Dans la grande majorité des cas, la hernie discale se traite sans chirurgie. Mais si la douleur résiste aux traitements et rend la vie quotidienne difficile, l'opération est envisagée. Aujourd'hui, il est même possible de se faire opérer en service ambulatoire.
Le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'opérer. Des médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires et des myorelaxants permettent de surmonter la crise douloureuse. On peut aussi y associer de la kinésithérapie et des infiltrations. Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix.
« Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
NON, il existe des risques infectieux, des risques de douleurs chroniques, des risques de récidive. 9 fois sur 10, l'histoire naturelle et la prise en charge médicale s'accompagnent d'une guérison dans un délai pouvant aller jusqu'à quelques mois, alors PATIENCE !
Le traitement classique repose sur des médicaments voire des infiltrations pour soulager la douleur - et du repos. Certains nouveaux traitements ont vu le jour comme les injections de Discogel® ou d'ozone. L'intervention chirurgicale est réservée aux cas les plus graves.
La hernie discale est une affection qui touche la colonne vertébrale. Particulièrement douloureuse, elle se soigne par du repos, des antidouleurs et de la kinésithérapie qui vous permet de retrouver votre mobilité.
Une hernie discale a tendance à régresser toute seule en quelques semaines. Le disque peut reprendre sa place naturellement. Mais une prise en charge est parfois indispensable pour soulager notamment la douleur et l'inconfort de la personne touchée.
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l'inflammation à l'aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l'ibuprofène).
une sensation d'anesthésie au niveau du périnée et de l'anus ; parfois, des difficultés à uriner, voire une rétention des urines, ou une paralysie du sphincter de l'anus et de l'incontinence ; chez les hommes, des troubles de l'érection ; parfois, des perturbations au niveau des réflexes de la jambe.
L'opération de la hernie discale est proposée seulement lorsque la hernie comprime une racine nerveuse, provoquant une sciatique, et que le traitement médical composé d'antidouleurs, d'anti-inflammatoires, de décontractants musculaires et d'infiltrations, ne soulage pas la douleur.
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
Engourdissement et paralysie
Lorsqu'il s'agit d'une hernie discale lombaire, on ne peut alors plus marcher sans traîner le pied, ou avoir une marche mécanique et maladroite, ou encore tomber par déficience du genou. Attention, de tels symptômes traduisent l'urgence d'une prise en charge chirurgicale !
Comment traiter une hernie discale ? En première intention, le traitement repose sur la prise de médicaments antidouleurs et anti-inflammatoires ainsi que le suivi de conseils de posture, accompagnés ou non de physiothérapie. Dans les cas les plus tenaces, une infiltration de corticoïdes peut être proposée.
Le traitement médicamenteux comporte des anti-inflammatoires (voire des corticoïdes), des décontracturants musculaires et des antalgiques. Ce traitement médical peut demander 6 à 8 semaines pour être efficace. En cas d'inefficacité de ce traitement, des infiltrations lombaires de corticoïdes peuvent être proposées.
La meilleure position pour dormir est la position dorsale, mais il ne faut pas que vous soyez totalement à plat. Pour soulager vos douleurs, vous pouvez dormir avec un coussin positionné sous votre tête et un oreiller supplémentaire placé sous vos genoux. Cela préserve la courbure du dos et évite les tensions.
Tant qu'une hernie inguinale reste asymptomatique, il est tout à fait possible de vivre avec une hernie. En effet, le risque d'étranglement dans le cas d'une hernie inguinale totalement asymptomatique est extrêmement faible.
Les hernies discales lombaires guérissent en 6 à 8 semaines dans plus de 80% des cas avec le traitement médical. Elles se résorbent et disparaissent grâce à des enzymes qui la « mangent ». La taille de la hernie n'influe pas sur sa disparition. Elles peuvent aussi persister mais ne plus être douloureuses.
Dans le cas d'une aggravation intense de la hernie discale, je peux observer une insensibilité d'un membre ou de la zone du périnée en plus d'avoir des difficultés à uriner. Dans certains cas, je peux subir une paralysie partielle ou totale d'une zone du corps menant à la perte d'une fonction et/ou de réflexes.
Ensuite on rapporte cette sciatique, cette douleur à un phénomène. Et dans 95% de cas, ce phénomène est une hernie discale. "La hernie discale n'est pas identifiable sur des radiographies. Elle est identifiable sur un scanner, sur une IRM ou alors avec un examen plus ancien : la saccoradiculographie."
Le premier symptôme de la hernie discale est évidemment la douleur dorsale, mais aussi la sensation de faiblesse musculaire. En effet, quand le disque vertébral se fend, les zones aux alentours peuvent subir une inflammation. C'est pour cela que l'on ressent de la douleur.
Afin de soulager la douleur, vous pouvez utiliser l'un des deux types de médicaments antalgiques suivants : le paracétamol est à privilégier. Cet antalgique peut être consommé même pendant la grossesse ou l'allaitement.
La prise en charge initiale est réalisée par le médecin généraliste, le rhumatologue ou le neurologue. Elle passe par la prescription de traitements médicamenteux de kinésithérapie, voire d'infiltrations de manière à faire taire les symptômes le temps que le corps résorbe la hernie.
10) Marchez avec des chaussures amortissantes : le disque intervertébral joue un rôle d'amortisseur : plus vous l'épargnerez en amortissant les chocs à partir des pieds, moins vous souffrirez.
Le patient est allongé sur une table de radiographie. Un anesthésique local est utilisé pour insensibiliser la zone à traiter, de sorte que l'inconfort soit minimal pendant toute la procédure. Le patient reste éveillé et conscient pendant l'injection pour informer le médecin.