actif. Les fonds propres (entre autres les dettes envers les actionnaires) sont repris en haut de la colonne du passif.
L'avoir disponible en banque = La somme qui reste dans le compte après décaissements et encaissements. TOUT SIMPLEMENT.
Veillez à ne transmettre votre avis d'impôt qu'à des organismes de confiance, tels que la CAF, l'Assurance Maladie, ou des organismes bancaires fiables. Sachez que les éléments communiqués par l'administration fiscale, comme un avis d'imposition, sont strictement personnels.
Les banques se servent de leurs données à des fins marketing mais n'en vend aucune. Des éléments de votre avis d'imposition, peuvent être consultés par beaucoup d'administration et par vos voisins si ils en ont envie !
Les obligations de vigilance
La réglementation oblige les banques à avoir une connaissance actualisée de tous leurs clients y compris des revenus et du patrimoine et à suivre leurs opérations. Le non-respect de ces obligations les expose à une responsabilité disciplinaire, voire pénale.