L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
En Islam, le juge peut prononcer le divorce suite à un serment d'anathème, en cas de manquement aux obligations du mariage ou s'il existe un vice rédhibitoire ; Le juge peut aussi prononcer d'office le divorce en cas d'abus de l'autorité maritale, de violence ou d'absence de l'époux.
Le moyen le plus courant de divorce en Islam est le "talaq", qui est la prononciation de la formule de divorce par le mari. Selon la jurisprudence islamique, il peut y avoir différents types de talaq, notamment le talaq simple, le talaq prononcé en plusieurs étapes, etc.
Annulation du mariage
si la dot n'a pas été accordée, ou de façon non-intégrale ; en cas de non-respect des formalités du mariage tel que l'absence d'affiliation à la religion et de pratique cultuelle d'un des époux, absence ou carence de tuteur tels que conditionnés par la sunnah, et les textes.
Le mariage peut être dissous (sauf en cas de décès) uniquement par décision de justice rendue par le cadi ou le juge de paix. Un jugement de divorce est obligatoire. Ce qui revenait à interdire le divorce par talâq.
En effet, une tradition sunnite permet aux hommes tadjiks de déclencher le divorce juste en prononçant l'expression «talâq, talâq, talâq». De plus en plus de femmes tadjiks se plaignent du manque de tact de leur époux quant à la façon de demander le divorce.
Dans ce cas, non seulement le divorce est irrévocable, mais les époux ne peuvent pas se remarier tant que la femme n'a pas épousé un autre homme. Il faut aussi que ce mariage ait été consommé et qu'il ait pris fin par la mort ou le divorce. Ce n'est qu'après cela que les premiers conjoints pourront se remarier.
Le consentement mutuel lors du mariage en islam
Malheureusement, il existe beaucoup de mariages arrangés dans la communauté. S'il n'y a pas consentement d'une des deux parties, et plus particulièrement la femme, ne peut être considéré comme valide.
L'annulation d'un mariage religieux
En ce qui concerne le mariage religieux, il existe 3 motifs d'annulation : Les époux n'ont pas tous deux consentis. Il existe une erreur, un dol (une rétention d'information) ou de la violence. Le sacrement n'a pas été effectué par un prêtre et deux témoins.
Si la femme souhaite divorcer et que son mari n'est pas d'accord, elle peut présenter une demande de divorce unilatérale, appelée "Talaq". Selon les différentes écoles de pensée islamiques, cette demande peut être faite verbalement, par écrit ou par l'intermédiaire d'un tribunal religieux.
Parmi ces règles de bienséances figure le fait de commencer par louer Allah, de faire Son éloge et de prier pour le Prophète ( ). Tout cela avec la certitude d'être exaucée, en pensant du bien d'Allah et en ne désespérant pas d'être exaucée.
Le Coran. Selon la première source scripturaire qu'est le Coran, la sexualité n'est licite qu'au sein d'une union légale. En effet, toute relation sexuelle en dehors du mariage, appelée zina [7] , ou plus rarement sifah, est clairement décrite comme une turpitude (fahicha) et une mauvaise voie (sa'a sabila) [8]
- le "Takyiree » ou le droit d'option, quand le mari ne veut pas divorcer mais lui confie l'option de maintenir ou de mettre fin à leur vie conjugale; -le "Tafwide" ou la délégation. Il s'agit d'une procuration donnée oralement ou par écrit par l'époux à son épouse pour formuler le Talâq.
Cependant, la femme peut avoir recours au khoul' qui est une séparation à l'amiable, plus précisément, le khoul' est l'annulation de l'union en versant une somme d'argent (ou un élément de valeur) en contrepartie.
Vous n'avez plus les mêmes projets. Vous constatez que vous n'avez plus envie d'avancer dans la même direction. Lui se satisfait dans la vie qu'il mène, quand vous avez envie de changement. Même si l'amour est toujours là, le couple ne peut pas perdurer si vos projets de vie sont différents.
La durée varie en cas de dissolution du mariage : - si la femme se trouve enceinte, le délai de viduite s'étend jusqu'à son accouchement. - si la femme a ses règles régulièrement il faut observer un délai d'attente de trois menstrues (Coran 2/228).
Le vice du consentement susceptible d'annuler un contrat doit s'apprécier à la date de celui-ci, soit au jour du mariage. Des infidélités postérieures sont sans effet sur la validité du mariage, ce qui relève en réalité d'une procédure de divorce.
L'action en nullité du mariage peut être demandée seulement par l'un des époux lorsque la demande est fondée sur un défaut de consentement. En revanche, dans les autres cas, toute personne justifiant d'un intérêt à agir peut demander l'annulation du mariage.
Il est constaté une recrudescence de mariages frauduleux, également appelés « mariages gris », dans lesquels le ou la conjoint(e), ressortissant(e) français(e), est dupé(e) par une personne de nationalité étrangère dans le seul but d'obtenir un droit au séjour en France.
Le grand Amour est celui que l'on cherche à protéger…
Le couple musulman qui s'aime est comme l'oeil et la main : lorsque la main se blesse, l'oeil se met à pleurer et lorsque l'oeil pleure la main essuye les larmes.
Devoir conjugal : que dit la loi ? Le devoir conjugal en tant que tel n'est pas expressément prévu par la loi. Il découle d'une autre obligation, prévue par le Code civil.
Les couples musulmans doivent se marier civilement pour que leur union soit reconnue par la loi française.
Le divorce est une affaire déléguée à l'homme, étant donné que c'est lui qui a la prédominance dans le foyer. Ainsi, la femme ne peut pas divorcer, à l'unanimité des savants musulmans. Néanmoins, elle peut demander le divorce à une autorité musulmane en cas de préjudice sévère.
D'après le droit musulman, l'homme peut donc mettre fin au mariage, non seulement sans le consentement de son épouse, mais également sans prouver sa faute. Pour ce faire, une demande de répudiation doit être faite par l'écrit et adressée à la justice.
Vous pouvez à nouveau vous marier une fois que le divorce a été transcrit : Opération par laquelle un officier d'état civil reporte sur ses registres une décision de justice relative à l'état civil (par exemple, jugement d'adoption plénière) ou un acte de l'état civil établi ailleurs.