La plupart des économistes en déduisent que les pouvoirs publics doivent combattre les situations de monopole. Les associations de consommateurs dénoncent très souvent des prix trop élevés pratiqués par des entreprises qui se trouvent dans des positions monopolistiques (prix des matières premières, par exemple).
La théorie économique considère que les situations de monopole sont nuisibles aux consommateurs, car dans une telle situation, l'offreur est capable d'imposer seul le prix de vente du produit concerné sans être attentif à sa qualité.
Un tel comportement entraîne généralement une segmentation du marché, en effet il est de nature à décourager certains clients et à créer des concurrents potentiels susceptibles de revendre les mêmes produits et services à des prix plus faibles.
Les risques du monopole
En effet, puisque le seul offreur est libre de fixer ses prix et de les faire fluctuer comme il le souhaite sans être soumis aux lois de l'offre et de la demande, ces prix sont souvent élevés, au détriment des consommateurs.
L'équilibre de monopole n'est pas efficace par rapport à celui de concurrence parfaite pour trois raisons : le consommateur paie son produit à un prix supérieur, la quantité échangée est inférieure tout comme le surplus du consommateur et celui de la société dans son ensemble.
Le monopole s'explique par l'existence de "barrières à l'entrée", ce qui signifie qu'il est impossible pour d'autres entreprises de pénétrer le marché.
Au prix de monopole, seuls les consommateurs dont le consentement à payer lui est supérieur achètent le bien. Le surplus du consommateur correspond à la surface du triangle en bleu. Ces consommateurs tirent en effet une satisfaction du bien qui est supérieure ou égale au prix demandé par le monopole.
Qu'est-ce que l'équilibre du monopole ? Comme pour toute entreprise, on suppose que le producteur en monopole cherche à maximiser son profit. La quantité optimale est donc celle pour laquelle le profit total est le plus important. Au-delà de cette quantité, le profit diminue et l'entreprise s'arrête de produire.
Il existe diverses formes de monopole : monopole institutionnel, monopole d'innovation et monopole naturel. Le prix y est en général supérieur et les quantités offertes y sont inférieures à celle d'une situation de concurrence pure et parfaite.
Transition : pour une entreprise, se rapprocher d'une situation de monopole présente un intérêt. Cela lui permet d'obtenir un pouvoir de marché très élevé et d'augmenter ses profits. Pour exploiter au mieux son pouvoir de marché, l'entreprise peut chercher à mettre en place une politique de discrimination par les prix.
Le monopole fixe un prix supérieur […] à celui qui serait fixé par un marché concurrentiel. Le prix étant plus élevé, la quantité échangée sera également moindre qu'en situation de concurrence. Le monopole produirait moins de richesse et les fait payer plus cher à la collectivité.
Entreprise à laquelle il est confié l'ensemble de la production du bien ou du service sur un marché, du fait de conditions techniques particulières de production.
L'abus de position dominante est une pratique commerciale interdite par le droit de la concurrence. Elle consiste à utiliser sa position dominante pour entraver le jeu de la concurrence, en recourant à des pratiques abusives comme le refus de vente, les conditions de vente discriminatoires, le dumping…
- Faire concurrence à quelqu'un ou à quelque chose.
Le principal risque de cette structure de marché concerne ainsi la liberté en matière de fixation de prix qui peuvent être élevés, au détriment des acheteurs. Il peut également y avoir une discrimination de prix, c'est-à-dire des prix différents proposés aux acheteurs pour le même produit.
Autrement dit, étant donnée la taille d'un marché pour un bien, la production est réalisée à moindre coût par une seule entreprise, et donc un monopole apparaît « naturellement ». Ceci est considéré comme une défaillance de marché.
A court terme, l'entreprise en concurrence monopolistique va maximiser son profit en égalisant sa recette marginale avec son coût marginal. Comme la recette marginale est inférieure à la recette moyenne, elle réalise un profit comme si elle était en situation de monopole.
Le monopole désigne le cas - extrême - où une seule et unique entreprise offre un produit à un grand nombre de demandeurs. Dans cette situation, les produits offerts n'ont pas de substitut. Le monopole est un « faiseur de prix » - « price maker ».
Le pouvoir de marché d'un producteur peut avoir plusieurs causes. Il peut être provoqué par l'existence de barrières à l'entrée sur le marché qui limitent la concurrence. Cela peut être dû à une innovation technologique, à un avantage en termes d'emplacement géographique, à une entente entre concurrents, etc.
Différence entre oligopole, monopole et concurrence parfaite
Dans ces deux situations, la concentration du marché est élevée. Cependant, dans le monopole, une seule entreprise 'monopolise' le marché et maximise ses profits, alors qu'elles sont plusieurs dans l'oligopole.
C'est la rente qui fait le prix et non l'inverse. Le propriétaire foncier ne prélève plus une rente parce que le prix a haussé mais fait hausser celui-ci en prélevant une rente. La propriété foncière crée la rente grâce au monopole avant de se l'approprier.
"Un monopole privé a moins intérêt qu'un établissement public à réduire ses coûts alors qu'il a, au contraire, toutes les raisons d'augmenter ses prix.
En France par exemple, les voies ferrées appartiennent à l'entreprise publique SNCF Réseau. Selon lui, le monopole peut également devenir une administration publique, auquel cas les services produits ne sont pas vendus sur le marché.
Un monopole est une firme qui a l'exclusivité de production sur son marché. La courbe de demande qui s'adresse au monopole est décroissante => la recette marginale du monopole est toujours en dessous du prix du bien.