Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”.
Honte: le «Mur de la honte», la «muraille de Chine», la «Frontière», ou le «Mur de protection anti-fasciste» sont les surnoms donnés au Mur de Berlin. Au fil des années le dispositif s'est renforcé: barbelés, puis béton, caméras..
Dans la nuit du 12 au 13 août 1961 est érigé en plein Berlin ce qui deviendra l'un des symboles physiques de la Guerre froide : le mur de Berlin. Pendant presque trente ans c'est non seulement la capitale allemande, mais le pays, l'Europe et le monde lui-même que va scinder en deux le “Berliner Mauer”.
Les Allemands de l'Est commencent à s'approprier « leur » Mur et la demande sociale de préservation s'accroît. C'est le moment où s'opère un retournement de valeurs : jusqu'alors associé à la violence et aux victimes, le Mur devient le symbole de la liberté et de la fin de la guerre froide.
L'une des premières crises entre l'URSS et les EUA se produit à Berlin. Le mur de Berlin devient ensuite le symbole de la division du monde, de l'Europe, en deux blocs. La destruction du mur sonne alors la fin de la guerre froide et la chute de l'URSS, ainsi que l'entrée dans un monde dominé par les EUA.
Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”. Son rôle : empêcher toute possibilité de passage vers l'ouest pour ceux que le régime qualifie de “déserteurs de la république”.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Ce mur, érigé pour empêcher l'émigration de la population est-allemande vers la RFA, suscite l'indignation au sein du bloc occidental. Dans le « monde libre », il est rapidement surnommé « Le mur de la honte ».
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, les Allemands brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961. L'un des grands symboles de la Guerre froide vient de tomber. Sa chute a été considérée comme l'un des grands symboles de l'échec du bloc de l'Est.
La chute du Mur de Berlin a déclenché une révolution pacifique d'une ampleur inédite en Europe : l'Allemagne s'est unifiée, l'empire soviétique s'est effondré, les équilibres géopolitiques ont été profondément bouleversés, et les peuples d'Europe centrale et orientale ont marqué la volonté d'un « retour » à l'Europe.
Découvrez l'histoire du Mur de Berlin
Le mur de Berlin, ancienne fortification frontalière de la RDA, s'est dressé entre 1961 et 1989 et séparait la partie occidentale de la ville de sa partie orientale.
L'East Side Gallery
« Le Baiser » est l'une des oeuvres emblématiques de l'East Side Gallery. La plus longue section encore debout du mur de Berlin fait 1,3 km de long. Elle se trouve le long de la rivière Spree sous le nom de l'East Side Gallery.
Le rideau de fer disparait définitivement en 1991 après la chute du Mur du Berlin et la fin des régimes communistes de l'Europe de l'Est.
Le 9 novembre 1989, le porte-parole du bureau politique du Parti communiste annonce à la télévision est-allemande : Les frontières sont ouvertes avec effet immédiat : le passage du mur de Berlin devient possible dans les deux sens.
Après cette « ouverture légale », les fortifications du rideau de fer commencèrent à être physiquement démantelées à la frontière austro-hongroise le 2 mai 1989 .
L'Allemagne de l'Est affronte ainsi une véritable saignée démographique avec le départ vers l'Ouest de trois millions de personnes entre 1949 et 1961. Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement de la RDA décide la construction d'un mur pour séparer la ville.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 3 millions de personnes ont passé la frontière et ses 81 points de passage, quittant ainsi la RDA pour la RFA. C'est pour stopper cet exode massif que l'Union soviétique décide de construire une séparation physique.
La liste de la honte, les marques exploitant les ouïghours
Cette liste de la honte, aussi appelée parfois le mur de la honte, est une liste de 83 marques accusées d'exploiter les ouïgours en Chine.
Dans la nuit du 12 août 1961, les autorités est-allemandes érigent un mur fortifié de 45 km fait de béton et de barbelés pour empêcher les citoyens de la RDA de fuir vers Berlin-Ouest et au-delà. C'est l'un des moments clés de la guerre froide qui incarne aussi un apaisement des tensions entre les deux blocs.
C'est durant la nuit du 12 au 13 août 1961 que les soldats de l'Allemagne de l'Est, soutenus par les Soviétiques, reçoivent un ordre : construire le mur de Berlin. Cette construction monumentale avait pour but de séparer la partie est de Berlin de la partie ouest.
La chute du Mur fait symboliquement écho à la très proche dislocation de l'URSS en 1991 : les régimes communistes en Europe de l'Est sont voués à disparaître et la guerre froide touche à sa fin.
La chute du Mur de Berlin a déclenché une révolution pacifique d'une ampleur inédite en Europe : l'Allemagne s'est unifiée, l'empire soviétique s'est effondré, les équilibres géopolitiques ont été profondément bouleversés et, enfin, la volonté des peuples d'Europe centrale et orientale d'un « retour » à l'Europe ont ...
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
La ville aux quatre zones
Les Alliés partagèrent Berlin lors de la conférence de Yalta Quatre zones furent ainsi définies, la France contrôlait la partie Nord-Ouest, l'Angleterre l'Ouest et les USA le Sud-Ouest de la ville. Toute la partie Est de Berlin resta sous contrôle de l'Union soviétique.